La grève du personnel d'antenne des 49 stations locales (PARL) du réseau France Bleu de Radio France a été largement suivie selon les syndicats et à 36,51% selon la direction. Selon les représentants de la CFTC de Radio France, premier syndicat à avoir appelé à une grève de 24 heures des PARL, notamment pour des revendications salariales, la grève a été "très largement" suivie et la totalité des animateurs titularisés ont cessé le travail dans plusieurs stations du réseau. Pour sa part, la CGT, qui avait également appelé à la grève, estime que 80 à 90% des animateurs titulaires ont cessé le travail et que la grève a été un "succès". De son côté, la direction estime que 88 animateurs sur 241 sont "présumés grévistes", soit 36,51%. Selon les syndicats, aucune séance de négociation ne s'est tenue mardi avec la direction. Les syndicats CGC, CGT, CFDT, CFTC et SNFORT du réseau local de Radio France ont appelé le 28 février l'ensemble des PARL à cesser le travail le 6 mars pour une durée indéterminée. Ils demandent notamment pour les PARL une indemnité de fonction pérenne d'un montant de 250 euros mensuels, un engagement écrit de la direction pour aborder le problème des droits d'auteur et une revalorisation de la grille salariale. Ils demandent aussi à la direction de faciliter le passage à temps plein "qui permettra la mobilité". Par ailleurs, selon la CFTC, de nombreux PARL envisagent de venir à Paris le 8 mars, dans le but d'occuper une partie des locaux de la Maison de la Radio. On s'attend d'autre part qu'une partie du personnel se joindra mardi à la grève des PARL, pour répondre à l'appel lancé par plusieurs syndicats, qui ont notamment invité les journalistes à des actions de protestations contre le contrat de première embauche (CPE).