Les ouvriers et employés administratifs de Radio France ont entamé lundi leur troisième semaine de grève, pour réclamer un rattrapage salarial pour les plus bas salaires dans le cadre de la convention collective, tandis que la direction veut négocier sur un "nouvel instrument salarial" (NIS). Les deux parties, qui s'étaient rencontrées vendredi sans trouver d'issue au conflit, ne se sont pas rencontrées de tout le week-end et lundi matin, aucune nouvelle rencontre n'était prévue, a-t-on appris de sources concordantes. Une assemblée générale était en cours à la mi-journée. La grève, entamée le 4 avril à l'appel des syndicats CFDT, CFTC, CGT, SNORT et SUD, pour obtenir une augmentation salariale de 310 points d'indice, soit 269,40 euros par mois, pour les plus bas salaires du groupe, perturbe les programmes de certaines des antennes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture, France Musiques et le réseau local France Bleu). Le mouvement se traduit aussi par des annulations de concerts de l'Orchestre national de France, l'une des formations musicales du groupe. Bien que les musiciens ne soient pas en grève, la tenue des concerts est notamment entravée par la grève des régisseurs et des agents de sécurité. Selon la direction, sur 1.398 collaborateurs prévus lundi matin au tableau de service au sein des personnels techniques et administratifs (PTA), il y avait 71 grévistes, soit un taux de participation de 5,08%. Pour le réseau France Bleu en régions, la direction faisait état d'un taux de participation de 0,77% et pour les personnels des antennes des radios locales de 0,49%. Les syndicats n'avaient pas communiqué de chiffre de leur côté à la mi-journée.
Rédaction
18 avril 2005
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