La France et l'Allemagne veulent élaborer une "position commune" sur le programme Galileo, après l'acceptation de l'offre commune des deux consortiums en compétition, a annoncé lundi le ministère des Transports dans un communiqué. Les ministres français et allemand des Transports, Dominique Perben et Manfred Stolpe, se sont rencontrés en marge de la réunion des ministres européens des Transports à Luxembourg. Ils "ont convenu de faire avancer ce dossier essentiel en termes de politique industrielle et de recherche", a précisé le communiqué. "Des contacts de haut niveau seront pris rapidement afin d'élaborer une position commune franco-allemande". L'Allemagne, qui veut un retour suffisant pour son industrie, se montrait depuis le début sceptique à l'idée d'une fusion. S'il s'est félicité lundi d'une décision favorable au "contribuable", M. Stolpe a réitéré les exigences de son pays. "En tant que plus gros contributeur au projet Galileo, l'Allemagne n'est pas intéressée seulement à une exploitation rentable du système mais aussi à une participation équitable de l'industrie allemande", a-t-il rappelé dans un communiqué. "Nous demeurons donc intransigeants dans notre exigence d'un bénéfice industriel convenable de la mise en place et l'exploitation de Galileo pour l'Allemagne", a-t-il dit. Après deux tentatives infructueuses, l'Europe a trouvé lundi un concessionnaire au système européen de navigation par satellite Galileo, retenant l'offre commune des consortiums réunis autour d'EADS (aéronautique et défense) et de Thales (électronique) d'une part, de l'autre d'Alcatel (équipementier en télécommunications) et Finmeccanica (aéronautique et défense).
Rédaction
28 juin 2005
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