Michèle Cotta, directrice générale de France 2, indique dans une interview à l'hebdomadaire "Le Point" de ce jour que ce poste lui apporte "90% d'emmerdes et 10% de plaisir. L'un des plus bas taux de plaisir de (sa) carrière". Interrogée sur la réforme de l'information attendue avec l'arrivée d'Olivier Mazerolle à la tête de la rédaction, et notamment pourquoi elle a "tardé" à engager une telle réforme, Michèle Cotta précise: "Si j'avais attaqué de front, je ne serais plus là aujourd'hui. S'il y a de gros problèmes dans cette rédaction, nous avons aussi recensé 50 individualités formidables". Elle ajoute en outre, en réponse à une question sur "l'absence de prises de risques" que lui reprocherait Matignon, selon Le Point: "Je ne dois pas mon poste à Matignon. Ensuite, ma priorité portait sur l'après-midi. Enfin, à mon poste, je ne risque rien, en effet... sinon de faire des catastrophes!" Michèle Cotta est confrontée actuellement à une baisse générale d'audience de la chaîne, récemment passée sous la barre symbolique des 20% et à une panne d'audience des journaux (particulièrement le "13H00"), ainsi qu'aux critiques sur la programmation des après-midi avec la suppression de "La chance aux chansons" de Pascal Sevran.
Rédaction
23 mars 2001
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