Rédaction
18 juillet 2006
Bolloré Telecom, Maxtel et HDRR ont remporté la plupart des licences attribuées par l'Autorité de régulation des télécoms. Deux licences étaient en jeu par région métropolitaine. Le Wimax, qui permet l'accès internet à haut débit, est une technologie sans fil utilisant les ondes radio, qui couvre les zones les plus reculées du territoire. Au total, les candidats ont déboursé 125 millions d'euros pour ces licences. La redevance annuelle totale sera ensuite de 1,6 million d'euros, a précisé l'Autorité de régulation des télécoms. 35 candidats, industriels du secteur ou conseils régionaux, étaient en lice.
*France Télécom, qui était candidat pour toutes les régions, n'a remporté que les licences pour la Guyane et Mayotte.
*Bolloré Télécom, consortium qui regroupe Bolloré, Hub Telecom (filiale d'Aéroports de Paris) et le télédiffuseur Antalis, a remporté douze des 49 licences régionales, notamment les plus convoitées: la Bretagne, le Languedoc-Roussillon, le Midi-Pyrénées, l'Aquitaine et le Rhône-Alpes.
*Le consortium Maxtel, qui regroupe les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône et l'opérateur Altitude Telecom, a remporté treize licences régionales.
*Le consortium HDRR (Haut Débit Radio Régional), qui est constitué de TDF, d'Axione, filiale de Bouygues, LD Collectivités et Naxos, filiale de la RATP, a remporté onze licences régionales.
*Six des quatorze conseils régionaux candidats (Corse, Alsace, Aquitaine, Bretagne, Bourgogne et Poitou-Charentes) ont également obtenu des licences.
En revanche, la SHD (Société du Haut Débit), consortium qui regroupe SFR, Neuf Cegetel et Canal+, n'a obtenu que deux licences, alors qu'elle était candidate dans toutes les régions métropolitaines, mais ces licences étaient très convoitées: Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
Pour faire son choix, l'Autorité de régulation des télécoms (ARCEP) a effectué son choix parmiles projets sur trois critères majeurs: leur contribution à l'aménagement du territoire en matière de haut débit, leur aptitude à favoriser la concurrence et le montant de la redevance que le candidat était prêt à payer.
Qu'est ce que le Wimax ?
Seulement disponible en extérieur, le Wimax peut par exemple prendre la forme d'antennes d'un mètre environ, accrochées à des lampadaires ou des poteaux. Ce qui permet aux utilisateurs d'un ordinateur portable ou d'un téléphone mobile compatible Wimax (prévus pour 2007 et 2008) de se connecter à internet sur une terrasse de café ou en pleine campagne.
Son avantage sur le wi-fi, technologie voisine et disponible aussi en intérieur, est qu'il offre un débit supérieur sur une distance plus longue (quelques dizaines de kilomètres). De quoi couvrir les zones les plus inaccessibles ou les moins peuplées non couvertes par l'ADSL (internet haut débit par le téléphone), soit 2 à 3 % des foyers français.
Résultat: l'idée séduit les collectivités locales. Elle intéresse aussi les opérateurs, désireux d'offrir de plus en plus de "nomadisme" à leurs clients, qui peuvent ainsi se connecter à internet où qu'ils soient. Le premier dépôt de candidatures, en octobre, avait donc remporté un franc succès, avec 175 demandes. Depuis, certains ont abandonné. Les autres se sont regroupés. Les candidats industriels ont créé des consortiums tandis que les collectivités locales se sont rangées sous la bannière des conseils régionaux.
*France Télécom, qui était candidat pour toutes les régions, n'a remporté que les licences pour la Guyane et Mayotte.
*Bolloré Télécom, consortium qui regroupe Bolloré, Hub Telecom (filiale d'Aéroports de Paris) et le télédiffuseur Antalis, a remporté douze des 49 licences régionales, notamment les plus convoitées: la Bretagne, le Languedoc-Roussillon, le Midi-Pyrénées, l'Aquitaine et le Rhône-Alpes.
*Le consortium Maxtel, qui regroupe les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône et l'opérateur Altitude Telecom, a remporté treize licences régionales.
*Le consortium HDRR (Haut Débit Radio Régional), qui est constitué de TDF, d'Axione, filiale de Bouygues, LD Collectivités et Naxos, filiale de la RATP, a remporté onze licences régionales.
*Six des quatorze conseils régionaux candidats (Corse, Alsace, Aquitaine, Bretagne, Bourgogne et Poitou-Charentes) ont également obtenu des licences.
En revanche, la SHD (Société du Haut Débit), consortium qui regroupe SFR, Neuf Cegetel et Canal+, n'a obtenu que deux licences, alors qu'elle était candidate dans toutes les régions métropolitaines, mais ces licences étaient très convoitées: Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
Pour faire son choix, l'Autorité de régulation des télécoms (ARCEP) a effectué son choix parmiles projets sur trois critères majeurs: leur contribution à l'aménagement du territoire en matière de haut débit, leur aptitude à favoriser la concurrence et le montant de la redevance que le candidat était prêt à payer.
Qu'est ce que le Wimax ?
Seulement disponible en extérieur, le Wimax peut par exemple prendre la forme d'antennes d'un mètre environ, accrochées à des lampadaires ou des poteaux. Ce qui permet aux utilisateurs d'un ordinateur portable ou d'un téléphone mobile compatible Wimax (prévus pour 2007 et 2008) de se connecter à internet sur une terrasse de café ou en pleine campagne.
Son avantage sur le wi-fi, technologie voisine et disponible aussi en intérieur, est qu'il offre un débit supérieur sur une distance plus longue (quelques dizaines de kilomètres). De quoi couvrir les zones les plus inaccessibles ou les moins peuplées non couvertes par l'ADSL (internet haut débit par le téléphone), soit 2 à 3 % des foyers français.
Résultat: l'idée séduit les collectivités locales. Elle intéresse aussi les opérateurs, désireux d'offrir de plus en plus de "nomadisme" à leurs clients, qui peuvent ainsi se connecter à internet où qu'ils soient. Le premier dépôt de candidatures, en octobre, avait donc remporté un franc succès, avec 175 demandes. Depuis, certains ont abandonné. Les autres se sont regroupés. Les candidats industriels ont créé des consortiums tandis que les collectivités locales se sont rangées sous la bannière des conseils régionaux.
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