TF1
 

Rédaction
2 novembre 2005

Avec "Carla Rubens", fiction inédite qui sera diffusée à partir de 20H50 sur TF1, la comédienne Alexandra Vandernoot endosse un rôle taillé sur mesure avec l'ambition de devenir une nouvelle héroïne de série récurrente de la chaîne. Ex-policière, la belle Carla Rubens a une double casquette. A la tête d'une fondation d'équithérapie (thérapie avec des chevaux) pour adolescents en difficultés, elle est aussi enquêtrice pour des compagnies d'assurance. Appelée en mission, elle troque ses jeans, queue de cheval et fourche de palefrenière pour les tailleurs chics, brushings impeccables et matériel high-tech d'employée modèle de la CEI (Compagnie d'enquête et d'investigation). Sa mission mercredi soir: faire la lumière sur le meurtre d'une riche héritière, PDG des Parfums Férol, assassinée dans sa luxueuse villa de la Côte d'Azur et titulaire d'une énorme assurance-vie de 9 millions d'euros. Carla Rubens enquêtera parallèlement au policier Costa (Richard Gotainer), un ex-collègue, et se fera aider par un ancien pensionnaire de sa fondation, Charly Benito (Jérémie Covillault). Soupçonnant l'entourage de la victime, elle interrogera notamment la mère (Andréa Ferréol) et le mari (Philippe Caroit), un ex-skipper répondant au nom caricatural de Franck de Kermadec. Ce pilote, intitulé "Parfum de crime" (90 minutes), est une affaire de famille. Il est réalisé par le mari d'Alexandra Vandernoot, Bernard Uzan qui a également cosigné scénario original, adaptation et dialogues. L'épisode est en outre produit par le couple. Sélectionné après des essais, leur enfant, Léo Uzan, joue le rôle de Zac Rubens, le jeune fils de l'héroïne. Alexandra Vandernoot "avait envie de participer à une série récurrente, pour autant il lui fallait un rôle qui lui corresponde", explique Bernard Uzan, qui s'est inspiré du film "L'affaire Thomas Crown" (1968), où Faye Dunaway, enquêtrice pour les assurances, tente de piéger le banquier-cambrioleur Steve McQueen. "Une fois l'écriture finalisée, nous souhaitions rester maîtres de notre projet" et avons décidé de le produire, ajoute le réalisateur, qui a voulu un film "lumineux", avec de "belles voitures", tourné sur la Côte d'Azur, "région fantastique pas assez exploitée". Un deuxième épisode est "déjà en écriture" mais "la suite dépendra de l'accueil du pilote" par les téléspectateurs, indique Bernard Uzan. L'originalité de "Carla Rubens", polar où l'intrigue est résolue par une enquêtrice privée, tient dans ce métier peu connu de détective pour les assurances. Le reste est sans surprise. Si les images sont effectivement lumineuses et les voitures belles, si la mise en scène compte de bonnes idées, si l'héroïne grimpe le long des murs avec une panoplie d'agent secret, si les comédiens font globalement bien leur travail, le tout manque de rythme et l'histoire est convenue. Le générique donne même une impression de déjà-vu: avec un écran partagé en trois, où se succèdent des images de roulette de casino ou de conduite automobile, il rappelle celui de la série-culte "Amicalement vôtre".

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