Le «Droit de savoir» met ce soir les pieds dans le plat ! Durant quatre mois, le journaliste Thomas Chagnaud a mené une minutieuse enquête pour savoir si, comme les médias l'avaient révélé fin 2004, les conditions d'hygiène étaient aussi déplorables que cela dans les restaurants. Equipé d'une caméra cachée, il a débuté sa «tournée» dans les lieux les plus surveillés par les policiers et les services sanitaires : les repaires de la «gastronomie» chinoise si souvent fustigés. Une réputation qui avait déjà valu aux membres de cette communauté un reportage choc dans «Envoyé spécial». La démonstration est tout aussi implacable dans le sujet de Thomas Chagnaud. Les «affaires chinoises» constituent, donc, le hors-d'oeuvre de son enquête. Rendez-vous dans ce qu'il est convenu d'appeler un «appartement-raviolis» de Paris. Entassées dans une pièce minuscule où elles cohabitent, cinq personnes en situation irrégulière font dans ce taudis leur petite cuisine pour fournir en produits divers les restaurateurs. Sur le vif, on suit une descente de police dans cet atelier nauséabond. Au menu : de la farce à raviolis moisie, des crevettes pourries, de la viande séchée qui pend à la fenêtre et de vieux navets prêts à être distribués dans les assiettes. Sans parler de la brochette d'insectes qui rampent volontiers dans les congélateurs.
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