La direction de Radio-Canada/CBC a décrété lundi un lock-out de 5.500 de ses employés à la suite d'un conflit social, une mesure qui affecte principalement la programmation anglophone de la société nationale de radio et télévision dans l'ensemble du pays. La mesure est entrée en vigueur lundi à minuit une. Elle touche 5.500 journalistes, réalisateurs, techniciens et employés de Radio-Canada/Canadian Broadcasting System, affiliés à la Guilde canadienne des médias (GCM), qui ne peuvent plus travailler. Le conflit ne touche pas les employés de la société au Québec et dans les régions francophones du Nouveau Brunswick, qui ne sont pas représentés par la Guilde. Il porte notamment sur le statut des personnels et en particulier sur la volonté de la direction d'avoir davantage recours à des contrats temporaires plutôt qu'à des embauches permanentes. Dans un communiqué, la direction de Radio-Canada s'est déclarée "déçue" d'avoir eu recours à une mesure de lock-out, soulignant qu'elle avait dû tenir compte dans ses propositions au syndicat des "pressions commerciales" pesant sur la société. Elle a affirmé sa volonté de continuer à assurer sa diffusion avec ses 10% d'employés non-syndiqués, essentiellement du personnel d'encadrement. Les auditeurs canadiens ont ainsi découvert des voix et des visages peu familiers en écoutant la radio ou en allumant leurs téléviseurs lundi matin.
Rédaction
15 août 2005 à 02h00
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