L'animateur Guillaume Durand a indiqué hier sur Europe 1 qu'il attendait des propositions de France Télévisions pour faire un choix éventuel entre l'émission culturelle "Campus" qu'il anime sur France 2 et une émission politique sur i-TELE, chaîne d'information de la télévision numérique terrestre (groupe Canal+). "Choisir est un privilège, à condition qu'on en parle", a déclaré Guillaume Durand, interrogé sur la règle d'exclusivité que le groupe France Télévisions tente actuellement d'appliquer de façon stricte à ses principaux animateurs. Guillaume Durand assure qu'il n'a reçu aucun avertissement officiel du groupe dans ce sens. Il souligne qu'il a signé pour "Campus" un contrat "qui va jusqu'au mois de décembre" et que l'audience de l'émission est conforme à ce qu'avait fixé France Télévisions. Interrogé sur sa préférence pour la politique, Guillaume Durand a souligné que "Campus" serait sans doute amené à aborder la politique en année d'élection présidentielle, notamment par le biais de la présentation des livres politiques. Invité dans la même émission d'Europe 1, un autre animateur, Guy Carlier, partenaire de Marc-Olivier Fogiel dans l'émission "On ne peut pas plaire à tout le monde" (France 3), a indiqué qu'il ne suivrait pas ce dernier sur la chaîne M6. "M6 ne correspond pas à ce que j'ai envie de faire", a déclaré Guy Carlier. "Ce serait bien qu'à Canal+, cet espèce de royaume du foot, quelqu'un puisse faire des chroniques un peu écrites dans le cadre des soirées de foot. Je pense qu'on va vers cela. Je pense que je vais faire d'abord la Coupe du monde. Ensuite je resterai avec eux", a-t-il ajouté. "J'ai la volonté de le faire, ils ont la volonté, mais pour l'instant, rien n'est signé". Il a également indiqué qu'il comptait participer à des émissions classiques de foot, à la rentrée, sur Canal+. Guy Carlier avait arrêté ses chroniques sur France Inter à l'automne pour des raisons de santé. Le médecin ne l'autorisait à travailler que pour l'émission de France 3. Pour sa part, France Inter ne confirme pas son retour à la rentrée, pour des billets d'humeur.