Canal+ se félicite du bon score d'audience remporté par la fiction française "93 rue Lauriston" diffusée le 14 décembre, qui a été plébiscitée par les abonnés et figure, indique-t-elle, parmi "les meilleurs prime time" de la chaîne cryptée depuis la rentrée, hors football. Cette fiction de Denys Granier-Deferre sur la gestapo française a obtenu un score de 25,9% de parts d'audience (sur les 4 ans et plus) avec 1.280.000 abonnés, souligne Canal+, citant des chiffres Médiamétrie. Fabrice de la Patellière, directeur de la fiction française de la chaîne, a estimé ce score "très encourageant" alors que Canal initie une nouvelle politique de fictions françaises sur des sujets dérangeants. Actuellement, a indiqué Fabrice de la Patellière à l'AFP, une autre fiction "Nuit noire" est en tournage, réalisée par Alain Tasma et écrite par Patrick Rotman sur la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris, réprimée dans le sang. "France 3 a décidé de nous rejoindre sur le projet pour une deuxième diffusion", a-t-il déclaré à propos de ce téléfilm d'un budget global de presque 4 M EUR (dont 2,5 M EUR en apport de Canal+). La diffusion sur la chaîne cryptée est prévue pour 2005 (production Cipango). Un troisième sujet sur le Service d'Action Civique (SAC) est actuellement en écriture avec Hugues Pagan et Claude Angéli, rédacteur en chef du Canard Enchaîné (production CAPA). Un quatrième projet est aussi en écriture avec Dan Frank sur l'affaire du "Rainbow Warrior" (production Scarlett). "On ne cherche pas forcément à faire des révélations, mais on veut être crédible. On fait assez peu de films et on a envie de se démarquer. On a envie de proposer une fiction différente, audacieuse sur des sujets ayant une résonance politique, parce que les autres chaînes sont un peu gênées aux entournures sur de tels sujets", a encore expliqué Fabrice de la Patellière. Il précise que les producteurs et les scénaristes s'entourent de professionnels comme conseillers techniques, et que le souci constant est d'être "rigoureux". Canal+ consacre un budget annuel de quelque 10 M EUR à la fiction française.
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