La société européenne Arianespace a de nouveau obtenu des comptes à l'équilibre en 2005, grâce à une activité soutenue qui devrait se poursuivre en 2006, a assuré mercredi son directeur général Jean-Yves Le Gall lors de la présentation des voeux à la presse. Le groupe, numéro un mondial du lancement de satellites commerciaux, a dégagé "un résultat de quelques millions d'euros" pour un chiffre d'affaires de 1,050 milliard d'euros, a détaillé son directeur général. Quant à Starsem, la filiale euro-russe qui assure la commercialisation et l'exploitation du lanceur Soyouz sur le marché international, son c.a s'est établi à "une centaine de millions d'euros", avec un résultat estimé à un million d'euros. Après avoir essuyé trois années de pertes, la société qui compte parmi ses actionaires le Cnes (Centre national d'études spatiales) et le groupe européen EADS, était sortie du rouge en 2003 et avait enregistré en 2004 un bénéfice de 8,3 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 657 M EUR. "Les difficultés sont définitivement derrière nous. En 2005, Arianespace a retrouvé son rythme de croisière", s'est félicité M. Le Gall, qui compte "rester numéro un au plan commercial". La société a actuellement un carnet de commandes de 42 satellites à lancer, dont 37 pour Ariane 5 et 5 pour Starsem, a-t-il indiqué. A plus long terme, la société européenne compte atteindre 10 lancements en 2010, avec "5 à 6 tirs d'Ariane 5, 2 à 3 de Soyouz et 1 à 2 de Vega" (le futur peit lanceur européen), a souligné M. Le Gall. En 2005, le groupe a lancé 5 Ariane 5 et 3 Soyouz, qui ont mis en orbite un total de 11 satellites, "soit plus que tous nos concurrents réunis", a rappelé son directeur général. Et pour l'année en cours, "l'activité opérationnelle sera aussi dense que celle de 2005", avec le tir de 5-6 Ariane et de 3 Soyouz, a-t-il réaffirmé. Le prochain vol sera celui d'une Ariane , le 21 février (lancement double Spainsat/Hotbird VII A).
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