Les ingrédients du thriller, la beauté des paysages de montagne et le charisme de la comédienne Marie Gillain se combinent dans "La voie de Laura" pour promettre un succès d'audience à ce téléfilm de TF1 particulièrement long (130 minutes) diffusé ce soir à 20h50 . Plutôt habituée au cinéma, la belle Marie Gillain se déclare séduite par un emploi qui est à la fois un rôle d'action et celui d'une mère prête à tout pour sauver son fils. Selon elle, les rôles d'action sont plus rares au cinéma. "C'était la première fois qu'on me proposait ce genre de rôle, qui plus est très sportif puisque cela se passe en haute montagne", déclare-t-elle. "J'aime les rôles d'action parce qu'il n'y pas de psychologie. Mais, en même temps, on sent qu'il y a quelque chose de sous-jacent qui porte le personnage dans sa détermination", ajoute-t-elle. Riche en péripéties,
"La voie de Laura" raconte l'histoire d'une jeune femme (Marie Gillain), guide de haute montagne et responsable d'un gîte rural, rattrapée par son passé vécu auprès de grands criminels. Les hôtes de son chalet ont-ils partie liée avec les voyous qu'elle a fréquentés autrefois ? Le scénario s'achève avec l'enlèvement de son fils par celui-là même avec lequel elle projetait de reconstruire sa vie et qui n'est autre que le chef d'une bande de trafiquants de drogue. "C'était aussi la première fois qu'on me proposait un vrai rôle de femme à part entière, puisque c'est le rôle d'une mère rattrapée par un passé douloureux, mais qui se démène comme elle peut pour sauver son enfant", explique Marie Gillain.
"La voie de Laura" se présente en deux parties de 65 minutes, qui seront diffusées successivement au cours de la même soirée. "La première partie nous a servi à présenter les personnages, tandis que la deuxième s'apparente davantage à une course-poursuite", note Denis Karvil, qui a produit le film avec Pierre Roitfeld, et qui joue le personnage de Denis, l'un des hôtes du gîte soupçonné par Laura. "La première partie est davantage dans le style d'Agatha Christie avec plusieurs méchants potentiels innocentés tour à tour, tandis que la deuxième est davantage dans le style d'Alfred Hitchcock", avec des courses haletantes en montagne, où les méchants traquent les gentils, explique Philippe Caroit, qui incarne le fourbe Jérôme. Aux courses-poursuites avec échange de coups de feu et tirs d'arbalète, s'ajoute le suspense d'escalades périlleuses et de vols en parapente qui donnent à ce téléfilm un petit côté "James Bond".
Le réalisateur Gérard Cuq souligne les difficultés techniques de ce tournage en avril 2005 dans un petit village pyrénéen: "sur l'ensemble du tournage, il n'a fait vraiment beau que trois jours. Nous avons eu des tempêtes de neige. Nous n'étions jamais sûrs de pouvoir tourner toute la journée".
(diffusion sur TF1 à 20H50).