L'animateur Stéphane Bern fête les cinq ans du "Fou du Roi" devenu l'une des émissions phares de France Inter avec plus de 1,8 million d'auditeurs/jour, alors que l'arrivée du spécialiste des royautés sur la radio publique avait provoqué une polémique interne. "Il y a cinq ans, mon accueil ressemblait un peu à une douche froide. Je me souviens de protestations affichées dans les couloirs de France Inter", se souvient Stéphane Bern dans un entretien à l'AFP. "J'ai dû apprivoiser la maison et le public", ajoute l'animateur qui savoure son succès quotidien entre 11h et 12h40. Stéphane Bern - qui a débuté sa carrière sous le signe de la complaisance pour les people et les têtes couronnées - a fait sur France Inter, avec "Le Fou du Roi", de l'irrévérence et de l'impertinence, son fonds de commerce. Avec un collège de chroniqueurs dont Guy Carlier, les journalistes Bruno Masure, Isabelle Giordano, Patrice Carmouze, Joëlle Goron, Eric Neuhoff, Michèle Fitoussi et Stéphane Guillon, sont quelques uns des pensionnaires de l'émission autour d'un invité issu de l'actualité. "+Le Fou du Roi+ est une émission respectée. Je veux avant tout remercier le public pour ces cinq ans de fidélité", dit encore Stéphane Bern qui estime que France Inter lui a permis de se "désenclaver". "France Inter a révélé en moi ce qui il y a de plus mordant, caustique, avec un sens assumé de l'autodérision", ajoute M. Bern qui, au passage, a changé de style vestimentaire et de coiffure. "Avant, j'avais la volonté inconsciente d'être lisse", dit-il, indiquant que "la liberté de ton que permet France-Inter donne aussi le sens des responsabilités". Stéphane Bern qui collabore à plusieurs journaux dont "Le Figaro Magazine", anime aussi sur Canal + la quotidienne "20h10 pétantes" dont la 300e a été fêtée le 16 février.