Toutes les conditions sont désormais remplies pour que les 25 Etats membres de l'UE donnent leur ultime feu vert au déploiement de Galileo, le futur système européen de navigation par satellite, estime la Commission européenne dans une communication adoptée mercredi. "Toutes les conditions sont réunies" pour que les Etats membres "confirment le passage irrévocable aux phases de déploiement et d'exploitation" de Galileo, et "s'engagent" à apporter les financements publics nécessaires, estime la Commission. Ce feu vert définitif est attendu pour le mois de décembre, à l'occasion d'une réunion des ministres des Transports de l'UE. Pour la Commission, "la viabilité commerciale de l'exploitation du système grâce à la perception d'importants revenus" a notamment été confirmée par les offres reçues des deux consortiums privés candidats à la concession de Galileo, Eurely (Alcatel/Finmeccanica/Vinci principalement) et iNavsat (EADS/Thales/Inmarsat). Les ministres des Transports de l'UE avaient donné leur feu vert à Galileo le 26 mars 2002, après de longues et difficiles tractations, en posant toutefois plusieurs conditions comme la confirmation d'un engagement substantiel du secteur privé dans le financement du système. Or iNavsat et Eurely se sont tous les deux engagés à fournir environ 1,4 milliard d'euros pour décrocher la concession, en comptant sur les recettes commerciales de Galileo pour rembourser leur mise. Selon Bruxelles, le marché mondial des produits et services liés à la navigation par satellite est en train d'exploser et devrait avoisiner les 300 milliards d'euros à l'horizon 2020, avec quelque 3 milliards de récepteurs en fonction dans le monde, selon la Commission. "La baisse des prix" des récepteurs est en train de rendre leur usage "aussi banal" que celui de la montre, l'appareil photo ou du téléphone portable, souligne la Commission.
Rédaction
7 octobre 2004
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