La présidente d'Alcatel Alenia Space, Pascale Sourisse déclare qu'il reste encore 400 millions d'euros à trouver pour le financement du programme du système européen de navigation par satellite Galileo, dans un entretien au Figaro . "La phase de développement des premiers satellites exige un financement d'environ 1 milliard d'euros. L'Agence spatiale européenne et la Commission européenne ont apporté 600 millions d'euros. Il reste encore 400 millions à trouver", déclare-t-elle. "Les discussions sont difficiles car un accord exige l'unanimité de toutes les parties", ajoute Mme Sourisse. La mise en service de Galileo est prévue fin 2010, affirmait en juillet le vice-président exécutif de l'équipementier télécoms français Alcatel, Olivier Houssin. "Les négociations sont en cours pour définir une répartition équilibrée des responsabilités" entre les différents pays parties au programme, selon Mme Sourisse, qui ajoute qu'il "est urgent qu'un accord soit trouvé. J'espère que nous pourrons conclure avant la fin de l'année". La Commission européenne a retenu fin juin l'offre commune des consortiums iNavSat --réuni autour d'EADS (aéronautique et défense) et de Thales (électronique)-- et Eurely --réuni autour d'Alcatel (équipementier en télécommunications) et Finmeccanica (aéronautique et défense)-- pour devenir concessionnaire de Galileo. Le concessionnaire aura non seulement la charge d'exploiter Galileo pendant 20 ans mais aussi d'en tirer des recettes commerciales sur des modèles à inventer. Le GPS américain, que Galileo devrait concurrencer, est en effet gratuit pour l'utilisateur. Concernant la consolidation du secteur spatial européenn, la présidente d'Alcatel Alenia space, issue de la fusion des activités spatiales d'Alactel et Finmeccanica, déclare qu'il "n'y a pas de discussions actives avec EADS", sans plus de précisions.
Rédaction
25 septembre 2005
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