Le magazine "Envoyé spécial" de France 2 a réfuté jeudi les accusations du maire de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Claude Pernès (UDF), qui avait accusé une équipe de cette émission d'avoir aggravé des troubles dans sa ville. "La direction du magazine réfute tout lien entre les violences dans la ville de Rosny-sous-Bois et la présence d'une équipe d'+Envoyé spécial+", ont indiqué dans un communiqué Guilaine Chenu et Françoise Joly, rédactrices en chef et responsables du magazine "Envoyé spécial". Mercredi soir, M. Pernès avait annoncé avoir envoyé à France 2 et au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) une lettre de demande d'explications en raison de "la présence de journalistes sous la protection des jeunes en amont et durant le premier incendie grave" sur sa commune. Les "méthodes des journalistes en question (...) participent à aggraver, voire à provoquer les troubles", disait-il dans sa lettre. Jeudi matin, la directrice de l'information de France 2 Arlette Chabot s'est dite "consternée" par ces accusations. Dans son communiqué publié jeudi soir, la direction d'"Envoyé spécial" a affirmé que ses journalistes n'avaient "ni vu ni filmé d'édifice public attaqué par des jeunes émeutiers". Les journalistes du magazine, qui suivaient des jeunes sur le terrain, les ont "à plusieurs reprises" mis en garde "en leur précisant qu'ils cesseraient de filmer s'ils faisaient acte de violence contre des personnes ou des biens", selon le communiqué. "Ces mises en garde verbales figurent dans nos rushes", a souligné la direction du magazine.
Rédaction
11 novembre 2005
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