Gilles Schneider, nommé début juin directeur de France Inter en remplacement de Jean-Luc Hees, a indiqué sur cette radio qu'il souhaitait "évidemment" y "préserver un espace de liberté". "Est-ce qu'on veut préserver un espace de liberté? Evidemment", a déclaré M. Schneider, faisant référence à une pétition signée par plus de 120 personnalités exprimant leur "inquiétude" après "l'éviction" de M. Hees et de Pierre Bouteiller, ex-directeur de France Musiques, par le nouveau Pdg de Radio France, Jean-Paul Cluzel. "La maison va très bien. Quand on se promène dans les couloirs, on n'a pas l'impression de cette ébullition. En interne, je peux vous dire qu'on apprécie moyennement certaines initiatives", a-t-il affirmé. "Je ne crois pas que France Inter est une citadelle assiégée par les ennemis du pluralisme ou quoi que ce soit (...) Il y a une continuité", a-t-il indiqué, assurant qu'il avait "les meilleurs rapports, encore aujourd'hui", avec M. Hees qui a fait de France Inter "quelque chose de formidable". M. Schneider est "en train de réfléchir" à la grille de programmes de la radio. "Je veux m'inscrire dans la continuité, garder justement cet espace de liberté, garantir à France Inter son âme (...) La nouvelle grille, ce sera à doses homéopathiques des petits changements", a-t-il expliqué. Concernant l'audience de la radio que M. Cluzel a récemment qualifiée de "véritable problème", M. Schneider a déclaré que France Inter était "une équipe qui peut gagner". Evoquant son prédécesseur, "un homme qu'(il) respecte" et "un ami", M. Schneider a estimé que, si M. Hees venait "demain matin faire de l'antenne à Inter", ce serait "formidable".
Rédaction
21 juin 2004 à 01h00
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