Le glossaire du numérique

16/9

16/9 — (soit un rapport de 1,78:1 entre largeur et hauteur de l'écran) est le format retenu pour la plupart des téléviseurs récents, ainsi que pour les televiseurs TVHD. Il correspond à un format d'écran plus large que le classique 4/3 (rapport 1,33:1), permettant ainsi d'avoir une représentation d'œuvre à des formats de projection cinématographiques « larges » (généralement 1,66:1, 1,85:1 ou 2,35:1) en réduisant les inconvénients : * lorsque l'on veut conserver l'image originale du film, les bandes noires horizontales supérieure et inférieure sont plus petites qu'avec le 4/3 ; * lorsque l'on coupe des bords gauche et droit de l'image (système pan & scan) pour utiliser le maximum de surface de l'écran, on enlève moins d'image qu'avec le 4/3. Notons que le format 16/9 ne correspond à aucun standard cinématographique. Le 16/9 peut donc reproduire les films tournés au format 1,66:1 ou 1,85:1 qui représentent l'essentiel de la production cinématographique, avec des bandes noires de grande largeur (à gauche et à droite dans le cas du 1,66:1, en haut et en bas dans le cas du 1,85:1), ou bien en coupant peu. Les films tournés en 21/9 Cinémascope (2,35:1) auront donc toujours des bandes noires en haut et en bas, quoique nettement plus fines que sur un téléviseur 4/3, ou seront amputés sur les côtés (pan&scan). De même, les films au format dit « standard », films muets, films parlants d'avant les années 1960 et films récents par choix artistique, tournés respectivement aux formats 1,33:1 et 1,375:1, présenterons des bandes noires sur les côtés gauche et droits, si l'on veut respecter leurs format et cadrage d'origine.

3D television

La télévision en 3D c'est la TV en 3 dimensions grâce à une technologie qui permet de visionner des contenus en 3D sur des écrans spécifiques et via des réseaux « fibre », câble ou satellite : après les technologies basées sur des lunettes anaglyphes ou polarisées, on pourra, dans un futur proche, découvrir chez soi la TV 3D sans lunettes... Aujourd’hui, des images en TV HD 2D demandent un débit de 10/15 mégabits/seconde. Demain, la TV 3D nécessitera un débit minimum de 50 à 90 mégabits/seconde afin de restituer en simultané les 9 images HD nécessaires. Avec la fibre optique et la 3G/3G+ sur le mobile, le câble et le satellite la technologie TV 3D sera utilisable sur tous types d’écran : mobiles, cadres photos, écrans de PC, téléviseurs etc... La Télé en 3D pourrait être disponible sur mobile à l’horizon 2008 et sur les téléviseurs d’ici 2011/2012...

3G

Le terme 3G désigne la technologie UMTS. La dénomination "x"G (G pour Génération) correspond aux générations successives des réseaux de téléphonie mobile. C'est un moyen simple permettant au grand public de se retrouver dans les évolutions. 1G = Premiers terminaux sans-fil apparus dans les années 70/80. 2G = Technologie GSM - débit de 9,6 kb/s 2,5G = Technologie GPRS - débit de 20 kb/s 2,75G = Technologie EDGE - débit de 130 kb/s 3G = Technologie UMTS - débit de 250 kb/s

4:2:2 Profile@Main Level

Profil de compression vidéo normalisé à l'échelle internationale, faisant partie de la norme MPEG-2. Il permet d'échantillonner la luminance et la chrominance à un taux de 4:2:2 à une résolution maximale de 720 x 608 pixels et de transférer des données à un débit pouvant atteindre 50 Mbits/s (5,96 Mo/s). Ce profil est utilisé pour la distribution haute qualité et pour l'archivage. Voir aussi MP@ML.

4K

Le 4K est un format d'image numérique de très haute définition, de 4096 pixels de largeur (1K = 1024 pixels de largeur). Ce terme, utilisé à tord par les fabricants de téléviseur, a été remplacé par l'appellation Ultra High Definition (Ultra HD) pour les écrans proposant une définition de 3840 x 2160 pixels.
Résolutions écrans TV

8PSK

C’est une modulation octophase pro qui offre un rendement de 20 à 30 % par rapport au QPSK. Il n’y a pour l’instant que des terminaux pro ( Scopus , Newtec , etc … ) qui peuvent la décoder. La norme DVB-S spécifiait les procédés de modulation QPSK (" quadrature-phase-shift-keying ") et de correction d'erreur directe " convolutional / Reed-Solomon ". La nouvelle norme DVB-S2 permet, en plus du procédé QPSK, d'avoir 3 bits par symbole en modulation 8PSK à un débit de transmission d'environ 80 Mbits par seconde. Après l'expérimentation complète de sept options potentielles, soit plus d'un million de simulations en Gbits et près de 40 000 jours d'utilisation d'ordinateur, le groupe technique a finalement opté pour le code LDPC (Low Density Parity Check) comme code FEC.

A/V (Switching)

Expression anglaise visant à définir le dispositif éléctronique qui permet à l'utilisateur de raccorder plusieurs sources Audio/Vidéo et de les sélectionner. On peut la traduire par sélecteur Audio/Vidéo. Désigne l'entrée qui permet de raccorder une source externe au téléviseur.

AAC

L'AAC (Advanced Audio Coding) est un algorithme de compression développé par un consortium au sein duquel se retrouvent l'institut Fraunhofer (le père du MP3), Sony ou encore Dolby. Effectivement, l'AAC est sans aucun doute le format d'algorithme de compression le plus efficace. Contrairement au MP3 et au WMA, il ne s'appuie pas sur le MPEG-1 mais sur le MPEG-4 (format à l'origine du DivX). Ce choix semble avoir porté ses fruits puisque cela lui permet de disposer d'un meilleur compromis entre le taux de compression et la qualité sonore. Ainsi en AAC, on obtient l'équivalent d'une qualité CD audio avec un débit de seulement 96 kbps. À cela s'ajoute, comme pour le WMA, des propriétés de gestion des droits d'auteur (DRM) et la possibilité de gérer des sons sur 48 canaux différents, ce qui le rend apte à encoder des DVD audio ou vidéo en conservant la spatialisation sonore d'origine (les six canaux du Dolby Digital par exemple), bien que cette possibilité ne soit pour l'heure pas vraiment exploitée.

AC 3

Standard audio pour 5.1 canaux approuvé pour la télévision numérique. AC-3 offre une qualité audio numérique de qualité avec un débit de 384 kbt/s : il fournit cinq canaux de pleine largeur de bande: Gauche, Droite, Centre, Arrière (ou côté) gauche, Arrière (ou côté) droit, plus un caisson d'extrêmes graves, LFE, (effets de basse fréquence), pour un total de 5.1 canaux. AC-3 est un membre de la famille de systèmes de son développés par Dolby Labs.

Accès (conditionnel)

Accès (conditionnel) a un programme, une chaîne ou un bouquet en payant le prix nécessaire à leur décryptage. Il est souvent limité aux habitants d'un pays ou d'un ensemble de pays. Le contrôle d’accès ou accès conditionnel (Conditional Access) est toute mesure techniqueet/ou dispositif qui fait dépendre l’accès à un service protégé et sous une formecompréhensible, d’une autorisation individuelle préalable. A cette fin, le flux de données estcrypté du côté de l’émetteur, opération qui peut se présenter à différents niveaux. C’est d’une part tout le flux de données transport qui peut être crypté, mais le cryptage peut aussi se faire au niveau du Packeted Elementary Stream. Les récepteurs numériques doiventcontenir des données spéciales de contrôle pour le décryptage. La notion de système CA(CAS) ne caractérise pas seulement la procédure technique du cryptage en tant que tel,mais aussi les services administratifs liés à l’accès conditionnel, à savoir la réception desdemandes des abonnés, la gestion des abonnements ainsi que le contrôle de l’autorisation.

ADR

Astra Digital Radio : système de transmission de radios numériques, diffusées en sous-porteuses audio des programmes analogiques. Ce système a été développé par Astra. La réception de ces radios s'effectue à l'aide d'un récepteur spécifique.

ADSL

(Anglais : Asymmetrical Digital Subscriber Line).(Français : Ligne asymétrique numérique) Technologie capable de transporter plusieurs mégabits par seconde sur les deux fils de cuivre du téléphone. Les données peuvent être transmises jusqu'à 8 Mbits/s en téléchargement. En France, France Telecom commercialise son offre de base avec un débit de 512 Kbps pour la réception des données et de 128 Kbps pour l'envoi. ADSL 2+ : Il s’agit d’une technologie DSL, passant donc par la ligne téléphonique, qui permet d’atteindre des débits de l’ordre de 25 Mbits/s en réception et 1 Mbits/s en émission. La distance entre votre prise et le répartiteur est déterminante : il faut en effet être situé à moins de 2 kilomètres pour pouvoir profiter de cette nouvelle technologie.

AES/EBU

Désigne un mode de transmission électrique. C'est une excellente liaison numérique que l'on ne trouve généralement que sur des appareils (sources, processeurs et convertisseurs) de très haut de gamme. Les signaux audio sous forme numérique, quand ils ne sont pas compressés, sont transmis sous forme de flux binaire continu (par opposition à une transmission par paquets) entre deux équipements. Afin de faciliter l'interconnexion des équipements, plusieurs organismes de normalisation et de standardisation ont préconisé divers formats de transfert des flux numériques de données audio. Parmi ces organismes de normalisation, on trouve notamment : l’ Audio Engineering Society (AES) et l’ European Broadcasting Union (EBU ou Union européenne de radio-télévision : UER). Le standard dit AES/EBU qui correspond à une interface audionumérique à deux canaux. Cette interface est monodirectionnelle ; elle définit une liaison entre un émetteur et un récepteur. Sa version symétrique (au sens électrique) utilise une paire de conducteurs : elle correspond au standard AES3. Une variante de ce standard porte le numéro « AES-3id » ; elle correspond au même type de liaison, mais sur câble coaxial, et donc non symétrique. Cette variante concerne essentiellement le contexte de la télédiffusion. Dans le même contexte, le signal audio est naturellement véhiculé conjointement au signal vidéo.

AFC

Voir CAF.

Algorithme de compression audio

Il faut en premier lieu rappeler qu'un CD audio exploite des données non compressées. La musique est numérisée sur sa surface au rythme de 44100 échantillons par secondes, chacun de ces échantillons étant codé sur 16 bits (2 octets) et en stéréo. Cela donne un total de 176 ko pour une seconde de musique, ou environ 10 Mo pour une minute. Même si le haut débit est de mise chez un nombre croissant d'internautes, les sites vendant de la musique en téléchargement ne peuvent se permettre de proposer des chansons de quatre minutes de 40 Mo. Les formats de compression permettent de diviser cette quantité de données par un facteur variant de 8 à 15, avec une perte de qualité minime, voire nulle. Tous ces algorithmes de compression fonctionnent sur le même principe : éliminer les fréquences que l'oreille humaine ne perçoit pas du tout, ou très peu, et niveler les fréquences proches les unes des autres à des valeurs identiques de façon à accroître la compression. Ce sont des algorithmes dits "destructifs". Autrement dit, la conversion d'un fichier audio compressé à partir d'un CD audio à nouveau en format CD audio, les données résultantes ne seront pas les mêmes que celles du fichier originel. Selon les formats et les besoins, la compression pourra être plus ou moins importante. Elle est définie par ce que l'on appelle le débit, c'est-à-dire le flux d'informations par seconde de musique. Il peut osciller de 32 kbps (kilobits par seconde) à 320 kbps.

Alimentation

Partie d'un récepteur ou de tout autre appareil qui permet de fournir du courant indispensable au fonctionnement de celui-ci.

Amos

Non du satellite exploité par Israël, à 4° Ouest et qui dessert, pour l'Europe, particulièrement la Hongrie.

Antenne parabolique

Voir Parabole.

Antenne plate

Antenne utilisant une série de mini-capteurs sensibles, raccordés entre eux et disposés sur une surface plane et carrée. Plus discrète, elle est souvent plus onéreuse que la parabolique.

AOR

Abréviation anglaise d'Atlantic Ocean Region, qui désigne une des zones de couverture des satellites Intelsat, sur la région de l'Atlantique-Nord.

Arabsat

Organisation arabe de télécommunication par satellite dont le siège est à Riyad en Arabie Saoudite.

Artefacts

Effets visibles indésirables dans l'image produits par des erreurs dans le traitement du signal vidéo numérique ou par des interférences/bruits dans les circuits analogiques. Les artefacts les plus communs dans les images analogiques sont les traînées sur les bords et les images fantômes tandis que bruit, ombres bouchées et effet de halo se retrouvent dans les images numériques.

Association du Téléchargement hertzien (ATH)

L'Association du Téléchargement hertzien a pour objet d'organiser et de rationaliser, pour le compte de ses membres, le téléchargement de logiciels destiné à la mise à jour des matériels de réception de la télévision numérique terrestre (TNT). Les terminaux de réception de la TNT s'entendent des adaptateurs, inclus ou non dans les téléviseurs, nécessaires à la réception des services de télévision diffusés en mode numérique et en clair par voie hertzienne terrestre. Plus généralement, l'Association entend mettre en place toutes les modalités pratiques nécessaires au téléchargement de logiciels sur les terminaux de réception susmentionnés. Elle pourra favoriser l'adoption de standards techniques et de procédures communes dans le cadre de son action.

De par ses statuts, ATH a vocation à regrouper l'ensemble des entreprises qui mettent sur le marché français des terminaux TNT pour la réception des chaînes de télévision numérique terrestre gratuites (adaptateurs intégrés ou non dans un récepteur de télévision, un enregistreur, ou tout autre type de matériel). Les adaptateurs TNT sont indispensables pour permettre aux téléspectateurs de recevoir les programmes de la TNT. Des mises à jour de ces équipements peuvent s'avérer nécessaires. Dans ce cas, elles doivent être effectuées par téléchargement, en utilisant une partie de la ressource radioélectrique disponible sur les réseaux de diffusion TNT mis en place par les opérateurs de multiplex conformément à la décision du CSA n° 2005 - 893.

Astéroïdes géocroiseurs

En astronomie, les astéroïdes géocroiseurs sont des astéroïdes évoluant à proximité de la Terre.

Astra

Nom des satellites exploités par la SES (Société Européenne des satellites), dont le siège est à Betzdorf, au Luxembourg.

ATM

Abréviation de l'expression anglaise Asynchronous Transfert Mode. Protocole de communication à haute vitesse, crée pour le transport de données et d'informations multimédia (image vidéo, son).

Atténuation

Exprimée en décibels (dB), c'est l'inverse du gain, l'opposé du rapport entre la grandeur d'entrée (tension ou courant) et celle de sortie dans un montage éléctronique, soit la mesure d'affaiblissement d'un signal. L'atténuation ou affaiblissement d’une fibre optique se mesure en dB par unité de longueur (0 dB = pas d'atténuation).

Auto-Focus (ou Auto-Tracking)

Dispositif permettant à une antenne de rester pointée automatiquement sur un satellite, sans avoir à opérer de réglages successifs et d'ajustements, du fait du changement de position dans le ciel ou du mouvement éventuel de l'antenne. Les plus perfectionnées peuvent être utilisées à bord de navires ou de certains véhicules en déplacement. La traduction littérale serait "suivi automatique".

Auto-Tuning

Voir Balayage.

Autoroutes de l'information

Concept consistant à confondre sur un même système de communication (câble ou satellite) toutes les transmissions d'images, de sons ou de textes. Les autoroutes de l'information sont destinées à permettre une interactivité permanente entre les émetteurs et les récepteurs.

Azimut (AZ)

Donnée exprimée en degrés. Elle concerne la position d'un satellite par rapport au Sud, en partant du principe que le sud magnétique, repéré par le méridien 0, dit de Greenwich, représente 0°. Par extension, le terme s'applique à la monture d'antenne, permettant à la parabole de se déplacer dans les plans horizontaux (azimut) et verticaux (élévation ou site). Selon les régions, les réglages de ces paramètres varient.

B Mac

Version, issue du système de diffusion de la famille Mac (Multiplexed Analogue Components), qui a été l'une des premières à être développée, avec le A et le C. Elle était utilisée pour les liaisons professionnelles entre les organismes de télévision. Elle permettait de véhiculer des signaux audio et vidéo de haute qualité. Aucune chaîne destinée au public n'utilise désormais cette version du standard de diffusion Mac, abandonnée, au profit du numérique.

Baladodiffusion

Le « Podcasting », ou comme le disent les canadiens la « Baladodiffusion » est l’utilisation des fichiers MP3 par les radios afin de mettre à disposition des auditeurs un moyen souple et de qualité pour écouter la radio en différé sur un ordinateur fixe ou portable ainsi que sur tous les baladeurs informatiques que sont les Ipod ou autres , capables de stocker des fichiers MP3.

Balayage

Utilisé pour désigner le dispositif électronique, qui, lors de la recherche et de la mémorisation des canaux diffusés sur un satellite, permet de trouver automatiquement les principaux canaux captés , soit, sur un satellite, par balayage des fréquences, soit sur l'ensemble des satellites, par un balayage de l'arc des satellites, puis des fréquences de chacun des satellites. Auto-tuning ou scan en anglais.

Balayage 100 Hz/ 200 Hz ect...

Technologie appliquée aux tubes cathodiques permettant d'afficher plus de trame, afin de supprimer le scintillement de l'écran et diminuer la fatigue visuelle. Sur un téléviseur non équipé le balayage est de 50 Hz. Balayage 100 Hz, 200 Hz… :Intégration de circuits sophistiqués d’interpolation (création d’images intermédiaires) afin de fluidifier l’affichage à l’écran. Très important pour les amoureux de sport ou d’action, les déplacements des caméras ou des personnages sont plus fluides. Balayage 400 Hz ou 600 Hz “sub field” (sous-trame) . Propre à la technologie Plasma, cette technologie de détection vectorielle des « sous-trame » permet de rendre plus fluide les images en mouvement. Les chiffres annoncés (400 ou 600 Hz) ne traitant pas des images complètes comme sur le LCD, les valeurs ne sont pas comparables.

Balayage progressif et entrelacé

Balayage progressif ou Progressive scan : signal vidéo dont toutes les lignes composant l'image sont affichées les unes à la suite des autres, de haut en bas et en un seul balayage. Ce signal vidéo, où les 480 lignes sont par conséquent affichées de façon non entrelacée* - autrement dit de façon progressive - est appelé "signal 480p" (p pour progressive). Il résulte de ce procédé une image dont la définition est purement et simplement doublée : la fréquence du signal vidéo passe alors de 15,5Khz à 31Khz, nécessitant l'utilisation, soit d'un téléviseur compatible Haute définition disposant d'entrées vidéo composante HD, soit un projecteur acceptant un doubleur de ligne. Pour sortir un tel signal vidéo progressif d'un lecteur de DVD, il est nécessaire d'utiliser sa sortie vidéo composante, autrement appelée Y/U/V. Aux Etats-Unis, les deux systèmes 720 p et 1080i de vidéo haute définition ont été retenus, ce dernier étant plutôt destiné à la réception satellite. Le balayage progressif accroît la précision de la vidéo puisque chaque image s'affiche d'un coup avec toutes ses lignes. On obtient une image plus précise mais qui occasionne de légères saccades lors de mouvements de caméras trop brusques. En progressif, l'image est donc moins fluide. Pour signaler le mode progressif, les techniciens ajoutent la lettre "p" après le nombre de lignes. Pour la haute définition, on utilise aujourd'hui deux standards :
  • 720p : désigne 1280x720 pixels en balayage progressif
  • 1080i : désigne 1920x1080 pixels en balayage entrelacé

Balayage progressif

Balayage entrelacé
Les signaux vidéo sont souvent nommés selon le nombre de lignes qu’ils utilisent, suivis d’une lettre « p » ou « i ». Dans une diffusion en Haute Définition par exemple, vous trouverez les références 720p et 1080i.Le « p » qui signifie « progressif » et le « i » « entrelacé » (interlaced) font référence à la manière dont le signal source est créé et/ou transmis. En Europe, les sources vidéo utilisent 50 échantillons par seconde. Un « p » indique que le signal vidéo possède 50 captures d’images complètes alors qu’un « i » indique qu’il possède 50 captures d’images avec une alternance des lignes paires et impaires. En réalité les deux formats ont chacun leurs avantages : les signaux progressifs 1280 x 720p sont particulièrement conseillés pour restituer le mouvement alors que les signaux entrelacés 1920 x 1080i présentent un avantage au niveau de la résolution. Les diffusions en définition standard (SD) ont longtemps utilisé des signaux entrelacés 576i. D’ailleurs les téléviseurs TV SD affichaient l’image à l’écran de façon entrelacée. De nombreux nouveaux postes fonctionnent cependant en mode progressif, ce qui permet aux signaux entrelacés entrants d’être convertis en signaux progressifs (« désentrelacés ») à l’intérieur de l’écran.

Bande C

Gamme de fréquences comprises entre 3,7 et 4,2 GHz. La puissance d'émission, qui lui est généralement associée, est relativement faible, en comparaison avec la bande KU par exemple. Elle nécessite donc des paraboles de grande taille pour sa réception et est particulièrement développée en Afrique.

Bande DBS

Gamme de fréquences comprises entre 11,7 et 12,5 GHz, subdivision de la bande KU. Elle complète les bandes FSS et Télécom.

Bande de base

Combinaison du signal vidéocomposite et des signaux audio en un seul signal, brut, obtenu après démodulation et avant correction. Le signal bande de base est délivré sur une sortie spécifique du récepteur satellite, afin de répondre aux nécessités de certains types de décodeurs ou décrypteurs.

Bande ECS

Désigne à tort une subdivision de la bande KU couvrant les fréquences 10,95 à 11,7 GHz, première portion utilisée en Europe pour la télévision et la radio par satellite.

Bande FSS

Gamme de fréquences comprises entre 10,7 à 11,7 GHz. Elle est une subdivision de la bande KU. Elle complète la bande DBS et la bande Télécom.

Bande Intermédiaire Satellite (BIS)

Gamme de fréquences exploitée par le tuner satellite, après conversion par le LNB, allant de 950 à 2050, voire 2150 MHz. La BIS est souvent utilisée dans la réception collective. On parle alors de Fréquence intermédiaire ou FI (IF en anlais).

Comment calculer la fréquence d'entrée du tuner satellite (BIS),exprimée en Mhz (en général de 950 Mhz à 2150 MHz) à partir d'une fréquence de diffusion satellite exprimée en Ghz ?
Il est indispensable de connaître la fréquence exacte de l'oscillateur local du convertisseur utilisé. Par exemple si il s'agit d'un convertisseur universel en bande Ku, il y a deux fréquences pour les deux oscillateurs locaux utilisés : un pour la bande KU "basse" à 9,750 Ghz, et l'autre pour la bande Ku "haute" à 10,600 Ghz. Connaissant la fréquence d'émission satellite, il suffit de soustraire de cette fréquence (ex : 11,778 Ghz, pour Planéte sur Astra), la fréquence de l'oscillateur local utilisé pour la bande "haute" (ex : 10,600 Ghz) et de supprimer la virgule...
11,778 GHz- 10,600 GHz = 1,178 GHz = 1178 MHz

Bande K

Gamme de fréquences comprenant plusieurs bandes, dont la bande KU et la bande KA.

Bande KA

Gamme de fréquences notamment utilisée pour la transmission de données. Elle permet la voie de retour utilisée dans les connexions Internet par satellite, par exemple.

Bande KU

Gamme utilisée pour la télévision et la radio. Dans ce domaine, elle s'étend de 10,70 à 12,75 GHz. Cette bande est la plus répandue en Europe, du fait de la petite taille des paraboles nécesaires à sa réception. Elle se subdivise en sous-bandes, Télécom, DBS et autres appellations. On parle plus généralement aujourd'hui de bandes basses (10,70 à 11,70 GHz) et haute (11,70 à 12,75 GHz).

Bande L

Gamme de fréquences ,entre 1,452 et 1,492 GHz, notamment utilisée pour les communications mobiles. Son application comprend outre la radio numérique (DAB), la diffusion MMDS.

Bande passante

Bande passante audio

La bande passante audio est la plage des fréquences utilisées par l'information sonore. Une information est qualifiée de hi-fi lorsqu'elle utilise l'intégralité des fréquences sonores de 20 Hertz à 20000 Hertz. La bande passante utilisée par le canal Surround codé dans les pistes stéréo en Dolby Surround n'est pas hi-fi. En effet elle utilise une bande passante de 1000 Hertz à 7000 Hertz alors que celle utilisée par les canaux Surround en Dolby Digital ou DTS est hi-fi, utilisant une bande passante de 20 Hertz à 20000 Hertz. Un caisson de basses travaille généralement sur une bande passante allant de 20 Hertz à 200 Hertz.

Bande passante vidéo

Tout comme pour l'audio, la notion de définition vidéo peut aussi s'exprimer en fréquence: on parle de bande passante vidéo. Supposons que l'on veuille obtenir 300 points visibles le long d'une ligne: il faut pour cela allumer et éteindre 300 fois le spot le long de son parcours. Pour le standard PAL à 625 lignes et 25 images seconde, cela donne: 300*625*25 = 4687500 allumages-extinctions ou encore une fréquence de 4.7MHz. Pour le standard NTSC 525 lignes et 30 images secondes on obtient: 300*525*30 = 4725000 = 4.7MHz. On constate ainsi que les deux normes ont pratiquement la même bande passante. Cela tient à ce que les lignes sont de longueur très voisines et renouvelées à des fréquences très proches (respectivement 15625Hz et 15750Hz). Deuxième constatation: une image de définition moyenne demande une bande passante de près de 5MHz tandis que le son se contente de 20kHz. L'image video est donc très gourmande.

Bande S

Type de fréquence servant principalement pour les liaisons intercontinentales de télécommunications.

Bande Télécom

Gamme de fréquences, comprise entre 12,5 à 12,7 GHz. Elle est une subdivision de la bande KU. Elle se trouve dans la partie haute de la portion de bande utilisée en télévision et radio.

Bande X

Gamme réservée à un usage militaire (7-8 GHz).

Bandwidth

Base ou basique

Voir Bouquet.

Basse

En référence à l'orbite de certains satellites. Elle est généralement circulaire. La position de ces satellites se situe à quelques centaines de kilomètres d'altitude. Ils sont normalement destinés à la téléphonie mobile.

Beam

Mot anglais pour faisceau.

BER

Abréviation de l'expression anglaise Bit Error Rate. Taux d'erreur mesuré à la réception d'une transmission numérique, indiquant le niveau d'atténuation et/ou de perturbation de la puissance du signal. Il mesure le nombre d'erreurs par données reçues. Sur mille données transmises par exemple, il peut y avoir une erreur. En moyenne, une mesure de la réception du signal au niveau de l'antenne procure un taux d'erreur de 10-5 (une erreur pour cent mille données transmises), voire 10-4 (une erreur pour dix mille informations envoyées). Pour obtenir un bon signal sur le récepteur, la mesure idéale est de 10-4, mais 10-3 (une erreur pour mille données transmises) est acceptable. La différence entre l'erreur mesurée à l'antenne et celle constatée au récepteur provient d'une atténuation normale et naturelle de la puissance du signal, due à la distance parcourue pour aller de l'une à l'autre. 10-3 est le seuil critique. Si, au récepteur, le taux d'erreur est supérieur (10-2 par exemple, soit une information érronée pour cent transmises), la réception est dégradée. C'est à cette valeur qu'apparaît le rond rouge sur le Mediasat de Canal par exemple, pour indiquer un défaut de réception. A 10-1 (une erreur pour dix informations transmises), c'est le carré rouge qui prend le relais. La cause des perturbations est multiple: mauvais pointage, accessoires inadaptés, etc.

BF

Basses fréquences. Par opposition à HF, qui concerne l'émission, la BF concerne des signaux non modulés. Les signaux sonores véhiculés par les câbles d'une chaîne Hi-Fi par exemple, sont dits BF, de 20 à 20 000 Hz.

Bird

Mot anglais désignant familièrement un satellite. Le terme a été repris pour qualifier la génération de satellites Eutelsat, Hot Bird.

BISS

Basic Interoperable Scrambling System ( BISS) : Norme de cryptage profesionelle

Bitrate

Blu-Ray

Le disque Blu-ray ou Blu-ray Disc (abréviation officielle BD, autre dénomination B-RD) est un format de disque numérique breveté et commercialisé par l’industriel japonais Sony permettant de stocker et restituer des vidéogrammes en Haute Définition. Sa dénomination provient du type de rayon laser qu’il exploite, de couleur spectrale proche du bleu. Son principal concurrent, le HD DVD lancé par Toshiba avec le soutien de Microsoft a été officiellement abandonné en février 2008. Le Blu-ray exploite un rayon laser bleu-violet (longueur d’onde : 405 nm), d’ouverture numérique élevée (0,85). Par comparaison avec le laser Infrarouge (longueur d’onde : 780 nm) d’ouverture numérique 0,45 utilisé pour le CD et le laser rouge (longueur d’onde : 650/635 nm) d’ouverture numérique 0,6 utilisé pour le DVD, le Blu-ray permet de stocker plus d’informations sur la même surface grâce à un rayon plus fin (diamètre du spot laser : 290 nm) induisant des sillons de gravure plus petits et plus rapprochés (écart : 320 nm) et des alvéoles plus courtes (longueur minimale : 149 nm — 135 nm pour le modèle 27 Go actuellement abandonné). À l’instar des lecteurs DVD et selon leur zone de commercialisation, les lecteurs Blu-ray intègrent un verrou électronique, les rendant incompatibles avec les disques achetés en dehors des zones ou pays pour lesquels, ils sont prévus. Ainsi, 3 zones géographiques sont définies pour le Blu-ray : Région A : principalement le continent américain, une partie de l’Asie du Sud-Est et de l’Océanie Région B : l’Europe, l’Afrique, l’Australie et le reste de l’Océanie Région C : le bloc russe et eurasien, l’Inde et l’Asie.

BNC

(Bayonnet Nut Connect) Connecteur avec écrou à baïonnette.

Boucle Locale

La boucle locale est la partie de la ligne téléphonique (paires de cuivre) allant du répartiteur de l'opérateur téléphonique jusqu'à la prise téléphonique de l'abonné. Physiquement, il s'agit de tous les câbles urbains que l'on peut voir dans les rues, des câbles souterrains et même de la paire de fils arrivant chez l'usager. En France, la boucle locale est la propriété de l'entreprise France Télécom. Jusqu'en 2004, tous les abonnés à un service de téléphonie fixe ou d'un accès à Internet de type ADSL devaient donc payer un abonnement à France Télécom, quel que soit leur opérateur. Mais désormais, les frais d'accès à la boucle locale peuvent être payés directement à France Télécom par l'opérateur de l'abonné dans les zones dites dégroupées : on parle alors de dégroupage total. La boucle locale n'est pas nécessairement physique: par exemple la Boucle Locale Radio (BLR) permet de relier par ondes hertziennes les clients. Sur l'ensemble du territoire français deux licences de BLR ont été attribuées, France Télécom étant exclu de cette attribution. Mais la frilosité des nouveaux opérateurs, qui préfèrent le dégroupage, moins couteux en investissements, n'a pas donné à cette technique le succés escompté.

Bouquet

On parle de package en anglais. En télévision, désigne un ensemble de chaînes, diffusées et commercialisées sous la même bannière et dans un même pays. Il se divise généralement en bouquet de base ou basique, premier niveau d'accession aux programmes, comportant une dizaine, voire une vingtaine de chaînes ou plus, et d'options thématiques (ciména, sport, musique, etc.) ou de services (téléchargement, programmes à la carte, etc.) nécessitant un paiement supplémentaire.

Bruit

En audio-vidéo. Elément pertubateurs affectant la qualité du signal, lors de son transport. Leur variation est fonction des caractéristiques du matériel de réception et des conditions de transport. Ils se traduisent par du souffle et de la distorsion dans le son et un décrochage de l'image, de la neige et des coupures de chrominance. En numérique, ils se caractérisent par une pixelisation de l'image, des coupures et une dégradation du son. Voir aussi facteur.

C

voir : bande C

C-Mac

Voir Mac.

Cable coaxial

Utilisé dans l'expression câble coaxial. Il est composé d'un fil conducteur principal et central isolé (point chaud), d'une tresse, ou blindage, également conductrice (masse), qui forme une gaine pour le premier conducteur et qui est protégée par un isolant. Ce câble est utilisé pour transmettre des signaux hautes fréquences. Il relie la parabole au démodulateur et ressemble à du câble d'antenne traditionnel, mais est bien plus performant que ce dernier. L'impédance du coaxial satellite est généralement de 75 ohms. il existe plusieurs catégories de câbles en fonction des pertes engendrées : Le 17PATC : câble coaxial TV, impédance 75 ohms, 17 dB de pertes aux 100 m mesurées à 800 MHz, de couleur noire, pour utilisation en extérieur. Le 19PATC : idem précédent mais 19 dB de pertes aux 100 m mesurées à 800 MHz. Le 21PATC : idem précédent mais 19 dB de pertes aux 100 m mesurées à 800 MHz. Le 17VATC, le même que le 17 PATC, en blanc, pour utilisation en intérieur. Le 19VATC, le même que le 19 PATC, en blanc, pour utilisation en intérieur. Le 21VATC, le même que le 21 PATC, en blanc, pour utilisation en intérieur.

CAF

Contrôle automatique de fréquence. En anglais, Automatique Frequency Control ou AFC. Procédé éléctronique qui verrouille la syntonisation d'une fréquence donnée et maintient en permanence l'accord d'un récepteur, afin d'éviter un décalage pouvant entraîner une réception perturbée.

Cage de Faraday

C'est une enceinte ou cage métallique qui permet d'isoler une portion d'espace contre l'influence des champs électriques extérieurs. A l'intérieur de la cage, le champ électrique est nul, même si des charges sont placées à l'extérieur ou si la cage est reliée à un générateur électrostatique. Une voiture à carrosserie métallique est une cage de Faraday qui protège ses occupants contre les dangers d'électrocution provenant d'un contact extérieur ou d'une décharge atmosphérique (foudre). Inversement si on introduit des charges à l'intérieur d'une cage de Faraday mise à la terre, le champ électrique à l'extérieur n'en sera pas perturbé. Inconvénient: les ondes radio (électro-magnétiques) ne traversent pas les cages de Faraday, ce qui empêche de faire fonctionner correctement, à l'intérieur d'une automobile, des récepteurs ou des émetteurs (auto-radios, téléphones portables). On utilise alors une antenne de toit.

Canal

Portion de bande précise, dans laquelle est transmis un signal spécifique. La largeur de bande d'un canal de télévision est par exemple de 6 MHz aux États-Unis et de 8 MHz en Europe sur le câble et en réception hertzienne. Sur les satellites, elle peut atteindre au total 27, voire 36 ou 72 MHz. À ne pas confondre avec chaîne ou répéteur.

Carrier

Mot anglais utilisé pour désigner une porteuse, c'est-à-dire un « véhicule » radioélectrique. Il s'agit de l'onde modulée, qui transporte des informations.

Carrier to Noise ratio (C/N)

Cassegrain

Type d'antenne parabolique prime focus, munie de deux réflecteurs : un principal, le plus grand, et un secondaire. Il existe une variante en offset, dite grégorienne.

CATV

Community Antenna Television. Expression anglaise désignant une installation collective de réception satellite ou de télédistribution collective.

CCIR et CCITT

CCIR (Comité consultatif international des radiocommunications), CCITT (Comité consultatif international télégraphique et téléphonique). Organismes techniques de l'Union internationale des télécommunications (UIT). De nombreuses normes et standardisations utilisent ces sigles.

Ceefax

Ceinture de Clarke

La théorie de Clarke était qu'à une altitude de 36 000 km ((35 981 km exactement), au-dessus de la Terre, un satellite effectuerait une révolution toutes les vingt-quatre heures ; autrement dit, il resterait stationnaire au-dessus du même repère terrestre. Aujourd'hui, éléments vitaux de la Société de l'Information, des centaines de satellites évoluent sur la "Ceinture de Clarke", fournissant au monde entier des services de diffusion, de haut débit et de télécommunications. C'est dans son article publié dans la revue britannique "Wireless World", en octobre 1945, que Sir Arthur C. Clarke avait, pour la première fois, décrit le potentiel que représentait l'orbite géostationnaire pour les satellites.

CET

Central European Time. La traduction littérale est heure d'Europe centrale. Elle se différencie en fait de l'heure britannique, basée sur le méridien de Greenwich, le méridien de référence pour les fuseaux horaires. En été, CET = GMT + 2 heures. En hiver, CET = GMT + 1 heure.

Chrominance

Chroma (C). Ensemble des signaux qui définissent les couleurs d'une image à partir des trois primaires le rouge, le vert et le bleu, par opposition à la luminance (Y) qui ne concerne que les informations relatives à l'image noire et blanc. Composante du signal vidéo, contenant les informations couleur qu'il est nécessaire d'ajouter à une image monochrome, pour obtenir une image en couleur. Dans la transmission du signal, la luminance et la chrominance peuvent être mélangées ou matricées, par exemple Pal, Sécam, NTSC…, ou transmises séparées, tel le D2 Mac. Des prises dites Y/C existent sur certains démodulateurs satellite ou magnétoscopes, qui restituent la luminance et la chrominance séparément pour assurer une meilleure fidélité vidéo.

Cinch

voir RCA.

Cinéma chez soi

Circuit intégré

Composant comprenant divers éléments sur un même support ou socle.

Clair

Se dit d'un signal audio ou vidéo qui n'est pas crypté, codé ou brouillé et dont la réception est à accès libre et autorisé.

Clampé

Provient de l'anglais clamp, qui signifie verrouiller. Se dit d'un signal aligné sur une référence donnée, ce qui, par exemple en vidéo, empêche les variations du niveau de noir.

Clics

Petits points noirs (sur fond clair) ou blancs (sur fond foncé) apparaissant sur l'image analogique, qui résultent de la mauvaise qualité du signal en réception. Ils peuvent apparaître ponctuellement par exemple en cas de fortes pluies ou de neige. Sur certains satellites ou sur certains canaux d'un même satellite, ces clics peuvent apparaître ou être permanents, en fonction du niveau du signal émis.

Cloud

Généralement associé à des services Internet., un "Cloud" ou "Nuage" en français, est un groupe de serveurs, d'équipements de réseau et de logiciels maintenu par un fournisseur de service offrant des capacités de calcul et de stockage importantes. L'ensemble des équipements mutualisent leurs capacités et performances pour ne former qu'un.

Coaxial

Utilisé dans l'expression câble coaxial. Il est composé d'un fil conducteur principal et central isolé (point chaud), d'une tresse, ou blindage, également conductrice (masse), qui forme une gaine pour le premier conducteur et qui est protégée par un isolant. Ce câble est utilisé pour transmettre des signaux hautes fréquences. Il relie la parabole au démodulateur et ressemble à du câble d'antenne traditionnel, mais est bien plus performant que ce dernier. L'impédance du coaxial satellite est généralement de 75 ohms. il existe plusieurs catégories de câbles en fonction des pertes engendrées : Le 17PATC : câble coaxial TV, impédance 75 ohms, 17 dB de pertes aux 100 m mesurées à 800 MHz, de couleur noire, pour utilisation en extérieur.
  • Le 19PATC : idem précédent mais 19 dB de pertes aux 100 m mesurées à 800 MHz.
  • Le 21PATC : idem précédent mais 19 dB de pertes aux 100 m mesurées à 800 MHz.
  • Le 17VATC, le même que le 17 PATC, en blanc, pour utilisation en intérieur.
  • Le 19VATC, le même que le 19 PATC, en blanc, pour utilisation en intérieur.
  • Le 21VATC, le même que le 21 PATC, en blanc, pour utilisation en intérieur.

Codage

Ou Encodage. Action d'appliquer un code, pour transformer des informations électroniques, en vue de faciliter leur traitement ou leur transmission. Le codage peut être analogique ou numérique. Par exemple, le Mac et le Mpeg sont des procédés de codages. À ne pas confondre avec le contrôle d'accès, cryptage ou brouillage.

Code parental

Code secret, généralement formé par 4 chiffres, utilisé pour interdire l'accès aux enfants à des menus ou des contenus qui ne leur sont pas appropriés.

Code secret

Code généralement à quatre chiffres, utilisé sur certains récepteurs pour limiter l'accès à des menus particuliers de contrôle ou de configuration.

COFDM

COFDM = Coded Orthogonal Frequency Division Multiplex. COFDM est un procédé de modulation numérique des signaux qui associe l'OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) et un codage de canal. Le principe de l'OFDM consiste à diviser le canal en sous-canaux et à effectuer une transmission sur chacun d'eux. Cette méthode permet de corriger des multitrajets longs mais ne suffit pas si ces multitrajets sont forts, certaines fréquences (donc certains sous-canaux) peuvent alors être très fortement atténués. Si en plus le récepteur est fixe, comme c'est le cas par exemple pour la télévision terrestre, ces interférences vont se prolonger rendant impossible l'utilisation des sous-canaux concernés.Afin de résoudre ce problème, COFDM utilise un codage correcteur d'erreur associé à un entrelacement entre fréquences. On parvient ainsi à se rapprocher des performances d'un canal sans écho. Cette méthode est employée notamment par la norme DVB-T utilisée en France pour la Télévision numérique terrestre.

Composantes ( signal en )

En vidéo, éléments du signal. Dans la transmission en composantes, les signaux RVB ou la luminance (Y) et chrominance (C) sont véhiculés séparément.Dans le signal en composantes, la luminance, Y et la chrominance, C sont séparés. De plus la chrominance est elle re-séparée, codée en deux signaux distincts U et V. Le signal composante est donc dénommé YUV ou encore Y B-Y C-Y. Il circule dans trois câbles séparés et utilise une connectique Cinch ou BNC. YUV : Autre dénomination utilisée pour le signal composante. Y B-Y C-Y : Autre dénomination utilisée pour le signal composante.

Composite

En vidéo, signal qui regroupe les composantes.

Compression

Procédé électronique permettant de limiter certains paramètres d'un signal. En mode audio analogique et particulièrement pour la stéréo, les sous-porteuses sont souvent soumises à ce type de traitement, afin de limiter l’excursion, c’est-à-dire la place occupée sur une porteuse. Cette compression est parfois complémentaire d’un autre traitement électronique, comme la préaccentuation.

Compression statistique

Procédé permettant de répartir à l'intérieur d'un même débit la quantité d'informations allouées à chaque chaîne. Ainsi, ce débit variable, pour chaque chaîne, en fonction de ses besoins, permet d'accroître de 30 % la qualité ou la quantité d'informations des canaux. Le procédé d'optimisation des débits passe donc par une réduction du volume de bits normalement utilisés pour la transmission des différents signaux, habituellement en débits fixes. Grâce à ce système, le débit s'adapte à la complexité de l'image. Après numérisation ou échantillonnage, on supprime ou on compacte les données inutiles ou les moins significatives du ou des signaux d'origine, redondantes ou non perceptibles à l'œil nu. Grâce à de savantes procédures de calcul, on peut parvenir à comprimer un signal jusqu'au centième de sa valeur d'origine, ce qui permet d'en diffuser un grand nombre, là où un seul pouvait être transmis. En télévision, et surtout par satellite, le procédé le plus utilisé est le Mpeg 2. Associé à la norme européenne de diffusion DVB, il permet de véhiculer jusqu'à 4, 6, 8, voire même 12 chaînes, là où une seule chaîne analogique occupait la fréquence auparavant. Avec la compression statistique ou dynamique, on peut accroître le nombre de chaînes ou améliorer la qualité des images, grâce à l'augmentation du débit alloué à chacune. En fait, la place occupée par une chaîne est optimisée. Chaque flux s'adaptera en fonction de ses besoins. Avec cette compression améliorée, à qualité identique, dix chaînes peuvent ainsi être transmises là où sept l'étaient auparavant sur un même répéteur. Ainsi, la capacité d'un seul satellite peut aller jusqu'à plusieurs centaines de chaînes de télévision et plus d'un millier de canaux audio.

Connecteur F

Voir Fiche F.

Contre-polarisation

Cross-polar en anglais. On désigne par contre-polarisation, la polarisation inverse de celle reçue. Si l'émission est en horizontal, elle ne doit pas être perturbée par une polarisation verticale adjacente. Ces perturbations ont des effets pervers au niveau de la table de corrélation d'erreurs et conduisent à une image défectueuse, qui peut se pixeliser, se figer ou disparaître complètement. Elles affectent aussi le son. Chaque antenne possède une valeur, exprimée en dB, qui indique la protection qu'elle procure contre la contre-polarisation. Ces problèmes rencontrés pourraient être surmontés, en améliorant le taux de compression et en augmentant la redondance de l'information. Voir FEC.

Contrôle d'accès

Système de cryptage mis en place volontairement, pour empêcher les personnes non autorisées d'accéder à certaines chaînes de télévision ou de radio. L'accès aux programmes cryptés s'effectue par abonnement, par commande préalable ou par achat instantané, bien souvent grâce à des cartes ou clés à puce (microprocesseur). Le contrôle d’accès ou accès conditionnel (Conditional Access) est toute mesure technique et/ou dispositif qui fait dépendre l’accès à un service protégé et sous une forme compréhensible, d’une autorisation individuelle préalable. A cette fin, le flux de données estcrypté du côté de l’émetteur, opération qui peut se présenter à différents niveaux. C’est d’une part tout le flux de données transport qui peut être crypté, mais le cryptage peut aussi se faire au niveau du Packeted Elementary Stream. Les récepteurs numériques doivent contenir des données spéciales de contrôle pour le décryptage. La notion de système CA(CAS) ne caractérise pas seulement la procédure technique du cryptage en tant que tel,mais aussi les services administratifs liés à l’accès conditionnel, à savoir la réception des demandes des abonnés, la gestion des abonnements ainsi que le contrôle de l’autorisation.

Contrôle parental

Permet aux adultes de contrôler, et éventuellement d'empêcher, l'accès de certains types de programmes à un auditoire sensible (enfants, adolescents...). Un programme sous contrôle ne peut être accessible qu'au moyen d'un code secret ou code parental.

Convertisseur de fréquence

Rattaché à la parabole. LNA complété par un circuit électronique qui transforme une fréquence en une autre. Grâce à son oscillateur local, dont la fréquence varie selon les différents types, le convertisseur satellite transfère, dans la gamme allant de 950 à 2150 MHz, appelée BIS, directement exploitable par le tuner du récepteur, les signaux émis en GigaHertz par le satellite ( 10.7 à 12.75 GHz ). Il permet ainsi une plus grande souplesse de traitement et de transport. Il existe plusieurs types de convertisseurs qui sont à même de traiter les hyperfréquences (Full band, triple bande, Marconi, Universel…). Ils ont pour nom LNB ou LNC. LNA + LNC = LNB

Copositionner

Envoyer deux ou plusieurs satellites sur une même position orbitale, dans un espace représentant un cube d'environ 150 km de côté. Leur exploitation commerciale s'en trouve facilitée, car cela permet de recevoir avec une seule parabole les chaînes de plusieurs satellites et ainsi d'enrichir l'offre en programmes, sans avoir à opter pour un matériel plus complexe.

Corotor

Support permettant de relier trois têtes différentes pour la réception sur des paraboles de grande taille des bandes KU, C et S. Il est composé d'une source, d'un polariseur mécanique et d'un point de fixation.

Coupleur

Circuit ou connecteur, qui permet de véhiculer simultanément deux signaux radioélectriques sur un seul câble.

Coupleur orthomode

Voir orthomode.

Couverture

Footprint en anglais, qui signifie empreinte. Zone géographique couverte, ou arrosée, par le ou les signaux d'un satellite. La couverture d'exploitation dépend directement de la puissance d'émission du satellite, ainsi que de la direction et du type d'antenne d'émission. L'intensité du signal reçu au sol s'exprime en dBW. Théoriquement, plus la valeur en dBW est élevée, plus la réception est bonne. Les opérateurs de satellites établissent une cartographie pour illustrer les zones de couvertures satellitaires.

CPL

CPL (Courant Porteur en Ligne) : Technologie qui permet de se connecter à un réseau en utilisant le réseau électrique existant. Les données numériques transitant par les ondes de haute fréquence, le fonctionnement des équipements électriques n’est pas perturbé.

CPRM

CPRM et un système de protection contre la copie qui embrouille l’enregistrement des émissions dont une copie unique est autorisée. CPRM est l’abréviation de Content Protection for Recordable Media. Un appareil enregistreur "compatible CPRM", veut dire que vous pouvez enregistrer les émissions de télévision dont une copie unique est autorisée mais que vous ne pouvez pas effectuer une copie de l’enregistrement réalisé. Les enregistrements CPRM ne peuvent être gravés qu’en mode VR, sur des disques DVD-RW, compatibles CPRM. Les gravures sur DVD répondant aux caractéristiques du système CPRM ne sont lisibles que sur les appareils explicitement compatibles avec ce système CPRM.

Cristaux liquides (écrans à)

Les cristaux liquides sont des substances qui possèdent, dans un intervalle de températures, les propriétés optiques des cristaux mais la fluidité des liquides.Les molécules des cristaux liquides possèdent la propriété de s'orienter sous l'effet d'un champ électrique ou magnétique. On parle aussi de matrices pour les écrans à cristaux liquides : matrice active et matrice passive. Chaque pixel est commandé par un transistor dans les premières, tandis que dans les deuxièmes, le pixel est commandé par des fils. Les matrices actives ont un meilleur contraste et un angle de visibilité plus grand, mais coûtent plus cher car si un transistor est mauvais, tout est à jeter (il y a donc plus de déchet lors de la fabrication).

CRT

Sigle signifiant Cathodic Ray Tube. Il désigne le tube cathodique équipant les téléviseurs et les moniteurs informatiques. A l'intérieur du tube, un canon produit un faisceau d'électrons, lequel balaye une surface plane dans le but de produire une image.

Cryptoworks

Contrôle d'accès utilisé en numérique et développé par Philips.

D Mac

Cousin du D2 Mac, avec un débit numérique accru. Ce procédé a été pratiquement abandonné, au profit du D2 Mac. Ce système était utilisé par exemple par BSB en 1989 sur le satellite Marco Polo. Certaines chaînes nordiques l'utilisent encore.

D2 Mac

Duobinary Digital-Multiplex Analog Components. Système de codage des signaux audio et vidéo utilisant la technique de multiplexage analogique des composants. Les paquets luminance chrominance et audio sont multiplexés. C'était le système Mac le plus utilisé en France et dans les pays nordiques.

DAB

DAB (Digital Audio Broadcasting). Système de radiodiffusion sonore permettant la diffusion d'une dizaine de programmes dans une bande de 1 MHz, en utilisant un très grand nombre d'ondes porteuses modulées par des signaux numériques. Permet une bonne protection contre les brouillages, une bonne qualité d'écoute et la transmission et l'affichage de différentes données messages de 32 caractères maximum (exemples : titre et interprète d'une chanson, liste des hôtels ou parkings de la ville, météo) ou images (pochette du disque diffusé, spot publicitaire, logo de la station). Des programmes à péage (avec carte à puces ou autres) sont possibles. Émetteurs : fréquence de 1,5 gigahertz (bande L), débit d'environ 200 kilobits par seconde. Contrairement à la FM, chaque opérateur ne dispose pas de sa propre fréquence : les émetteurs diffusent des " blocs " de 5 à 9 programmes, ce qui suppose une entente entre les opérateurs. Réception : récepteur fixe ou mobile nécessitant un modulateur, d'où un coût prévu élevé ; commercialisation depuis l'automne 1998. La norme européenne DAB née en 1991 dans le cadre du projet Eureka 147 (lancé 1986) a abouti à la plate-forme EuroDAB (conférence des fréquences de Wiesbaden en 1995) devenue internationale : WorldDAB en 1996. 3 bouquets autorisés par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) diffusent sur Paris 16 programmes audionumériques. 1er semestre 1998 : démarrage des émissions en DAB sur Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes. Début 1999 : Bordeaux, Grenoble, Nice, Lille, Strasbourg. Fin 1999 (prév.) : Havre, Rouen, Caen, Metz, Nancy, Lyon, Clermont-Ferrand, St-Etienne, Montpellier, Toulon, Tours, Orléans, Rennes et Brest. Auditeurs potentiels : (est. fin 1998) : 15 millions.

DB

Abréviation pour décibel.

DBS

Direct Broadcasting Satellite. Cette expression anglaise pourrait être traduite par satellite de télédiffusion directe. Elle concernait initialement les satellites utilisant, en bande KU, des tubes d'émission de très forte puissance, tels TDF, TV Sat, Hispasat et Tele X. DBS désigne aussi aujourd'hui la portion de bande KU comprise entre 11,7 et 12,5 GHz, et ce, quel que soit le type de satellite utilisé. On parle de bande DBS.

DBW

Débit binaire

En numérique, nombre de bits transmis par seconde. Mesure du nombre de bits décrivant chaque son dans un fichier audio. Un faible débit binaire génèrera des fichiers plus petits et de moins bonne qualité, tandis qu'un débit binaire élevé offrira une meilleure qualité et des fichiers plus volumineux. Le débit binaire standard est de 128 kbit/s.

Débit descendant

Il s'agit de la vitesse à laquelle votre ordinateur sera capable de recevoir des informations depuis internet. Les débits sont exprimés en "Mbits", 8 Mbits/s étant l'équivalent de 1 Mo/s. Avec une telle connexion, un fichier de 100 Mo se télécharge en 2 minutes. Un débit descendant élevé permet de télécharger rapidement des fichiers, de mieux profiter de la vidéo et de la musique sur internet. Et, d'une façon générale, de moins attendre.

Débit montant

Il s'agit de la vitesse à laquelle votre ordinateur sera capable d'envoyer des informations vers internet. Les débits sont exprimés en "Kbits", soit 1024 fois moins que le "Mbits" du débit descendant. Un débit montant élevé permet d'envoyer des fichiers rapidement, ou de mieux profiter de la vidéophonie (webcams interposées).

Décibel

Unité, de symbole dB, qui sert à exprimer le rapport de deux grandeurs de même nature dans une échelle logarithmique. On utilise cette unité pour exprimer les gains des amplificateurs (basse fréquence audio, vidéo et émetteurs), les atténuations, ou encore comparer et mesurer les puissances sonores ou la qualité de certains signaux analogiques. En satellite, il sert à exprimer la performance des convertisseurs pour la bande KU. Un bon convertisseur possède une température inférieure à 1 dB.

Déclinaison

Concerne initialement l'angle formé par la position d'un point et le plan équatorial. Par extension, ce terme désigne l'angle formé par l'axe polaire d'une monture et la surface réfléchissante d'une parabole.

Décodeur

Appareil restituant un signal d'origine tel qu'il est avant son encodage. Dans sa signification première, le décodeur concerne les standards de transmission, le Mac ou encore le Mpeg. Par extension, il désigne également les contrôles d'accès, Cryptoworks, Irdeto, Mediaguard, Viaccess, Eurocrypt, Videocrypt, Nagravision, etc. Il existe autant de types de décodeurs que de natures d'embrouillage.

Dégroupage

Il s’agit du dégroupage de la boucle locale : France Telecom, qui possède l’intégralité du réseau téléphonique, a pour obligation de louer aux opérations concurrents son réseau, de la prise téléphonique du client jusqu’au répartiteur (le NRA). L’opérateur historique doit également mettre à disposition dans ce répartiteur une salle spéciale ou les opérateurs concurrents pourront installer leur propre matériel, ce qui leur permet donc techniquement de contrôler le fonctionnement de la ligne. C’est la raison pour laquelle France Telecom ne peut résoudre un problème technique lié au dégroupage, sauf s’il est en rapport avec la boucle locale. Les fournisseurs d'accès ont ainsi les mains plus libres et proposent généralement des forfaits plus attrayants en zont dégroupées. Pour savoir si votre ligne est en zone dégroupée, vous pouvez utiliser le servide du site Degrouptest.com.

Dégroupage total

La paire de cuivre qui relie votre prise téléphonique au répartiteur permet d’accueillir 2 types de flux : des fréquences basses pour la téléphonie et des fréquences hautes pour l’accès ADSL. L’opérateur qui propose un accès dégroupé peut n’utiliser que la fréquence haute et laisser la basse à France Telecom : dans ce cas là, vous payez toujours votre abonnement téléphonique auprès de FT. Mais l’opérateur peut décider d’utiliser toutes les fréquences de la ligne et il y a alors dégroupage total : tout est géré par votre opérateur, il n’y a donc plus d’abonnement à payer auprès de France Telecom.

Démodulateur

Aussi appelé récepteur ou par extension tuner satellite. Cet appareil peut recevoir un signal modulé en hautes fréquences et le transformer en informations basses fréquences. En réception satellite, il permet l'obtention des signaux audio, vidéo et données véhiculés par une onde porteuse, afin de les restituer via les circuits du téléviseur, de la chaîne Hi-Fi, voire d'un ordinateur ou d'une console de jeux.

Dérive

Dans le jargon satellitaire, désigne le déplacement spatial d'un satellite par rapport à son orbite nominale, qui nécessite une correction de trajectoire par les contrôleurs au sol. Une dérive peut aller de quelques centaines de mètres (presque sans effets au sol) jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres. Un satellite géostationnaire peut dériver dans un cube de 150 km de côté sans conséquences notables pour la réception.

Désaccentuation audio/vidéo

De-emphasis en anglais. Procédé électronique de filtrage ayant pour objet, lors d'une transmission, d'obtenir un rapport signal/bruit le meilleur possible, en relevant le niveau de certaines fréquences.(cut] A l'émission, le signal doit être préaccentué selon certaines normes codifiées, telles que pour le son 50µs ou 75µs par exemple. Le récepteur utilisé doit intégrer ces normes pour la réception, afin de désaccentuer les signaux et ainsi de baisser le niveau des fréquences. En son, on cite aussi le J17 comme norme de désaccentuation. Ces normes sont incompatibles entre elles.

Déviation

DHCP

DHCP signifie Dynamic Host Configuration Protocol. Il s'agit d'un protocole qui permet à un ordinateur qui se connecte sur un réseau d'obtenir dynamiquement (c'est-à-dire sans intervention particulière) sa configuration (principalement, sa configuration réseau). Vous n'avez qu'à spécifier à l'ordinateur de se trouver une adresse IP tout seul par DHCP. Le but principal étant la simplification de l'administration d'un réseau. Le protocole DHCP sert principalement à distribuer des adresses IP sur un réseau, mais il a été conçu au départ comme complément au protocole BOOTP (Bootstrap Protocol) qui est utilisé par exemple lorsque l'on installe une machine à travers un réseau (BOOTP est utilisé en étroite collaboration avec un serveur TFTP sur lequel le client va trouver les fichiers à charger et à copier sur le disque dur). Un serveur DHCP peut renvoyer des paramètres BOOTP ou de configuration propres à un hôte donné.

Digital

Terme anglais utilisé pour numérique en français. On parle aussi improprement de digitalisation au lieu de numérisation et de digitaliseur.

Direct To Home (DTH)

Terme utilisé pour distinguer les transmissions satellite destinées aux téléspectateurs à celles destinées aux services de câblodistribution, parfois transportés par le même satellite. "Réception directe" en français.

Discret

Procédé d'embrouillage utilisé autrefois par Canal+ et la Rai.

DiSEqC

Protocole de standardisation des commandes et dialogues entre les différents éléments d'un système de réception satellite. Ce Digital Satellite Equipment Control (DiSEqC), que l'on pourrait traduire par contrôle numérique de l'équipement satellite, a été élaboré par Eutelsat. Son principe est fondé sur un bus informatique de communication véhiculé par le câble coaxial. Il peut remplir plusieurs fonctions, qui dépendant de la version utilisée : de la plus simple, mini-DiSEqC, pour commuter entre deux LNB, à la plus élaborée 2.1, pour une communication plus complexe. De nombreux récepteurs analogiques ou terminaux numériques sont équipés de ce protocole.

Voici les niveaux principaux :
Mini-DiSEqC ou Tone burst (= Impulsion de tonalité) = ensemble de commandes pour exécuter la commutation entre 2 têtes LNB au maximum. [En effet le "tone burst" est hors du standard DiSEqC, mais il est compatible avec DiSEqC 1.0].

DiSEqC 1.0 = ensemble de commandes pour exécuter la commutation parmi 4 têtes LNB au maximum.

DiSEqC 1.1 = ensemble de commandes pour exécuter la commutation, en cascade (= répétition DiSEqC), parmi 16 têtes LNB au maximum.

DiSEqC 1.2 = ensemble de commandes pour la gestion d'un système motorisé (fonction positionneur d'antenne).

Toutes les commandes DiSEqC sont envoyées, par le démodulateur, sur le câble coaxial.

Chaque niveau DiSEqC incorpore tous les niveaux DiSEqC inférieurs. Autrement dit :
- Si votre démodulateur est DiSEqC 1.2-compatible, il est aussi capable d'engendrer toutes les commandes comprises en DiSEqC 1.1, DiSEqC 1.0 et Mini-DiSEqC;
- Si votre démodulateur est DiSEqC 1.1-compatible, il est aussi capable d'engendrer toutes les commandes comprises en DiSEqC 1.0 et Mini-DiSEqC. Mais il ne peut pas gérer un système motorisé, car il ne dispose pas des commandes DiSEqC 1.2.

DLNA

La Digital Living Network Alliance, abrégé sous le sigle DLNA, est une alliance de sociétés de production d'appareils électroniques, de périphériques mobiles et d'ordinateurs personnels. Son but est de définir un standard de service de fichiers multimédia, avec des objectifs d'interopérabilité entre marques et de convergence des appareils électroniques très variés.

Ainsi tout appareil compatible (téléviseur, chaîne hifi, cadre photo, etc.) peut récupérer des éléments (vidéo, musique, photos) sur un serveur DLNA. Ce serveur peut être installé sur un ordinateur, ou être un boitier autonome à disque dur. Les liens réseaux peuvent être de l'Ethernet ou du Wi-Fi. Pour cela l'association DLNA préconise l'utilisation de la norme UPnP, le standard DLNA équivalent à l'UPnP AV (Audio/Video).

Des sociétés leaders du marché telles que Motorola, Philips, Samsung, Matsushita, Hewlett-Packard, Sony, Ericsson, Microsoft, Intel, Nokia et Access ont rejoint cette alliance.

DLNA est notamment utilisé par la console PlayStation 3 pour se connecter à des serveurs multimédia sur le réseau local, Windows Media Player inclut un serveur DLNA et des disques dur multimédias supportent ce standard.

Samsung a surnommé ce système "All Share".

DLP

Digital Light Processing = Traitement numérique de la lumière: Technique où l'image affichée est produite par un ensemble de micro miroirs dynamiques formé sur une plaquette, chacun pouvant refléter la lumière source pour former un pixel sur l'écran. Chaque micro miroir contrôle le niveau de lumière transmis à l'écran pour le pixel. La résolution est définie par la taille de la plaquette de micro miroirs. Cette technique est utilisée par certains écrans et projecteurs HD de haute gamme. C'est un procédé développé par Texas Instrument pour reproduire une image de haute qualité. Il est basé sur les mouvements d'une multitude de micromiroirs qui réfléchissent, plus ou moins, la lumière pour reconstituer le détail et les valeurs de contraste d'une image, à travers l'objectif d'un vidéo ou d'un rétroprojecteur. La couleur est restituée par une roue codeuse qui comprend plusieurs segments rouge, bleu et vert et tourne entre la lampe et la matrice à vitesse synchronisée. Le nombre de miroirs détermine la résolution de l'image. Une nouvelle génération de DLP, constitué de trois matrices pour les trois couleurs primaires, permet de se passer de la roue codeuse sur certains vidéoprojecteurs de très haut de gamme.

DNR

Abréviation de l'expression anglaise Dynamic Noise Reduction. C'est un circuit de filtrage du son, qui modifie artificiellement le rendu sonore, en atténuant certains sons et en améliorant le rapport signal/bruit.

Dolby Digital ou AC 3

Dolby AC3 ou Dolby Digital. Lancé en 1987, il est certainement le système le plus utilisé de nos jours notamment pour le home-cinéma. Il s'agit d'un système de codage numérique avec compression de données audio permettant de placer 6 pistes. Au contraire du ProLogic, les pistes ne sont pas matricées mais "discrètes" ou indépendantes. La compression est de 10 pour 1, c'est actuellement le signal le plus compressé pour la reproduction du son au cinéma. La principale différence entre le Dolby Pro Logic (classique) et L'AC3 consiste en une meilleure séparation des canaux surround pour L'AC3 pour autant que le support du film soit numérique . L'avantage du Dolby Digital est qu'il reste compatible avec le Dolby Pro Logic.Le terme AC3 est de plus en plus remplacé par le terme Digital. Anciennement appelé Dolby AC3. Le Dolby Digital est un format compressé selon l'algorithme AC3 à partir d'un signal PCM 16bit/44,1kHz, la fréquence d'échantillonnage est conservée, le débit par piste est compris entre 62,75 et 87,84 kbps. Le taux de compression élevé (15:1 à 20:1) est nécessité par la contrainte d'y enregistrer 6 canaux (même si le sixième canal ne prends qu'un dixième de la bande passante de chaque autre canal). Il devient possible d'enregistrer les mixages 5.1 (6.1 ou 7.1) avec moins de compression (2,45:1 à 4,3:1) grâce au "Dolby Digital+" ou directement en PCM sans compression.

Dolby Pro-Logic

Ce procédé permet d’entendre les dialogues au centre de l’image, grâce à une enceinte centrale, et les ambiances (effets Surround), avec des baffles disposées à l’arrière du téléspectateur (une seule voie), en plus de celles à l'avant droite et gauche. Il y a 4 sources audio (droite/gauche/centre/arrière) à transporter sur seulement 2 canaux (gauche/droite) . Pour cela on attenue le signal du centre de 3dB puis on le lemélange avec les signauxx droite et avec gauche. Le signal arrière lui est déphasé de +90° puis melangé avec le signal droite et déphasé de -90° puis melangé avec le signal gauche. On obtient deux signaux diffusés sur 2 voies qui restent compatible mono et stéréo. A la réception le décodeur Dolby Surround extrait le signal arriére et le signal du centre des signaux gauche et droite . Pour être restitué le son Dolby Pro Logic nécessite bien sûr un décodeur soit intégré à un amplificateur audio-vidéo, soit relié à celui-ci, soit encore inclus dans le téléviseur. Le Dolby Pro-Logic se distingue du Dolby Digital (ou Dolby AC3), car les voies arrière sont en mono et le système n'intègre pas de voie spécifique pour le caisson de basses (enceinte pour les sons les plus graves). Le terme utilisé pour le codage des programmes (à la production) exploitables par les amplis Dolby Pro-Logic est Dolby Stéréo. La quasi-totalité des films en stéréo sont codés en Dolby Stéréo depuis plus de quinze ans. C'est également le cas de seulement quelques retransmissions sportives, téléfilms et émissions, notamment musicales.

Double source

Terme utilisé en référence au système de réception. Une unique parabole est équipée de deux convertisseurs, capables de recevoir deux positions satellite.

Downconverter

Ce terme anglais désigne un circuit électronique, qui permet d'abaisser la fréquence d'un signal haute fréquence. Ils sont de trois types en réception satellite, simple, double et groupée.

Downlink

DRM

Sigle signifiant gestion des droits numériques. Technologie sécurisée qui permet au détenteur des droits d'auteur d'un objet soumis à la propriété intellectuelle (comme un fichier audio, vidéo ou texte) de spécifier ce qu'un utilisateur est en droit d'en faire. En général, elle est utilisée pour proposer des téléchargements sans craindre que l'utilisateur ne distribue librement le fichier sur le web.

DSLAM

Le DSL Access Multiplexer est un équipement situé dans les NRA et qui fait la jonction entre votre ligne téléphonique et la ligne très haut débit qui permettra à tous les abonnés raccordés d’accéder à internet. Il s’agit souvent d’une ligne à très haut débit, de type fibre optique. Récemment, des DSLAM v2 sont apparus sous la houlette de Free : il s’agit de DSLAM pouvant accueillir bien plus d’abonnés à la fois que les DSLAM classiques (plus de 1000 contre 384), et permettant de profiter de la technologie ADSL 2+.

DSP

Digital Sound Processing. Cette expression anglaise se réfère à un système qui permet de recréer artificiellement des effets spéciaux sonores. Des circuits numériques, exploités sur une chaîne Hi-Fi, permettent de recréer chez soi l'ambiance d’un stade, d’une salle de concert ou encore d’une église...
On trouve ces modes DSP dans les amplificateurs audio vidéo multicanaux.

DTH

Pour "Direct To Home" : désigne la réception direct de la téléivion par les particuliers avec une antenne parabolique pointée vers un satellite.

DTS

Le DTS, développé (à partir d'un brevet français) pour répondre également aux contraintes du cinéma (6 canaux, fiabilité) tout en proposant une meilleure définition, est compressé suivant l'algorithme Coherent Acoustic à un taux compris entre 4,87:1 et 9,75:1, les débits résultants (754,5 et 1509,25 kbps) étant permis par l'emploi d'un support CD séparé. C'est le concurrent direct du Dolby Digital. Comme lui, il s'agit d'un système de compression de données numériques appliqué à un message 5.1 de haute qualité. Certains le considèrent de meilleure qualité que le Dolby Digital, grâce à un taux de compression moins élevé qui respecterait mieux le message original. Un certains nombre de disques musicaux ont d'ailleurs été enregistrés sur CD grâce à ce procédé. Il est à noter qu'avec l'évolution constante du Dolby Digital et du DTS, il n'est pas toujours facile de faire la différence entre les deux systèmes et que l'on pourra préférer tantôt l'un, tantôt l'autre en fonction des préférences des ingénieurs du son responsables du mixage original.

DVB

Digital Video Broadcasting. Cette expression pourrait être traduite par diffusion vidéo numérique. C'est une norme européenne de diffusion numérique pour la télévision, associée au format de compression Mpeg 2, instaurée pour éviter un développement anarchique de la technologie numérique. Le DVB, comme le DAB pour la radio, utilise une transmission par paquets de données informatiques compressées. Cette norme pour la télé se décline en fonction des supports de diffusion : DVB-S pour n'importe quel répéteur satellite (largeur de bande de 36 à 72 MHz en Europe, modulation QPSK), DVB-CS pour la distribution collective, DVB-T pour le numérique hertzien (de 7 à 8 MHz, modulation QAM codée OFDM), DVB-MC pour la diffusion en MMDS et DVB-C pour les réseaux de télédistribution câblée (modulation QAM), voire en fonction des utilisations : DVB-CA, pour les contrôles d'accès, DVB-CI pour les interfaces des systèmes d'accès conditionnel et DVB-TXT pour l'utilisation du télétexte. DVB est également utilisé pour qualifier le groupe de travail qui a élaboré ces normes. De trente membres en 1993, il est passé à plus de deux cents en 97, représentant plus de trente pays.

DVB-RCS

La norme DVB-RCS (Digital Video Broadcast - Return Channel System), soutenue par l’European Telecommunications Institute (ETSI). Cette norme d’accès Internet par satellite autorise des débits allant jusqu’à 8 Mbits en flux descendant et jusqu’à 2 Mbps en flux montant. Cette norme européenne a été développée en 1999 et décrit comment le trafic bidirectionnel des données devrait être transmis via satellite. Suivant le DVB-RCS, le terminal satellite du client peut recevoir une transmission standard de DVB envoyée par la station satellite maîtresse. La transmission depuis l’installation client vers cette même station peut également être envoyée via la même antenne. La norme DVB-RCS définit une voie de retour au format MF-TDMA (Multi Frequency Time Division Multiplexing Access) qui permet de partager la capacité montante. La norme spécifie que les liaisons montantes et descendantes doivent utiliser des fréquences différentes mais est indépendante des bandes de fréquences utilisées (Ku, Ka, L, S...)

La norme permet de transporter le protocole IP mais prend en compte également de nombreux protocoles de routage (RIP, IGMP) et de transport (RTP, UDP, TCPŠ).

Le système BBI (Broadband Interactive Service) de Satlynx est un exemple de mise en ¦uvre de la norme DVB-RCS, mais cette dernière comporte un grand nombre d'options qui rend l'interopérabilité des terminaux problématique. Le consortium Satlabs Group, créé à l'initiative de l'agence spatiale européenne, cherche à promouvoir le déploiement de la norme à grande échelle. Il dispose d'un groupe de travail sur l'interopérabilité des terminaux où l'on retrouve les principaux fabriquants de terminaux pour l'internet par satellite (EMS Technology, Newtec Cy, Nera ASA).

DVB-S2

La norme DVB-S spécifiait les procédés de modulation QPSK (" quadrature-phase-shift-keying ") et de correction d'erreur directe " convolutional / Reed-Solomon ". La nouvelle norme DVB-S2 permet, en plus du procédé QPSK, d'avoir 3 bits par symbole en modulation 8PSK à un débit de transmission d'environ 80 Mbits par seconde. Après l'expérimentation complète de sept options potentielles, soit plus d'un million de simulations en Gbits et près de 40 000 jours d'utilisation d'ordinateur, le groupe technique a finalement opté pour le code LDPC (Low Density Parity Check) comme code FEC.

DVD

Depuis le début de l'année 1997 est commercialisé un support optique, le "DVD" (Digital Versatile Disc), disque qui présente le même aspect extérieur qu'un CD audio, mais dont la capacité est multipliée. Grâce à l'utilisation d'un laser de longueur d'onde plus courte, la gravure est en effet plus fine, la dimension des alvéoles étant ainsi réduite à 0,4 µ et leur écartement à 0,74 µ.

DVD RAM

DVD-RAM : est le premier type de DVD réinscriptible à avoir été normalisé. À l'origine dédié au monde professionnel, ce média dispose de nombreux avantages. Il est réinscriptible 100 000 fois contre 1 000 pour le DVD-RW et le DVD+RW. De plus, il dispose d'un caddie protecteur, augmentant ainsi sa durée de vie. Enfin, le DVD-Ram existe en plusieurs versions: 2,6 Go, 3,9 Go, 4,7 Go et même 9,4 Go, alors que DVD-R/RW et DVD+RW ne dépassent pas les 4,7 Go! Ce media est véritablement une excellente alternative aux produits de stockage magnéto-optiques déjà utilisés dans le monde de l'entreprise. Malheureusement, il n'est pas non plus exempt de défauts. Tout d'abord, il s'agit du plus cher d'entre tous. Enfin, sa compatibilité est très limitée. Il doit être sorti de son caddie pour être lu ailleurs que dans un lecteur dédié. De plus, un seul lecteur de DVD-Rom (GD 8000 d'Hitachi) sur le marché supporte le DVD-Ram. Pire, aucune platine de salon en dehors des produits réservés n'accepte ce format.

DVD +RW

Dernier arrivé sur le marché, le DVD+RW est très proche physiquement et chimiquement du DVD-RW. Ainsi, il se compose lui aussi d'une couche d'enregistrement composée d'un alliage d'argent et d'indium ou de germanium. Les différences chimiques et physiques entre les deux formats sont minimes (jitters, profondeur de gravure…). En revanche, la vitesse de gravure de 2,4x autorise l'enregistrement de 4,37 Go de données en 25 minutes. Les opérations de gravure étant plus rapides, le format DVD+RW s'avère plus agréable à utiliser. Le choix de graveurs l'exploitant est plus important. Néanmoins, il ne faut pas oublier que les premiers graveurs de DVD+RW sont sortis 6 à 8 mois après le premier graveur de DVD-R/RW. L'avantage de la vitesse n'est donc que temporaire. Car le DVD+RW présente aussi son lot de défauts. Ainsi, les supports forcément réinscriptibles. Parfaits pour réaliser des essais, des masters avant une gravure finale, ils sont aussi plus chers que les médias inscriptibles une seule fois. Toutefois, les supports au format DVD+R (inscriptibles une seule fois) sont annoncés pour le second semestre 2002. Malheureusement, les graveurs de DVD+RW vendus dans le commerce ne supporteront pas cette nouveauté et réclameront une mise à jour logicielle! Le second problème concerne la compatibilité. Elle est identique à celle du DVD-R avec les platines de salon (environ 90%).

DVD - R/RW

DVD-R/RW : (Digital Versatil Disk Writing) device en anglais. DVD-R/RW Le DVD-R et le DVD-RW sont deux des formats validés par le DVD-Forum. Techniquement, la couche d'enregistrement d'un DVD-RW se compose, en fonction de la marque, d'un alliage d'argent et d'indium ou de germanium. Le DVD-R se voit doté d'une couche de polycarbonate. Comme un CD-RW, un DVD-RW autorise jusqu'à 1 000 enregistrements et conserve les données pendant 100 ans, en théorie. Un support au format DVD-RW affiche une vitesse de lecture de 1x (soit un débit de 1 385 ko/seconde). Ainsi, remplir les 4,37 Go de données d'un DVD vierge prend une heure, contre 30 minutes pour un DVD-R qui offre un taux de tranfert de 2x. Enfin, ce format offre une large compatibilité. Le DVD-R/RW est reconnu par environ 90% des lecteurs de DVD-Rom et des platines de salon.

DVI

Interface vidéo numérique pour relier un moniteur sans passer par l'analogique. Elle est répandu sur les ordinateurs pour connecter des écrans à cristaux liquide. Le format HDMI est compatible pin-à-pin avec le connecteur DVI avec des extensions. Sa résolution atteind jusqu'à 1920 x 1080 pixels. Une extension grand-public, le HDMI utilise les mêmes signaux avec un connecteur plus petit et plus de fonctions (audio, commandes..).

Earth station

EBU

Voir UER.

Échantillonnage

Procédé électronique et numérique, qui transforme un signal analogique vidéo, audio, texte, image fixe... en une série de données informatiques.

C’est la disposition des pixels de l’image sur une grille quadrillée imaginaire décrivant quelles composantes de quels pixels et à quelle position seront mesurées :
  • 4:4:4
    Dans une suite de 4 pixels, on mesure les niveaux de luminance Y des 4 pixels de chaque ligne (1er chiffre), les niveaux de la 1ere composante couleur Cb et de la 2eme composante couleur Cr des 4 pixels de la ligne n (2e chiffre) et sur chaque ligne n+1 (3e chiffre).
  • 4:2:2
    Pour une suite de 4 pixels, on mesure Y pour chaque pixel sur la ligne n, Cr et Cb un pixel sur 2 sur la ligne n (2e chiffre), Cr et Cb un pixel sur 2 sur chaque ligne n+1 (3e chiffre).
  • 4:2:0
    Composante Y sur chaque pixel de la ligne n, Cr et Cb un pixel sur 2 de la ligne n, aucune mesure sur la ligne n+1.
  • 4:1:1
    Composante Y sur chaque pixel de la ligne, Cb 1 pixel sur 4 ligne n, Cr 1 pixel sur 4 ligne n+1.

ECS

European Communication Satellites. Nom donné aux premiers satellites exploités par Eutelsat.

Edge

Abréviation de "Enhanced Data for GSM Evolution". Evolution de la technologie GSM/GPRS permettant d'obtenir des débits moyens de 130 kb/s en réception. Complémentaire à la technologie UMTS, la technologie EDGE permet d'offrir des services à haut-débit à davantage d'utilisateurs en zone rurale. On parle également de 2,75G.

Effets Surround

Grâce à un retard numérique au traitement, un effet de profondeur sonore offre un confort particulier au téléspectateur-auditeur lors de la diffusion d'un programme. On utilise de manière impropre le terme Dolby Surround pour décrire les effets Surround. Voir aussi Dolby Pro-Logic et Dolby Digital.

EIRP

Voir Pire.

EIT (Event Information Table)

Norme DVB obligatoire donnant les infos relatives aux programmes en cours et à venir (identification + résumé). Ces éléments s'affichent généralement après un appui sur la touche "I" ou "Info" de la télécommande d'un terminal DVB.

Élévation

Ou site. Se rapporte à un angle. Dans le plan vertical, l'angle d'élévation est mesuré entre l'horizon (le point zéro) et le satellite visé. En France, la plupart des satellites ont un angle d'élévation compris entre 20 et 40°. Cet angle varie suivant la latitude et la longitude du lieu de visée.

Encodage

Voir codage.

Entrée

Sur un appareil, connexion permettant de recevoir des signaux externes, provenant d'une source indépendante.

Entrelacement

Lorsque vous regardez votre télévision, votre oeil regarde en réalité des demi images que l'on appelle des trames. L'écran affiche 50 trames par seconde dont l'une est composée de lignes paires et la suivante de lignes impaires. Lorsque ces trames s'entrelacent elles créent une image pleine. Ce système appelé "entrelacement" permet de diffuser de la vidéo en occupant moins de bande passante sans que notre oeil s'en aperçoive grâce à la persistance rétinienne.

Eo/No

En numérique, équivaut à ce qui est appelé rapport signal/bruit en analogique, à la différence près que l'unité de mesure employée ici est le dBHz. C'est l'énergie moyenne par bit (Eo) sur le niveau de bruit (No).

Équatoriale

Voir polaire.

Erreur

En numérique, altération de l'information qui perturbe sa lecture.

ESA

European Space Agency. C'est l'Agence spatiale européenne, dont le siège est à Paris et qui est chargée de nombreux programmes spatiaux pour le compte de différents pays européens. L'ESA est un des partenaires qui exploite le centre spatial guyanais de Kourou.

Eurocrypt

Mode de cryptage utilisé en association avec le standard de diffusion Mac. Il a été choisi par un grand nombre de chaînes nordiques, certaines transmettant des programmes en 16/9, et quelques chaînes pornographiques. Il existe plusieurs versions de l'Eurocrypt (M, S, S2). Le Viaccess est l'appellation commerciale de son développement en numérique, réalisé par France Télécom.

Eurovision

Créée en 1958, cette organisation est chargée de coordonner les échanges de programmes de télévision et de radiodiffusion entre les États d'Europe occidentale et d'assurer leur transport. Son siège est à Genève.

Eutelsat

European Telecommunications Satellite Organization. L'Organisation européenne de télécommunications par satellite est chargée de gérer les satellites qui lui appartiennent, pour le compte des pays membres de l'exploitation. Son siège est à Paris.

Excursion vidéo

Est exprimée en MHz/Volt. Elle fixe la pente des circuits « discriminateurs » et influe sur le niveau du signal vidéo (contraste).

Facteur de bruit

Exprime le taux de bruit ou de dégradation du rapport signal/bruit créé par le convertisseur, lors de la réception des signaux, ou par tout autre système (amplificateur, etc.). Il traduit sa sensibilité. Il est exprimé en Kelvin pour les signaux de la bande C et en décibel pour la bande KU. Moins le facteur de bruit est élevé, plus le convertisseur est de bonne qualité.

Fading

De l'anglais to fade, s'affaiblir. Affaiblissement progressif, sporadique ou prolongé d'un signal émis. Il se manifeste par de la neige à l'image et du souffle dans le son. Le fading peut être causé par l'affaiblissement des signaux d'émission ou certaines perturbations atmosphériques ou électromagnétiques.

Faisceau hertzien

Liaison de radiodiffusion ou télédiffusion terrestre professionnelle, utilisée généralement entre les studios d'une radio ou d'une télévision et les émetteurs. Ces faisceaux utilisent des fréquences proches de celles des satellites, ce qui peut parfois perturber certaines réceptions, notamment en bande C. Les antennes utilisées sont souvent paraboliques ou elliptiques.

Faraday ( cage de )

C'est une enceinte ou cage métallique qui permet d'isoler une portion d'espace contre l'influence des champs électriques extérieurs. A l'intérieur de la cage, le champ électrique est nul, même si des charges sont placées à l'extérieur ou si la cage est reliée à un générateur électrostatique. Une voiture à carrosserie métallique est une cage de Faraday qui protège ses occupants contre les dangers d'électrocution provenant d'un contact extérieur ou d'une décharge atmosphérique (foudre). Inversement si on introduit des charges à l'intérieur d'une cage de Faraday mise à la terre, le champ électrique à l'extérieur n'en sera pas perturbé. Inconvénient: les ondes radio (électro-magnétiques) ne traversent pas les cages de Faraday, ce qui empêche de faire fonctionner correctement, à l'intérieur d'une automobile, des récepteurs ou des émetteurs (auto-radios, téléphones portables). On utilise alors une antenne de toit.

Favorite Channel Mem

Expression anglaise désignant une fonction des récepteurs satellite pour la mise en mémoire des chaînes favorites. Elle permet de mémoriser et de regrouper les canaux ou les satellites les plus souvent utilisés. Elle crée ainsi une personnalisation des chaînes reçues et facilite le zapping.

FEC

Abréviation de l'expression anglaise Forward Error Correction. Relatif au taux de Viterbi. Signifie correction anticipée d'erreurs ou code correcteur d'erreurs. Éléments redondants du message numérique ajoutés aux données transmises avant l'envoi du signal audio/vidéo, pour pouvoir les vérifier à la réception et ainsi réduire les risques d'erreurs liés à la diffusion et qui perturberaient la réception. Actuellement, ils vont de 1/2 à 7/8. Dans le premier cas, pour deux bits transmis, un seul est utilisé. Dans le deuxième, pour huit envoyés, sept sont utiles. Seul le huitième est une information redondante servant à la protection du signal. Lorsqu'il atteint 1/2, le FEC offre donc une protection optimum. Les plus utilisés sont le 3/4 et à un degré moindre le 2/3.

Feed

Voir Source.
La deuxième signification de ce mot anglais se rapporte aux images d'actualité, collectées par des agences ou chaînes de télévision, utilisant les satellites pour leurs transmissions, à destination d'autres chaînes (voir UER). La périodicité de ces liaisons est très variable, suivant l'actualité. Pour trouver les intermittents, une recherche continue est nécessaire. Malheureusement, la plupart de ces feeds sont désormais cryptés ou transmis en numérique (SCPC).

Feedhorn

terme anglais pour désigner le "cornet de la source" , en fait plus simplement la source.

Femtocell

"Boitier cellule" intégrant plusieurs technologies alliant la miniaturisation, l’intégration et la convergence des médias (fixe et mobile). L’exemple classique d’un "Femtocell" est le point d’accès 3G : chaque box (boîtier) des fournisseurs d’accès pourrait automatiquement améliorer la couverture des téléphones mobiles de troisième génération. Toutes les communications 3G basculeraient sur le modem au lieu de passer par les antennes 3G des opérateurs. L’idée est de se passer d’antennes surpuissantes en quelques lieux efficaces pour utiliser des mini-antennes éparpillés par centaines à travers une zone. Les avantages sont nombreux pour les opérateurs, qui y voient un nouveau moyen d’améliorer le maillage de leur réseau et leur capacité de débit.

FFT

FFT (Fast Fourier Transformer) : Version algorithmique de la transformation de Fourier discrète, utilisée principalement pour l'analyse fréquentielle de signaux numérisés. Algorithme utilisé pour le traitement d'échantillons digitalisés de voix ou sons.

Fibre Optique

Fibre optique : Une fibre optique est un fil de quartz très fin ayant la propriété de conduire la lumière. Cette technologie permet d’assurer la transmission d’une grande quantité d’informations sur de très longues distances et avec des débits très importants.

Jusque là réservée aux transmissions terrestres et océaniques sur longue distance ainsi qu’aux réseaux professionnels, elle se démocratise désormais avec des offres fibre optique destinée aux particuliers. C’est une technologie de l’avenir car on peut l’utiliser notamment pour des connexions internet à très haut débit, la téléphonie par IP, la télévision haute définition avec une qualité de débit largement supérieure aux technologies ADSL et ADSL 2+.

Fibre optique MONOMODE : fibre optique dans laquelle ne peut être entretenu qu'un seul faisceau de rayons lumineux. On l’utilise principalement dans les communications longues distances.

Fibre optique MULTIMODE : fibre optique dans laquelle peuvent être entretenus plusieurs faisceaux de rayons lumineux. On l’utilise notamment pour le câblage de réseaux privés.

Fiche F

Ou connecteur F. Accessoire de connexion en métal situé à l'extrémité d'un câble, servant à relier ce dernier à une prise située sur le châssis d'un appareil. La fiche F permet de connecter le câble coaxial. Le standard F est un standard américain, normalisé au niveau international pour un signal HF de type asymétrique. Ce type de connecteur se trouve sur la plupart des modèles de récepteurs et de têtes.

Filtre

En électronique, dispositif destiné à laisser passer certaines composantes de la fréquence d'un signal électrique, à les amplifier ou à les éliminer. Sur les démodulateurs satellite, on trouve principalement deux types de filtres, les « passe-bande » et les « coupe-bande ». La différence entre le signal d'origine et le signal filtré constitue la bande passante du filtre ou sa largeur de bande. Les filtres sont destinés à éliminer d'un signal une certaine bande de fréquence du spectre. Les filtres FI, pour fréquence intermédiaire, définissent la largeur du canal dans la bande de fréquence intermédiaire. Il correspond généralement à la largeur du canal, bien souvent 27 MHz. Les filtres plus étroits (18 MHz) permettent d'améliorer la réception.

Firewire

(ou IEEE 1394 dans le monde PC ou i.LinK chez Sony) Grâce à ses transferts à haut débit 400 Megabits par secondes (Mbps) et maintenant 800 Megabits par secondes (Mbps) et à ses capacités Plug & Play à chaud, FireWire est l'interface idéale des équipements vidéo et audio numériques actuels, mais aussi des disques durs externes et d'autres périphériques haute performance Il donne .la possibilité de gérer simultanément jusqu'à 63 périphériques . Concurrent de L'USB .

Flashage

Opération consistant à charger un programme informatique (logiciel) dans une mémoire. Pour les terminaux numériques le mot "flashage" est couramment utilisé pour désigner le téléchargement d'un logiciel pirate en remplacement et/ou en complément du logiciel original .

FM

Vient de l'anglais Frequency Modulation, soit Modulation de fréquence. Modulation par laquelle on astreint la fréquence d'une porteuse à varier proportionnellement aux valeurs instantanées d'un signal modulant. Cette technique permet de transmettre le son avec une bonne fidélité.

Footprint

Format d'écran:

Rapport entre la largeur et la hauteur de l'image. Ce terme peut s'appliquer à la configuration de l'écran ou de l'image affichée. La TVHD utilise un format d'écran de 16x de largeur par 9x de hauteur ( format cinéma 1,77). Certains programmes télévisés et les écrans traditionnels à tube présentent le plus souvent un rapport 4:3. La télévision numérique de définition standard, TV SD, peut avoir le format 4:3 ou 16:9, dépendant de sa source et de sa forme de diffusion. Au cinéma il existe de nombreux formats d'image: 1,31:1 : 9,5 mm 1,33:1 (ou 4/3) : c'est le format natif du cinéma muet, ainsi que celui du 16 mm et de la télévision standard. Pour le 35 mm, la surface d'émulsion utilisée sur la pellicule était de 24 × 18 mm = 432 mm² 1,35:1 : super 8 1,36:1 : Pathé Kok (28 mm), 8 mm 1,375:1 : C'est le format standard caméra du cinéma parlant. Si peu de films sont désormais tournés dans ce format, beaucoup de séries le sont encore aujourd'hui. La surface d'émulsion utilisée sur la pellicule est de 20,96 × 15,29 mm = 320,47 mm² Le 1,66:1 est un format panoramique utilisé en Europe, ainsi que celui du super 16. Il correspond au rapport 5/3. La surface d'émulsion utilisée sur la pellicule 35 mm est de 20,96 × 12,62 mm = 264,5 mm² ; Ce format tend à disparaître des salles de projection. Le Super 16 gonflé en 35 mm sphérique est de plus en plus exploité en salle au format 1,85 uniquement et l'utilisation du 1,66 tend à se limiter à l'exploitation en télévision (téléfilms tournés en Super 16), du fait de sa proximité avec le 16/9 (1,77:1). Le 1,75:1, Ancien format panoramique utilisé en Italie, qui n'est plus utilisé actuellement. Le 1,85:1 est sans doute le format panoramique le plus répandu, d'abord utilisé surtout en Amérique du Nord et désormais de plus en plus utilisé en Europe. La surface d'émulsion utilisée sur la pellicule est de 20,96 × 11,33 mm = 237,47 mm² qui en fait le format le moins résolu en 35 mm. Le 2,35:1 Panavision correspond souvent aux films hollywoodiens à grand spectacle. Il tendait à concurrencer le CinemaScope. Depuis les années 1970, cette appellation ne correspond plus à un format mais seulement au nom de la société qui l'avait développé et continue à fabriquer et louer des caméras. Le 2,39:1 CinemaScope optique : c'est actuellement le format 35 mm le plus résolu : la surface d'émulsion utilisée sur la pellicule est de 20,96 × 17,53 mm = 367,43mm² Le 2,55:1 CinemaScope magnétique : la surface d'émulsion utilisée sur la pellicule était de 23,8 × 18,8 mm = 447,44 mm². le Todd-Ao, Américain (1955) est un format 70 mm lancé par la Fox. le VistaVision, Américain, inventé dans les années 1950, il est encore fréquemment utilisé de nos jours, exclusivement pour la prise de vues de séquences à effets spéciaux.

Free to Air (F T A)

Expression anglaise pour désigner les chaînes en clair. Ainsi un terminal "Free To Air" ( FTA) est un terminal qui ne peut recevoir que les chaînes en clair.

Fréquence

Anciennement longueur d'onde métrique. Nombre de vibrations produites par unité de temps dans un phénomène périodique. La fréquence est la grandeur qui évalue le nombre de fois où ce phénomène se produit dans un intervalle donné. Dans le cas d'un phénomène évoluant dans le temps, on mesure la fréquence en hertz, l'intervalle de temps de référence choisi étant la seconde. Les transmissions satellites se font en GHz, dites micro-ondes, fréquences dont les longueurs d'ondes sont de quelques centimètres. La désignation anglaise est la bande SHF.

Fréquence intermédiaire (FI)

Fréquence de conversion à valeur fixe, utilisée dans un démodulateur. La fréquence intermédiaire normalisée est de 70 MHz, avant l'étage de détection vidéo. On emploie également ce terme en réception pour désigner les fréquences converties, allant de 950 à 2050 MHz. Fréquence de référence permettant de démoduler un signal radioélectrique dans certains récepteurs. Dans un récepteur satellite, elle est généralement de 479 MHz.

FTTB

FTTB (Fiber To The Building, La fibre jusqu’à l’immeuble) : grâce à cette technologie, la fibre optique est déployée jusqu’à l’immeuble (en sous-sol généralement), puis le relais est pris par la ligne de cuivre existante via la technologie VDSL qui arrive au domicile de l’abonné final. Pour passer de la fibre à la paire de cuivre, une installation (un DSLAM) convertit des signaux lumineux en signaux électriques.

Cette technologie présente l’avantage de déployer un réseau plus rapidement (car seul l’immeuble est raccordé). L’inconvénient est que l’utilisation de la paire de cuivre implique une atténuation du signal lorsqu’il arrive chez l’abonné, ce qui n’est pas le cas si l’abonné était directement fibré à son domicile. Toutefois, dans les applications commerciales actuelles, le FTTB permet d’obtenir des débits de 100 Mb/s, tout comme les offres FFTH. Ainsi, l’utilisation d’une technologie ou d’une autre est pour l’instant neutre pour l’abonné.

FTTH

FTTH (Fiber To The Home, Fibre jusqu’au domicile) : l’abonné final est raccordé jusqu’à son domicile par une fibre optique unique qui lui est dédiée. Cette technologie permet l’accès à Internet, à la Télévision, à la Téléphonie avec des débits bien supérieurs à ceux que permet actuellement l’ADSL par exemple. Son autre avantage considérable par rapport aux technologies utilisant la paire de cuivre (ligne téléphonique standard) est de ne pas connaître d’atténuation du signal en fonction de la distance, et donc de garantir des débits optimaux même lorsque l’usager se trouve très éloigné du commutateur.

Les travaux de génie civil, les infrastructures à créer ainsi que la pose de la fibre jusqu’au domicile de l’abonné rendent cette technologie extrêmement coûteuse pour les opérateurs. En revanche, comparé aux autres modes de raccordements (jusqu’en bas de l’immeuble FFTB, ou jusqu’au quartier FFTN), le FTTH permet d’avoir des débits optimaux car tout le débit passant par une fibre est consacrée à un seul usager.

C’est cette technologie qu’ont choisi les principaux opérateurs de fibre optique (Neuf Cegetel, Orange et Free) sur Paris.

FTTX

FTTX (Fiber To The X, La fibre jusqu’à ...) : Terme générique qui désigne les différentes techniques grâce auxquelles la fibre optique est amenée jusqu’aux usagers finaux. Le « X » devient un ...

- H quand la fibre est amenée directement au domicile du client final (FTTH, Fiber To The Home),
- B quand la fibre s’arrête en bas de l’immeuble (FTTB, Fiber To The Building),
- N quand la fibre est amenée pour un quartier (FTTN, Fiber To The Neighborhood),
- C quand la fibre s’arrête au niveau de la rue, du trottoir (FTTC, Fiber To The Curb)
- O quand la fibre est reliée jusqu’au bureau (FTTO, Fiber to the Office)

Par extension, FTTx désigne la technologie fibre optique permettant d’atteindre un très haut débit de connexion par rapport à d’autres technologies déjà présentes (ADSL, câble, etc.).

Full band

Full HD

Les téléviseurs "Full HD" garantissent une prise en charge et un affichage en 1920x1080 pixels, soit la diffusion d’un signal 1080i en natif. Certains modèles ne traitant le signal vidéo que par balayage progressif, le désentrelacement de l’image devient une condition préalable, mais n’influe pas sur la qualité d’affichage du contenu en haute définition. Contrairement au "HD Ready", le "Full HD" n'est pas un label certifié. Il n'a pas fait l'objet d'une concertation entre les constructeurs et ne dispose pas d'un cahier des charges que l'on pourrait consulter. Qualitativement un cran au-dessus des modèles estampillés "HD Ready", les téléviseurs et vidéoprojecteurs "Full HD" se doivent logiquement d’afficher la compatibilité HDCP et proposer une connectique numérique complète. Dans la pratique c'est actuellement le cas, mais comme aucun cahier des charges n'est pas imposé, la vigilance reste de mise.

Le label HD Ready est certifié par EICTA (European Industry Association for Information Systems), tandis que le label Full HD n'a fait l'objet d'aucune concertation entre les constructeurs. L'interprétation de ce dernier peut donc être libre, mail il signale normalement un appareil capable d'afficher un signal dit "Full HD" soit 1920 x 1080 pixels. Le HD Ready certifie que le produit est capable d'afficher un signal 1280 x 720 au minimum, et prend en charge le 1080. Le Full HD est donc par essence même HD Ready.

Reste alors à savoir qui du 1280 x 720 pixels ou du 1920 x 1080 est à même de fournir la meilleure qualité. Si l'on met le traitement électronique de côté (ce qui est tout de même difficile), une image de 1920 x 1080 est la mieux définie. Le raisonnement est mathématique. Il faut alors prendre en compte la diagonale de l'écran. En dessous de 38 pouces (96 cm), il nous semble difficile de faire la différence entre les deux images. Au-delà, une image de 1920 x 1080 exploitera bien mieux la diagonale. Le bénéfice de la HD ne se voit vraiment que sur de grands écrans.

G/T

Aussi appelé facteur de mérite. Rapport électronique entre le gain et la température de bruit d'un système de réception. Plus le chiffre est élevé, meilleur est le rendement du système.

Gain

Dans le domaine du satellite, rapport exprimé en décibels, caractérisant l'amplification d'un signal, donnée par une antenne, en puissance, en intensité, ou en tension, par rapport à la valeur d'entrée.

Gel d'image (ou Freeze)

En diffusion numérique par satellite, lors de problèmes de transmission, blocage de l'image vidéo, qui devient fixe, se fige. À ne pas confondre avec l'arrêt volontaire d'une image, fonction disponible sur les téléviseurs 100 Hz par exemple.

Geostationnaire

Une orbite géostationnaire est une orbite telle que le satellite a toujours la même position par rapport à un point situé sur Terre. Les orbites géostationnaires sont dans le plan équatorial, ou presque (leur inclinaison est nulle ou faible), car c’est le seul moyen pour le satellite de ne pas changer de latitude. Les orbites géostationnaires ont une altitude de 35784 km, distance à laquelle la période de l'orbite (temps écoulé lors d'une orbite) est égale à la période de rotation de la Terre (23 heures, 56 minutes, 4.09 secondes). Ainsi, en tournant à la même vitesse et dans le même sens que la Terre, et toujours au niveau de l’équateur, le satellite est toujours au dessus du même point (situé sur l’équateur). Il est stationnaire, par rapport à la Terre. Une conséquence due à cette altitude fait que toute la partie du globe située au Nord ou Sud des parallèles 81.3° ne peut être visible d'un satellite géostationnaire. L’acronyme adopté par les agences spatiales est GSO : GeoStationnary Orbit.

GigaHertz

GHz. Égal à un milliard de cycles par seconde, Hertz ou Hz. Au-dessus d'un GigaHertz, les fréquences sont dénommées micro-ondes. C'est en GigaHertz que sont mesurées les fréquences d'émission des satellites.

Globale

Global beam en anglais. Dans le jargon du satellite, fait référence aux zones de couverture satellitaires. Lorsqu'elle est globale, la couverture d'un satellite est maximale, c'est-à-dire qu'elle couvre toute la région de la Terre, visible du satellite. Elle est la plus étendue donc la plus faible en Pire, au contraire de la couverture spot, la plus fine et la plus puissante. Entre les deux existent d'autres types de couvertures, semi-globale, large ou super.

Gop

GOP = "Group Of Pictures : groupe d'images constituant une séquence MPEG.

Gorizont

Nom des satellites mis en orbite par l'ex-CEI et l'ex-URSS, autrement désignés par le terme Statsionar. Ils utilisent principalement la bande C. Tous les satellites Gorizont sont en orbite inclinée, donc instables. Il est nécessaire d'avoir une antenne équipée d'un système d'auto-tracking, pour bien les recevoir. Les successeurs des satellites Gorizont se nomment Express.

GPS

Sigle signifinat Global Positioning System. Système de géolocalisation par satellite. Le réseau de 24 satellites actuellement en fonctionnement, développé par l'armée américaine, est mis à disposition des civils. Sa précision peut atteindre 5 mètres. Le GPS s'utilise en association avec une carte pour se repérer et se positionner : randonnées, voile, trek... L'association d'un récepteur GPS et d'un logiciel de cartographie permet d'obtenir un système de guidage routier efficace (affichage d'une carte avec les directions et guidage audio par synthèse vocale), développé sous différentes formes : système embarqué en voiture, boitier autonome avec récepteur intégré, assistant personnel ou "smartphone" associé à un récepteur GPS.

Grégorienne

Concerne un type particulier de parabole. Ce terme désigne les antennes munies d'un double réflecteur. Le réflecteur primaire renvoie les ondes sur le réflecteur secondaire, lequel les concentre sur la source et en augmente le rendement.

GSM

Global system for mobile communication, GSM ; Technologie de téléphone cellulaire (deuxième génération) déployée tout d'abord en Europe à partir de 1992. GSM opère à 900MHz et à 1,8 GHz en Europe et à 1,9 GHz aux Etats-Unis. Les téléphones GSM comprennent une carte SIM (Subscriber Identity Module) qui contient les informations concernant l'utilisateur de l'appareil. En 2000, on dénombrait plus de 250 millions d'utilisateurs de GSM, soit plus de la moitié de la population mondiale d'utilisateurs de téléphones mobiles. GSM supporte le service SMS et les transferts de données à 9,6 Kbit/s.

GUI

abréviation pour Graphical User Interface

Guide d'ondes

Voir "Source".

Guide électronique des programmes

EPG en anglais, abréviation d'Electronic Program Guide. Menu interactif accessible sur l'écran du téléviseur, permettant de consulter la liste des émissions diffusées à tout moment et sur diverses chaînes. En principe, il permet une recherche thématique des programmes, afin d'en faciliter le tri.

Haute Définition

Voir TVHD.

HbbTV

HbbTV (pour Hybrid Broadcast Broadband TV) est à la fois un standard industriel et une initiative de promotion d'harmonisation de la diffusion de la télévision et de l'accès internet dans la fourniture de programme au consommateur final à travers les télévisions connectées et les terminaux numérique.

HbbTV permet aux chaînes de télévision de publier en plus et en accompagnement de leurs programmes télévisés, des contenus additionnels. Son principal atout, est de rendre le service interactif diffusé neutre par rapport à la marque du récepteur TV qui intègre ce standard.

Grâce à l'adoption de HbbTV, les telespectateurs seront en mesure d'accéder à de nouveaux services dont des services de télévision de rattrapage, vidéo à la demande (VoD)...

HD Mac

Procédé de télévision haute définition, utilisant le standard Mac, créé en Europe et abandonné au profit du tout numérique. Dérivé de ce dernier, la réception des signaux HD Mac pouvait s'effectuer grâce aux démodulateurs Mac disponibles sur le marché.

HD Ready

Ce label lancé officiellement par l’EICTA (l’Organisation Européenne de l’Industrie Electronique Grand Public) et soutenu en France par le Simavelec (l’organisation des fabricants français) et le HD Forum (l’organisation rassemblant les principaux acteurs du marché de l’audiovisuel en France) est l’assurance d’acheter un écran compatible HD. C'est le seul label officiel garantissant une restitution optimale des images HD. Le label "HD ready" impose un format d'écran 16/9ème dit "large" : Le label "HD ready" garantit que l'écran dispose au minimum de 720 lignes et 1 280 points par ligne. Le label "HD ready" garantit que le téléviseur est compatible avec les deux formats de production HD (1 080i et 720p). Le premier système combine une trame de 720 lignes horizontales avec 1280 points/ligne et le chargement de 50 images par seconde. Le second associe 1 080 lignes horizontales avec 1920 points/ligne et le chargement de 25 images par seconde. Le label "HD ready" garantit que le téléviseur dispose d'une double entrée analogique et numérique (YUV, DVI et HDMI) Le label "HD ready" garantit que les connecteurs numériques DVI et HDMI intègrent le protocole anti-copie européen Cette garantie vise à protéger les droits d'auteur des contenus HD. Une reconnaissance du matériel source doit pouvoir être faite par le diffuseur en protocole HDCP (High Definition Multimedia Interface) pour échanger une clef de cryptage. HD Ready – Full HD, où est la différence ? 30 juillet 2007 Q La différence de qualité est-elle importante entre une TV HD Ready et une TV Full-HD ? Soumis par: Maurice Daniel Pascoal Daniel Pascoal Le label HD Ready est certifié par EICTA (European Industry Association for Information Systems), tandis que le label Full HD n'a fait l'objet d'aucune concertation entre les constructeurs. L'interprétation de ce dernier peut donc être libre, mail il signale normalement un appareil capable d'afficher un signal dit "Full HD" soit 1920 x 1080 pixels. Le HD Ready certifie que le produit est capable d'afficher un signal 1280 x 720 au minimum, et prend en charge le 1080. Le Full HD est donc par essence même HD Ready. Reste alors à savoir qui du 1280 x 720 pixels ou du 1920 x 1080 est à même de fournir la meilleure qualité. Si l'on met le traitement électronique de côté (ce qui est tout de même difficile), une image de 1920 x 1080 est la mieux définie. Le raisonnement est mathématique. Il faut alors prendre en compte la diagonale de l'écran. En dessous de 38 pouces (96 cm), il nous semble difficile de faire la différence entre les deux images. Au-delà, une image de 1920 x 1080 exploitera bien mieux la diagonale. Le bénéfice de la HD ne se voit vraiment que sur de grands écrans.

HD VMD

Le HD VMD (HD Versatil Multilayer Disc) a été présenté lors du Cebit 2005 (Salon international des technologies de l'information). Développée par la société britannique NME (New Medium Entreprise), cette technologie s'appuie sur les galettes existantes en en multipliant les couches. Les disques HD VMD peuvent ainsi superposer jusqu'à 8 couches pour une capacité de stockage maximale de 48 gigaoctets : de quoi répondre aux exigences de la HD... Très proches des DVD, les HD VMD peuvent être produits sur les mêmes chaînes de production. Contrairement au HD DVD et au Blu-ray, le HD VMD utilise toujours le laser à diode rouge. Ces choix présentent l'avantage du coût. En optant pour des technologies éprouvées, le HD VMD affiche des prix sans commune mesure avec ceux du HD DVD et du Blu-ray.

HDCP

HDCP = High Bandwidth Digital Content Protection. Les produits certifiés le revendiquent soit en affichant clairement leur compatibilité HDCP en toute lettre (HDCP Ready), soit au travers d’un tampon HD Ready. Etre HDCP implique l’utilisation d’une interface numérique. Seules les entrées / sorties DVI et HDMI (un DVI avec passage du son en plus via le même câble) peuvent revendiquer cette certification. A noter que la présence d’une interface numérique n’implique pas forcément la compatibilité HDCP. Ce système de protection du copyright (droit de copie) a été mis en place par les grands studios américains de cinéma pour empêcher la copie à l'identique d'un film ou d'une émission via une liaison numérique de type DVI ou HDMI. En codant l'image en sortie d'un lecteur de DVD ou d'un décodeur TVHD, il bloque toute tentative de fraude de la part de l'utilisateur.HDCP est un outil de sécurité destiné à protéger les contenus. Il ne s’agit pas d’un mécanisme de gestion des copies utilisé pour appliquer des restrictions en matière d’utilisation, même si un tel mécanisme peut nécessiter l’utilisation d’outils de sécurité comme la technologie HDCP, pour « protéger » les contenus. Le fait d’activer la protection HDCP signifie simplement que les contenus ne pourront être utilisés que par des dispositifs conformes et authentifiés. Cette activation ne devra pas faire l’objet d’une interprétation des restrictions en matière d’utilisations dérivées (par exemple « copie interdite » ou « ne pas redistribuer sur Internet »). Il est essentiel de comprendre, sans aucune ambiguïté, la nature précise et le rôle spécifique de HDCP. Les restrictions en matière d’utilisation liées à l’activation de la protection HDCP peuvent être résumées de la manière suivante : « tout accès non authentifié au contenu par le biais de cette interface est interdit ». Cela étant, selon un axiome de la protection des contenus, HDCP devrait être activée dès qu’un contenu est soumis à des restrictions en matière d’utilisation.

HDMI

(High Definition Multimedia Interface) est une interface numérique pour les signaux multimédia en haute définition. Elle support les standard haute définition en Vidéo, audio multicanal (8 canaux à 192kHz) et pilotage (renvois de télécommandes). Conçu pour évoluer (en terme de bande passante) l'interface HDMI offre 5 Gb/S (HDTC à 2,2Gb/S. Elle est supportée par les principaux fabricants. Parmi les nouvelles fonctions, on notera la présence d'une protection des contenu (anti-copie), l'adaptation aux formats d'images, connecteur compatible pin à pin avec le connecteur DVI des moniteurs numériques. Sa normalisation (version 1.O) date de septembre 2002. Les premiers produits sont attendus à l'été 2003. Le HDMI (High Definition Media Interface, ou interface média haute définition) a été mis au point par le HDMI Working Group (Sony, Hitachi, Silicon Image, Philips, Toshiba) et a fait son apparition à la fin de 2003. Ce n’est pas un standard, mais plutôt l’agrégation et la standardisation de plusieurs technologies existantes.
Pour véhiculer l’image, la norme HDMI repose sur le très répandu standard vidéo informatique DVI. Avec une bande passante de plusieurs gigabits par seconde, il permet d’atteindre sans aucune compression – et donc sans aucune perte – la plus haute résolution de la TVHD soit 1920x1080 pixels, et ceci quelle que soit la fréquences des images (24, 25, 29.97, 30). La norme HDMI inaugure aussi pour le grand public la disparition des standards PAL, NTSC ou SECAM. On parle désormais de 1080i, 720p, 576p, 480p, etc. Un câble HDMI sait également transporter le son sous format numérique. Pour cela, il emprunte encore un standard connu et reconnu, l’IEEE 1394 plus communément appelé FireWire ou iLink par Sony et Philips. Avec une bande passante de 400 Mbit/s, il est possible de transporter le son non compressé d’un CD Audio, les flux multicanaux compressés en Dolby Digital ou DTS des DVD vidéo et, un jour peut être, les flux numériques haute définition des DVD audio (MLP) et Super audio CD (DSD). Dernier avantage insoupçonné de cette nouvelle norme, il ne sera plus nécessaire de dépenser des fortunes en câbles de modulation plaqués or composés de cuivre ultra pur et d’argent. Contrairement aux bêtes liaisons optiques et coaxiales, de puissants algorithmes de correction d’erreurs sont intégrés pour l’audio comme pour la vidéo, assurant la réception en toute circonstance d’un signal pur et inaltéré. Les majors de l’industrie cinématographique ont imposé l’utilisation d’un cryptage des données vidéo transitant en HDMI, afin d’éviter le piratage des contenus vidéo numériques non compressés. Le DVI transporte en effet un signal numérique inaltéré directement issu de la source, qui est très facile à détourner et enregistrer sur un support non protégé. Le procédé de protection du HDMI se nomme HDCP (High Bandwidth Digital Content Protection). Il se superpose au DVI et s’avère obligatoire en HDMI. En 2007 la norme HDMI (High Definition Multimedia Interface),évolue avec l'arrivée de la norme 1.3. Avec cette version 1.3 , la bande passante utilisée pour assurer la liaison HDMI augmente, grâce à une augmentation de la fréquence qui passe de 165 à 225 MHz. Le gain de bande passante obtenu peut alors être utilisé pour proposer une profondeur de couleur allant jusqu'à 48 bits, alors que les écrans actuels sont limités à 24 bits RGB (8 bits par couleur primaire), pour dépasser le cap des 16 millions de couleurs affichées. Cette augmentation de bande passante permettrait également de prendre en charge une résolution de 1080p en 60 Hz avec une profondeur de couleur de 36 bits RGB ou du 1080p à 90 Hz. Avec les 16 millions de couleurs actuels, on ne couvrirait que 60 à 80% des couleurs discernables par l'oeil humain et des effets de dégradés peuvent être perceptibles. A 36 bits, voire 48 bits, le problème disparaitrait complètement. Cette faculté de dépasser le seuil de perception de l'oeil est appelée « deep colour ». Le standard HDMI 1.3 devrait également prendre en charge le Dolby HD et le DTS-HS, alors que la mise en place d'un port mini HDMI est déjà à l'étude, pour assurer la connectique avec les caméscopes numériques par exemple. Les périphériques HDMI devraient par la suite prendre en charge une fonctionnalité dite de « Consumer Electronics Control », qui leur permettra de communiquer les uns avec les autres de façon simplifiée. Malheureusement les appareils actuels, limités dans le meilleur des cas à l'HDMI 1.1, ne pourront pas prendre en charge les améliorations induites par la version 1.3. La liaison HDMI permet le passage de l'audio, de la vidéo et des signaux de contrôle avec les performances suivantes: Vidéo Codage en RVB 4:4:4, YCbCr 4:2:2 et YCbCr 4:4:4 Flux de 25 à 165MHz (standard). 330MHz avec le connecteur B. Encodage compatible DVI (dual-link avec le connecteur B) Syncho séparée Formats vidéo standards reconnus: - 640x480p - 60Hz - 1280x720p - 60Hz - 1920x1080i - 60Hz - 720x480p - 60Hz - 720(1440)x480i - 60Hz - 1280x720p - 50Hz - 1920x1080i - 50Hz - 720x576p - 50Hz - 720(1440)x576i - 50Hz D'autres formats sont définis pour la très haute définition et nécessitent le connecteur B. (jusqu'à 2880x576p pour le cinéma et 1920x1080p). Prise en compte et transmission du HDCP (High Definition Content Protection). Audio 1 à 8 canaux encodés en 32, 44.1, 48, 88.2, 176.4 ou 192 kHz Contrôles Transmission bidirectionnelle des signaux de contrôle. Transmission des signaux d'identification, d'OSD, de télécommande.
Schéma de la prise HDMI

HDR (Imagerie à grande gamme dynamique)

L'imagerie à grande gamme dynamique (ou imagerie large-gamme) (high dynamic range imaging ou HDRI) regroupe un ensemble de techniques numériques permettant d'obtenir une grande plage dynamique dans une image. Son intérêt est de pouvoir représenter ou de mémoriser de nombreux niveaux d'intensité lumineuse dans une image. Cette technique s'effectue en permettant d'attribuer plus de valeurs à un même pixel. D'abord développée pour les images générées par ordinateur, la technique s'est ensuite adaptée à la photographie numérique.

HDTV

HDTV est un signal vidéo numérique(DTV, Digital Television) haute résolution, combiné avec un son numérique ambiophonique(Dolby Digital Surround Sound, AC-3). Il représente le standard de résolution vidéo numérique le plus élevé présentement sur le marché. Cette combinaison crée une expérience audio-visuelle extrêmement enrichissante. Cependant, le HDTV requière de la part des stations de télévision qu'ils s'équipent de tout nouveaux équipements de production et de diffusion, et les consommateurs devront faire de même pour recevoir le signal. Il s'agit d'ailleurs là d'une des principale raisons pour laquelle l'implantation de ce standard est plus lente que prévue initialement.

Des 18 formats DTV, 6 sont des formats HDTV et 5 de ceux-ci sont basés sur une "analyse" (scanning) progressive et 1 autre sur une analyse "entrelacée" (Interlaced). Les 12 formats restants comprennent 1 format SDTV (Standard Digital Television) et les 11 autres sont des formats EDTV (Enhance Digital Television (4 avec un ratio de 16:9 et 7 formats conventionnels avec un ratio de 4:3). Les réseaux et stations de télévision ont le choix d'utiliser l'un ou l'autre de ces formats. Les principaux formats utilisés en HDTV sont :

720p – 1280 X 720 pixels progressifs
1080i – 1920 X 1080 pixels entrelacés (Interlaced)
1080p – 1920 X 1080 pixels progressifs

HDV

Le HDV (High Definition Video) est le premier format vidéo haute définition ( par opposition à la vidéo simple définition telle celle de la télévision ) pour camescopes grand public. Le format HDV a été créé par quatre compagnies : Canon Inc., Sharp Corporation, Sony Corporation, et Victor Company of Japan, Limited (JVC). Ce partenariat date de Septembre 2003. Ces compagnies ont été rejoint depuis par d'autres telles que Apple ou Pinnacle. SPECIFICATIONS : Support : Cassette DV ou mini DV (bande 1/4 pouce) Format vidéo : 720/60p, 720/30p, 720/50p, 720/25p, 1080/60i, 1080/50i Compression : MPEG-2 Video (profile & level: MP@H-14) Fréquence d'echantillonage de la luminance : 74.25MHz 55.7MHz Structure d'échantillonage : 4 : 2 : 0 Quantification : 8 bits (Pour la luminance et la chrominance) Débit après compression : environ 19/25 Mbit/s Compression audio : MPEG1 Audio Layer II Fréquence d'échantillonage audio : 48 kHz Quantification audio : 16 bits Débit audio après compression : 384 kbit/s Nombre de pistes audio : Stereo (2 canaux) Type de flux : Transport Stream Packetized Elementary Stream Interface du flux : IEEE1394 Firewire (MPEG2-TS)

Hémisphérique

Relatif aux faisceaux. Concerne les zones de couverture, et plus particulièrement les signaux d'un satellite, pouvant arroser toute une portion de la surface de la Terre, 21 % de la surface totale du globe. Les satellites Intelsat ou Gorizont par exemple, possèdent des faisceaux hémisphériques.

HEVC

High Efficiency Video Coding (H.265/HEVC) est une norme de codage vidéo. Elle succèdera, à terme, au H.264/MPEG-4 AVC (Advanced Video Coding). Il offre un gain en compression de l'ordre de 50% en 720p et de 60% en 1080p par rapport au H.264/MPEG-4 AVC, dans une configuration similaire pour une qualité équivalente.

HF

Hautes Fréquences. S'oppose à BF. Utilisé exclusivement pour désigner une émission, radiodiffusion ou télédiffusion.

HFR (High Frame Rate)

Le High Frame Rate est une technologie permettant d'augmenter le nombre d'images par seconde dans une oeuvre cinématographique, au-delà du standard des 24 images. Elle permettrait d'augmenter le confort de visionnage de films en trois dimensions. Cette technologie rend les mouvements de camera plus fluides (travelling) ainsi que les effets de ralentis.

Hispasat

Nom des satellites espagnols, copositionnés à 30° Ouest.

Home Theater

Expression anglaise signifiant cinéma à domicile. Cela consiste à recréer chez soi une ambiance s'approchant de celle rencontrée en salle. Des appareils, comme les rétroprojecteurs ou les vidéoprojecteurs, servent à reconstituer une certaine qualité visuelle. Ce dispositif est associé à un confort sonore, via le Dolby Surround, Pro-Logic, Digital, DSP, THX…

Horizon/Horizon

Fait référence à une monture. Ce type de monture permet à une parabole de se mouvoir sur 180° en azimut (horizontalement), d'Est en Ouest et d'Ouest en Est.

Hot Bird

Voir Bird.

HSDPA

La norme HSDPA, appelée également 3G+, est utilisée sur les derniers réseaux de haut-débit mobile . Le HSDPA (High-Speed Downlink Packet Access) est une évolution de l'UMTS, permettant de passer de débits réels en téléchargement de 384 kbps à 1,8 mbps.

HSUPA

La nouvelle norme HSUPA (U pour Uplink) se veut être une simple évolution des réseaux HSDPA pour être déployée à moindre coût par les opérateurs et pour atteindre des débits en émission de 5,8 Mbps. En théorie, la norme de haut-débit mobile HSUPA permet donc de télécharger des données à une vitesse maximale de 14 Mbps et d'en émettre à une vitesse de 5,8 Mbps. La réalité est évidemment différente: les débits en émission sont de 1,4 mbps en HSUPA contre 384 kbps actuellement en HSDPA. Les débits en téléchargement seront pour leur part inchangés à 3,6 mbps.

HTML

Sigle signifiant HyperText Markup Langage pour Langage de marquage hypertexte. Langage utilisé pour la création de pages web. Il fournit les fonctions variées (les balises) allant de la mise en page à l'insertion de fichiers multimédias, sans oublier la création de liens hypertextes. Pour créer des pages web, un éditeur HTML ou un simple éditeur de texte suffit. La consultation de pages web de sites internet passe généralement pas un navigateur web, tels Internet Explorer ou Mozilla.

Hz (100)

Procédé de traitement de l'image télé se rapportant à la vitesse de balayage des lignes vidéo de certains téléviseurs. Le 100 Hz permet d'aller deux fois plus vite que certains modèles plus bas de gamme (50 Hz), atténuant ainsi les scintillements, qui fatiguent l'œil. En réception satellite numérique uniquement, l'image est paradoxalement moins bonne avec un téléviseur 100 Hz qu'avec un 50 Hz.

Impédance

Remplace la notion de résistance pour un circuit alimenté en tension alternative. L'impédance définit le rapport de la tension à l'intensité et s'exprime en ohms. Deux circuits connectés entre eux doivent être « adaptés » en impédance : 75 et 50 ohms pour les liaisons HF et vidéo (câble coaxial).

Inclinée

Se rapporte à l'orbite d'un satellite. Un satellite est mis en orbite inclinée lorsque sa durée de vie touche à sa fin et que celui-ci n'a plus de carburant ou ergol. Sa stabilisation Nord/Sud n'est plus assurée et le satellite décrit un 8 autour de sa position théorique. Lorsque le satellite se trouve dans cette position, il devient difficilement recevable. Il nécessite pour cela une antenne munie de deux moteurs permettant ainsi un repointage permanent.

Inclinomètre

Dans le jargon du satellite, appareil de mesure permettant de déterminer un angle d'élévation pour l'antenne parabolique.

Inmarsat

International Maritime Satellite Organisation. Organisme international, gérant un système mondial de télécommunications par satellite, notamment pour des applications maritimes et de localisation géographique. Le dispositif nécessaire aux liaisons avec les satellites est contenu dans une valise. Ce système permet de communiquer avec n'importe quel point de la planète.

Intelsat

International Telecommunications Satellite Organisation. Premier organisme d'exploitation d'un système mondial de télécommunications et de télédiffusions par satellite, dont le siège est à Washington. Intelsat regroupe plus de cent cinquante pays.

Interface commune

Se rapporte au multicrypt. Le terminal numérique disposant de l'interface commune (en option sur certains modèles) permet à son utilisateur d'intégrer en option un module de contrôle d'accès pour décrypter des programmes utilisant d'autres systèmes de cryptages non intégrés au terminal, comme le Viaccess ou l'Irdeto par exemple.

Internet

Internet est le réseau informatique mondial qui rend accessibles au public des services comme le courrier électronique et le World Wide Web. Ses utilisateurs sont désignés par le néologisme « internaute ». Techniquement, Internet se définit comme le réseau public mondial utilisant le protocole de communication IP (Internet Protocol).Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web, les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le Web est une des applications d'Internet, comme le sont le courrier électronique, la messagerie instantanée et les systèmes de partage de fichiers poste à poste.Par ailleurs, du point de vue de la confidentialité des communications, il importe de distinguer Internet des intranets, les réseaux privés au sein des entreprises, administrations, etc., et des extranets, interconnexions d'intranets pouvant emprunter Internet. L'accès à Internet peut être réalisé auprès d'un Fournisseur d'accès via divers moyens de télécommunication : soit filaire (réseau téléphonique à bas débit ADSL ou xDSL, câble coaxial, fibre optique, courant électrique porteur CPL), soit sans fil (Wi-Fi, Wimax, Internet par satellite, 3G...). Historique : Le réseau Internet prend forme progressivement aux Etats-Unis en utilisant l'expérience acquise du réseau ARPANET qui avait un objectif militaire. 1969 L'ARPA (Advanced Research Project Agency), un organisme du département de la défense américain, décide de relier ses centres de recherches pour partager ses équipements informatiques, c'est la naissance d'ARPANET, un réseau suffisamment décentralisé pour qu'en cas d'attaque nucléaire il puisse continuer à fonctionner même si une partie du réseau est endommagée. Tout une série de protocoles sont mis en œuvre, Internet va en bénéficier. Fin des années 70 le caractère militaire du réseau s'estompe. 1982 la NSF (National Science Foundation) lance le projet de relier entre eux les différents réseaux existants. 1984 plus de 1000 ordinateurs connectés. 1988 la France se connecte via l'INRIA (Institut National de la Recherche Informatique Appliquée). 1990, ARPANET cesse d'exister, INTERNET devient le réseau mondial dédié à la recherche civile. 1991 les travaux de Tim Berners-Lee, chercheur du CERN de Genève vont donner naissance au World Wide Web. Internet permet aujourd'hui de joindre des réseaux informatiques sur les 5 continents. On parle à son sujet de communauté virtuelle, de village électronique, de cybermonde. Un protocole de communication s'est imposé, TCP/IP.

IP simulated

mode de restitution vidéo reconstituant le balayage entrelacé progressif : "Interlace Progressive Simulated"

IRD

Integrated Receiver Decoder. Cette expression anglaise signifie récepteur satellite avec décodeur intégré.

Irdeto

Un des modes de cryptage les plus répandus actuellement pour la diffusion numérique, utilisé entre autres en Allemagne, en Italie, en Scandinavie et au Benelux.

ISDB

L'ISDB est une norme japonaise de diffusion de télévision et radio numérique. Elle comporte plusieurs sous-normes, qui sont l'ISDB-T (pour la diffusion dîte terrestre), l'ISDB-S (pour la diffusion par satellite) et l'ISDB-C (pour la diffusion par cable). L'ISDB-T est elle-même découpée en deux normes dîtes 1seg et 13seg, la première étant prévue pour la réception sur appareil mobile.

Cette norme est principalement utilisée au Japon et au Brésil. Elle fut définie par l'ARIB, une organisation de standardisation japonaise. La vidéo est diffusée est encodée au format MPEG-2. L'accès conditionnel, qui permet de n'autoriser que certains terminaux à afficher certaines chaines (pour la télévision payante par exemple), est défini dans la norme ARIB STD-B25. Cet accès conditionnel fait appel à l'algorithme de chiffrement par bloc MULTI2. En janvier 2009, le groupe brésilien a publié un document de spécification afin de faire un systéme commun entre le japonais ISDB-T et le brésilien SBTVD, aboutissant en une spécification désormais appelé "ISDB-T International". ISDB-T International est le système qui est proposé par le Japon et le Brésil pour les autres pays en Amérique latine et dans le monde.

Isotropique

Valeur électronique pour les mesures de gain d'antenne.

JPEG

Joint Photographic Experts Group. Norme de compression et de stockage utilisée pour les images numériques fixes.

Joint stéréo et stéréo

"Le mode Stereo encode le canal gauche et celui de droite séparément et alloue s’il le faut + d’informations audios (+ de qualité) au canal qui le demande. Mais à partir du moment où l’information audio est complètement identique sur les 2 canaux, le mode « Joint stereo » s’occupera d’encoder ces 2 mêmes informations en une seule. = plutôt que d’avoir une info audio pour le canal gauche et une autre pour celui de droite (comme c’est le cas pour le mode stereo), la « nouvelle » info sera employée pour représenter les 2. => gain de place. (même principe que pour la compression data qui donne une seule valeur pour toutes les valeurs identiques). L’avantage est aussi le fait que l’encodage de cette « nouvelle » et seule information pourra bénéficier de la qualité optimale et non d’une qualité « divisée en 2 » comme c’est le cas pour le mode stereo qui devait s’occuper des deux canaux. (Grossièrement, pour un encodage en 320kbps : cela reviendrait à dire que le mode Stereo = qualité gauche 160kbps + qualité droite 160kbps et le mode Joint Stereo = qualité 320kbps pour l’info qui représente les deux) Tous s’accordent à dire qu’il est indispensable d’encoder en Joint Stereo pour tous les bitrates en dessous de 224kbps car pour obtenir la meilleure qualité possible de l'utilisation d’un « vrai » mode Stereo … le bitrate doit être assez haut, donc, + de 224, voir 256kbps. (pour ne pas subir trop de perte de kbps du à la division de la « qualité » pour les deux canaux => comme dans l’exemple grossier).Dans le cas d’un encodage en 128, 160 et 192 ; le bitrate est trop bas et, en utilisant un « vrai » mode stereo, n’importe quel encodeur reproduira un son très médiocre (audible). Par contre, en utilisant le mode Joint Stereo, au détriment de la perte d’une toute petite quantité d’information Stereo (presque inaudible), le son/encodage rendu pourra être de meilleure qualité comme expliqué au début. Maintenant, il est vrai que, en ce qui concerne l’encodage en « Joint Stereo » : nous sommes à la merci de la façon dont il alloue telle ou telle quantité d’information audio … c'est-à-dire : ses considérations pour dire que telle information peut être « jointe » pour les deux canaux ou non. A certains bitrates, l’efficacité du Joint Stereo provoque parfois quelques altérations (presque inaudibles) mais vous êtes obligé de passer pas là pour ne pas subir de pires altérations de qualité avec un mode stereo pour les bitrates inférieurs à 224-256kbps !"

Kelvin

Le Kelvin (K) est une unité de mesure de température. Dans la diffusion satellite, il sert à exprimer la température de bruit des convertisseurs en bande C. Un convertisseur efficace pour la bande C ne doit pas avoir une température de bruit supérieure à 30° K.

Kopernikus

Aussi appelé DFS. Nom donné aux satellites allemands exploités par l'opérateur de télécommunications germanique. Il dispose actuellement d'une flotte de deux satellites, le 1 FM 3, à 23,5° Est, et le 2 FM 2, à 28,5° Est. Le premier se consacre totalement aux services numériques pour professionnels (têtes de réseaux câblés, etc.).

Ku

voir : bande Ku

L N B F

En anglais : "Low Noise Blockdownconverter with Feedhorn" (convertisseur avec source )

Large bande

Terme français pour full band. Voir convertisseur.

Largeur de bande

Ou bande passante, bandwidth en anglais. Dans la diffusion satellite, amplitude mesurée en MegaHertz (MHz), exprimant la différence entre la fréquence la plus basse et la plus haute, transmise sur un répéteur satellite. Certains répéteurs ont une largeur de bande de 36 MHz, d'autres 27 MHz, voire 72 MHz. Lorsque l'expression est utilisée pour caractériser les circuits d'un récepteur, elle désigne la gamme de fréquences que celui-ci est capable de traiter.

LaserDisc

Le LaserDisc (LD) fut un format pionnier qui a permis de donner ses premières lettres de noblesse au Home Cinema. D'un diamètre équivalent au 33 tours le LD était capable de stocker 60 minutes de vidéo analogique par face dans une résolution de 576/450 points et un son numérique PCM non compressé. Ce format a par la suite été le premier à accueillir des pistes son 5.1 en Dolby Digital puis DTS. La " génération Divx " sourira en pensant à ce grand disque qui obligeait le spectateur à se lever pour changer de face mais le LD était à l'époque la seule alternative technique et qualitative à la VHS. Entre 1980 et aujourd'hui Pioneer, qui a longtemps porté seul le format après son abandon par Philips préférant se consacrer à partir de 1992 au Vidéo CD avec le " succès " que l'on sait, annonce avoir vendu près de 17 millions de platines dans le monde entier (dont plus de la moitié au Japon). Les dernières platines produites portent les références DVL-919 (lecteur DVD/LD ), CLD-R5 (LD/CD), DVK-900 (DVD/LD karaoke) et DVL-K88 (DVD/LD compatible karaoke). Fidèle à son engagement de départ la firme continuait donc de produire des lecteurs depuis 10 ans même si plus aucun film n'était édité (le dernier LD PAL, " Ennemi d'Etat " avec Will Smith, est sorti en 2000). En tant qu'éditeur de films, Pioneer s'est également illustré par des éditions exceptionnelles de qualité avec " Titanic " ou " La liste de Schindler " pour ne citer qu'eux. Le LaserDisc rejoint donc, la tête haute, la longue liste des formats vidéo disparus. Voir : http://www.laserdiscarchive.co.uk.

LCD

(Liquid Crystal Display). Écran d'affichage utilisant la technologie des cristaux liquides. Celle-ci est également employée dans les vidéoprojecteurs et rétroprojecteurs.Les projecteurs LCD appartiennent à la famille des "transmetteurs".Les vidéo-projecteurs LCD utilisent le même principe que les projecteurs de diapositive, la diapositive est remplacée par une matrice constituée d'une multitude de points (pixels). Chacun de ces points est un cristal liquide induisant la quantité de lumière le traversant. Les cristaux LCD modifient la polarisation de la lumière en fonction d'un champ électrique, champ commandé par le signal vidéo. On "dessine" ainsi notre diapositive.

Led

LED (rétro éclairage à diodes électroluminescentes). Cette technologie de rétroéclairage d’un panneau LCD se présente sous plusieurs formes : 1• Technologie LED directe (Les LEDs sont placées derrière le panneau LCD) : • Rétroéclairage par LEDs blanches (environ 500 LEDs) dans le but principal de réduire la consommation. • Rétroéclairage par LEDs blanches (de 500 à plus de 1000 LEDs) couplées à un pilotage local (local Dimming) afin de réduire la consommation et d’améliorer le contraste, en éclairant uniquementles zones lumineuses de l’image. • Rétroéclairage par LEDs RVB (Rouge, Vert, Bleu) afin d’améliorer la plage colorimétrique. 2• Technologie LED Edge : Les LEDs sont placées en bordure de l’écran, la lumière est diffusée sur tout l’écran à l’aide de tunnels optiques, l’écran est alors très fin (environ 25 mm); le rétroéclairage ne peut pas être adapté localement.

Letter-Box

Format de visualisation d'un signal 16/9 sur un écran 4/3 avec des bandes noires en haut et en bas de l'image.

Liaison descendante

Faisceau descendant ou downlink en anglais. Terme désignant la liaison établie entre le satellite et la station de réception au sol. La gamme de fréquences utilisée pour celle-ci diffère de celle de la liaison montante.

Liaison montante

Faisceau montant ou uplink en anglais. Terme désignant la liaison entre la station de montée des signaux et le satellite. Elle utilise des fréquences et des polarisations différentes de celles des liaisons descendantes que l'on capte avec des paraboles, afin d'éviter les interférences.

LNA

Low Noise Amplifier. Cette expression anglaise désigne un circuit électronique, réalisant l'amplification du signal provenant du satellite, via l'antenne parabolique et la source. LNA + LNC = LNB

LNB

Low Noise Block Downconverter. Voir convertisseur. Les hautes fréquences d'émission du satellite (exprimées en GHz) ne sont pas aptes à être reçues directement par le tuner d'un récepteur satellite. Elles doivent être converties en MHz : c'est le rôle du LNB (convertisseur à faible bruit), qui doit convertir la fréquence reçue et l'amplifier, en ajoutant de par ses composants électroniques un minimum de bruit parasite. Cette opération est effectuée par l'oscillateur local du LNB (OL), qui transforme la fréquence d'émission en GHz par la fréquence BIS (en Mhz). La BIS (Bande Intermédiaire satellite) est la fréquence qui peut être acceptée par le tuner du récepteur satellite : 950 à 2050 MHz pour les plus anciens et 950 à 2150 MHz pour les nouveaux modèles. Les fréquences d'émission en bande Ku sont situées entre 10,700 et 12,750 GHz, soit un écart de 2050 Mhz. Le tuner du récepteur, dans le meilleur des cas, peut accepter une différence de fréquence de 2150 MHz - 950 MHz, soit 1200 MHz. Si l'on désire recevoir l'intégralité de la bande Ku, l'amplitude n'est pas suffisante. Pour pallier ce problème, les fréquences sont donc partagées en deux groupes, la bande basse et la bande haute. La commutation entre les deux bandes peut se faire par deux moyens : Pour un LNB universel, le récepteur envoie un signal de commutation de 22 kHz via le câble coaxial (OL 9750 en bande basse, OL 10600 en bande haute); la polarisation est gérée par un voltage de 13 V en vertical et de 18 V en horizontal). Pour un LNB large bande, la bande basse est obtenue par l'envoi d'un voltage de 13 V, la bande haute par un voltage de 18 V (OL 9750 ou 10000 en bande basse, 10,750 ou 11000 en bande haute); la polarisation est gérée par un polariseur (magnétique ou mécanique) séparé. Ces oscillateurs ont des caractéristiques différentes selon les fréquences que l'on désire recevoir. Vous trouverez ci-dessous la méthode de calcul fréquence réelle (FR)/BIS pour chaque LNB. LNB avec Oscillateur local 9750 MHz (Bande Ku basse, LNB Universel, FSS ou full-band) BIS = FR en MHz - 9750 : Exemple : FR = 11,020 GHz ou 11020 MHz BIS : 11020 - 9750 = 1270 LNB avec Oscillateur local 10600 MHz (Bande Ku haute, LNB Universel avec signal 22 kHz) BIS = FR en MHz - 10600 : Exemple : FR = 12,420 GHz ou 12420 MHz BIS : 12420 - 10600 = 1820 LNB avec Oscillateur local 10000 MHz (Bande Ku basse, LNB FSS ou triple bande) BIS = FR en MHz - 10000 : Exemple : FR = 11,420 GHz ou 11420 MHz BIS : 11420 - 10000 = 1420 LNB avec Oscillateur local 10750 MHz (Bande Ku haute, LNB DBS, triple bande ou full-band) BIS = FR en MHz - 10750 : Exemple : FR = 12,420 GHz ou 12420 MHz BIS : 12420 - 10750 = 1670 LNB avec Oscillateur local 11000 MHz (Bande Ku haute, LNB Telecom ou triple bande) BIS = FR en MHz - 11000 : Exemple : FR = 12,420 GHz ou 12420 MHz BIS : 12420 - 11000 = 1420 LNB avec Oscillateur local 11475 MHz (Bande Ku haute, LNB Telecom) BIS = FR en MHz - 11475 : Exemple : FR = 12,522 GHz ou 12522 MHz BIS : 12522 - 11475 = 1047 LNB avec Oscillateur local 5150 MHz (Bande C) Dans le cas de la bande C, les fréquences d'émission couvrent la bande de 3,650 à 4,200 GHz. Pour obtenir la valeur de la bande intermédiaire satellite, il convient donc d'effectuer l'opération inverse : BIS = 5150 (fréquence de l'OL) - FR en MHz Exemple : FR = 3,847 GHz ou 3847 MHz BIS : 5150 - 3847 = 1303

LNC

Low Noise Converter. Voir convertisseur.

LNF

Low Noise Feed. Cette expression anglaise désigne une source à faible bruit. Cet ensemble, comprenant la source, le polariseur et le LNB, est couramment dénommé « Marconi », du nom de l'industriel qui l'a utilisé le premier.

Longueur d'onde

Loop Through

Systeme équipant la plupart des terminaux numériques permettant de ressortir le signal BIS : la prise loop through permet de fournir ,via le câble coaxial, le signal BIS ,pour alimenter un second recepteur satellite , à partir du signal BIS fourni au premier recepteur satellite.

Luminance

Lumière (Y). L'une des deux composantes d'un signal vidéo (avec la chrominance), qui correspond aux informations noir et blanc contenues dans une image et de luminosité. Dans la transmission du signal, la luminance et la chrominance peuvent être mélangées ou matricées, par exemple Pal, Sécam, NTSC…, ou transmises séparées, tel le D2 Mac. Des prises dites Y/C existent sur certains démodulateurs satellite ou magnétoscopes, qui restituent la luminance et la chrominance séparément pour assurer une meilleure fidélité vidéo.

Mac

Multiplexed Analogue Components. En français, Multiplexage analogique des composantes. C'est un système analogique de transmission des signaux de télévision. L'image et le son sont transmis par paquets séquentiels (luminance + chrominance + son et données séparément). Ce standard améliore la qualité de la diffusion, permet la retransmission du format 16/9 et des sons numériques stéréo et multicanaux. Il existe plusieurs versions du système Mac : le T Mac, pour le transport du signal sur lignes spécialisées, le A, le B et le C Mac, versions primitives du système, le D Mac, peu utilisé aujourd'hui, et le D2 Mac, le plus connu, pouvant emprunter des répéteurs de 8 MHz de largeur de bande. Le HD Mac est la version achevée de la filière, capable de transmettre les normes TVHD européennes, 1250 lignes, 50 Hz, et abandonnée au profit du tout numérique.

Macrovision

Le but du macrovision est d'empêcher l'enregistrement mais de permettre à la télévision de fournir une image de qualité. Comme les magnétoscopes sont équipé d'un Contrôle Automatique de Gain (pour améliorer l'enregistrement) et non les TV (par manque de qualité), le macrovision s'attaque à ce système. Un contrôle automatique de gain monte le signal quand il est trop faible et baisse un signal quand il est trop fort. De grands pics de tension invisible à l'image sont superposé à l'image. Le contrôle automatique de gain voit une tension élevé et donc réduit le signal au minimum, l'image est toute noire. Les pics sont placé de manière aléatoire, donc une copie aura des variations de luminosité clair/sombre importante. Par ailleurs, le macrovision enlève aussi quelques top de synchronisations ce qui désynchronise l'image de la copie. Mais cela a pour défaut de dégrader l'image, surtout pour les bonnes TV, certains projecteurs et par exemple les doubleurs de lignes.

Magnétique

Main Profile@ (at) Main Level

Profil de compression vidéo MPEG-2 qui permet d'échantillonner la luminance et la chrominance à un taux de 4:2:0 suivant unerésolution de 720 x 576 pixels et de transférer les données à un débit de 15 Mbits/s (1,79 Mo/s). Ce profil sert à la télédiffusion et à la distribution sur disque DVD.

Marconi

Voir LNF.

MCPC

Abréviation de "Multiple Channel Per Carrier". Désigne une porteuse employée pour une diffusion numérique et regroupant un certain nombre de chaînes émises à partir d'un même multiplex (une même fréquence). C'est le standard le plus utilisé pour la réception directe grand public. Le symbol rate (SR) est généralement de 27 500 (même s'il peut descendre dans les 10 000 et quelques fois monter au-dessus de 30 000, ce qui n'est pas couvert par tous les terminaux) avec un FEC en général de 2/3, 3/4 ou 5/6.

Mécanique

Mediaguard

Mode de cryptage utilisé par les chaînes de Canal+/satellite dans ses bouquets numériques français et étrangers.

Mediahighway

Nom donné au système d'exploitation (applications interactives) du terminal numérique de Canal+ en France et à l'étranger.

Megabit

Mbit en abrégé, par seconde. Unité souvent utilisée pour les débits de transmission audio/vidéo/données, en diffusion numérique.

Micro-ondes

Microwaves en anglais. En télévision, gamme de fréquences utilisant le spectre HF, allant de 3 GHz à 30 GHz. Elle est notamment utilisée pour les liaisons satellite et les faisceaux hertziens.

MMDS

Microwave Multipoint Distribution System, surnommé le « câble hertzien » (wireless cable). Système de diffusion terrestre, utilisant la bande 2,5 à 2,7 GHz. La diffusion MMDS peut être analogique (Pal, Sécam, NTSC) ou numérique. Elle est très courante dans certains pays du monde, notamment en Afrique. Quelques expériences ont vu le jour en France, en particulier à Prades (Pyrénées Orientales).

Modulateur

Circuit émetteur. Pour un récepteur satellite ou un magnétoscope, ce circuit émet les signaux audio et vidéo sur une fréquence, suivant les standards et les normes de télévision terrestre. Raccordé directement à la prise antenne du téléviseur, le modulateur permet de traduire ces signaux dans les mêmes conditions qu'un émetteur hertzien terrestre.

Moniteur vidéo

Téléviseur dépourvu de circuits de réception. De ce fait, un moniteur vidéo n’est pas assujetti à la redevance en France. Comparable à l’écran d’un ordinateur, il peut se voir relier un démodulateur, un magnétoscope, une caméra… ou toute autre source vidéo. Certains n'intègrent pas de haut-parleurs et ne délivrent donc que l’image.

Monture

Structure métallique qui supporte la parabole. Elle peut être fixe ou mobile. Une monture mobile, dite motorisée, est munie d'un moteur (ou actuateur) et est pilotée par un positionneur associé au récepteur. Il existe deux types de montures mobiles : monture polaire ou équatoriale et monture horizon/horizon.

Mosaïque

MP 3 PRO

Avec l'arrivée de formats concurrents et plus efficaces tels le WMA ou l'AAC, les dépositaires du MP3 ont décidé de faire évoluer le format. D'où l'arrivée du MP3 Pro, sorti à la fin de 2001. Dans son principe, le MP3 Pro a pour but d'améliorer la principale lacune du MP3 au niveau des fréquences élevées. Ainsi, si le premier supprime purement et simplement les fréquences situées au-delà d'un spectre défini par le taux de compression, le second essaie, autant que faire ce peu, de conserver certaines de ces hautes fréquences qui amélioreront la qualité d'écoute. Ainsi à un débit de 96 kbps, le MP3 Pro est légèrement plus efficace que le MP3 à 128 kbps, d'où un gain de poids de 25%. Plus le débit sera faible, et plus le gain sera élevé. Et en corollaire, avec un débit supérieur ou égal à 192 kbps, la différence apparaît quasi imperceptible. La qualité CD en MP3 Pro est obtenue à 96 kbps, soit 720 ko pour une minute. Toutefois, et c'est là que le bât blesse et nuit au développement de ce format, il n'existe pas d'encodeur gratuit supportant le MP3 Pro. Signalons que les fichiers MP3 Pro peuvent en théorie être lus par des baladeurs ne supportant que le MP3 mais dans la pratique la qualité sonore obtenue est souvent sujette à caution.

MP3

Conçu conjointement par l'institut Fraunhofer et Thomson et standardisé dès 1992, le MP3 est un algorithme de compression dérivé de la compression sonore utilisé pour les vidéos au format MPEG-1 (MP3 signifie d'ailleurs MPEG-1 Audio Layer 3).

Il s'agit du format qui offre le panel de paramétrage le plus important. On peut en effet définir un débit ("bitrate" dans le jargon) allant de 32 à 320 kbps. À partir de 128 Kbps, la qualité audio devient suffisante pour encoder des chansons. À 192 Kbps, la qualité est similaire à celle d'un CD audio. À ce taux de compression, une minute de musique équivaut à 1,4 Mo de données. Mais il est également possible d'opter pour un débit variable dit VBR (Variable Bit Rate). Dans ce cas, l'encodeur augmentera le taux de compression sur les passages musicaux moins complexes, ce qui diminuera légèrement la taille du fichier final. Le gain dépend grandement du type de morceau : de 5 à 10% avec un extrait de musique classique ou du jazz, pas grand-chose avec du rock ou du rap.

Le gros avantage du MP3 demeure sa compatibilité avec l'ensemble des baladeurs audionumériques, mais aussi certaines chaînes hi-fi, autoradios et lecteurs de DVD de salon. En revanche, ce format pèche un peu au niveau de la restitution des fréquences aiguës et se montre donc moins adapté à la musique classique, par exemple.

Mpeg

De l'anglais Motion Picture Expert Group. Signifie Groupe d'experts pour l'image animée (vidéo). À l'origine, unité de recherche et de développement américaine, qui a mis au point une série de normes et recommandations techniques pour la compression et la diffusion numérique audio et vidéo. Nom également donné à la norme de compression et de diffusion numérique pour la télévision. La première version de cette norme, le Mpeg 1, est exploitée sur certains supports comme le CD Vidéo, pour une qualité moyenne, alors que le Mpeg 2 peut véhiculer la TVHD. Il existe également des normes intermédiaires (Mpeg 1.5). Le Mpeg 2 est associé à la norme européenne de diffusion DVB.

Multicrypt

Technique consistant à « interchanger », dans un décodeur numérique, plusieurs contrôles d'accès, grâce à une ou plusieurs interfaces communes. Elle permet ainsi à ce terminal spécifique de décrypter successivement plusieurs systèmes différents (Mediaguard, Viaccess, Irdeto par exemple), en fonction de celui (ou ceux) choisi(s). L'avantage de cette technique est que les terminaux peuvent être fabriqués en grande série et intégrer au dernier moment le (ou les) contrôle(s) d'accès en vigueur dans le pays de commercialisation. La base de l'appareil reste donc la même. Seul le contrôle d'accès change. Inutile d'envoyer plusieurs modes de cryptage dans le signal, comme c'est nécessaire dans le cas du simulcrypt. Voir interface commune. Dans la procédure Multicrypt les récepteurs numériques ne sont à usage multiple que s’ils sont eux-mêmes équipés pour décrypter des programmes diversement cryptés. Pendant leur diffusion, les programmes ne sont protégés que par un seul système de cryptage à la fois. Pour recevoir un programme, le récepteur a besoin du système de décryptage propre à ce programme. Tant qu’un récepteur numérique ne contient qu’un seul module installé, cela signifie que, pour tout autre programme dépendant d’un système decryptage différent de celui des programmes précédemment vus, le téléspectateur aurait besoin d’un récepteur numérique supplémentaire. Il y a cependant derrière la procédure Multicrypt l’idée de rendre le module d’accès conditionnel interchangeable ou de permettre d’utiliser plusieurs modules CA dans le même récepteur numérique. Il suffirait d’agrandir le récepteur numérique ou de ne remplacer qu’une seule pièce

Multiplex

En télévision numérique, signal regroupant un ensemble de programmes comprimés et diffusés simultanément sur une même fréquence.

Multiplexage

Action de multiplexer.

Multiplexer

Réaliser un multiplex, c'est-à-dire combiner plusieurs sources vidéo, audio et données par exemple en un même signal, pour les diffuser en même temps sur une même fréquence.

Multiplicateur de lignes

Cet appareil de traitement vidéo très sophistiqué permet de calculer les points intermédiaires pour construire une image haute définition (voire très haute définition) à partir du signal vidéo. Très en vogue sur les grosses installations à base de projecteurs tri-tubes, les multiplicateurs de lignes sont aujourd'hui accessibles et peuvent être adaptés sur les vidéo-projecteurs LCD et DLP.Un multiplicateur de lignes offre une amélioration très sensible de la qualité d'image dès que la taille de l'écran dépasse 1,50 m de base. A partir de 2m ou 2,5m de base, il devient indispensable !

Multistream

Le protocole GSE (Generic Stream Encapsulation) adopté par les standards DVB-S2 (satellite), DVB-C2 (câble) et DVB-T2 (TNT) permet de transporter plusieurs flux indépendants sur une seule fréquence. Chaque flux numérique est identifié par un numéro ISI (Input Stream Identifier) pour être décodé par le terminal numérique. En termes plus simples, un flux multistream est un flux numérique contenant plusieurs autres flux. Ce mode de transport des données permet d'économiser des capacités.

Musicam

Abréviation pour Masking pattern adapted Universal Subband Integrated Coded And Multiplexing. Norme de compression numérique audio utilisée pour la retransmission des signaux télé en Mpeg.

Must Carry

Le « must carry » consiste en la reprise obligatoire, par un diffuseur ou distributeur de services, de services de télévision déja diffusés par voie hertzienne terrestre. La directive impose le « must carry » au nom du service universel, pour des raisons d’intérêt général : il se justifie « lorsqu’un nombre significatif d’utilisateurs finals (...) utilisent (les réseaux distribuant les chaînes bénéficiant d’un must carry) comme leurs moyens principaux pour recevoir des émissions de radio ou de télévision ». Jusqu’à présent, aux termes de la loi de 1986, le « must carry » était appliqué, sur le câble (article 34-II-1°), pour la retransmission des chaînes hertziennes « normalement reçues dans la zone » et TV5 et, sur le satellite (article 34-3), pour la retransmission des chaînes publiques, Arte incluse, RFO et TV5.

Must deliver

Le « must deliver » consiste en l’obligation pour un distributeur ou diffuseur de services de faire droit à toute proposition d’un éditeur de services, sans aucune faculté d’opposition. Cette clause qui ne répond a aucun motif d’intérêt général, d’exigence de service universel appliqué à l’audiovisuel ou d’application du principe de neutralité des supports, n’existe nulle part en Europe. Elle n’est imposée en aucune façon par la directive, ni par son article 6 ni par aucune autre disposition ou indication figurant dans une annexe.

Must offer

Prolongement du « must carry », le « must offer » consiste en l’obligation faîte à un éditeur de service diffusé par voie hertzienne terrestre gratuitement de ne pas s'opposer à sa diffusion sur n'importe quel réseau (ADSL, satellite ou câble). Instaurer une telle clause permet de contraindre un éditeur de service ayant bénéficié d’une ressource rare et gratuite (le hertzien de terre) de rendre sa chaîne accessible au plus grand nombre de téléspectateurs, sans considération d’ordre commercial.
Cette clause constitue une traduction de la directive dans la mesure où elle répond à des objectifs de service universel et de neutralité des supports.
La loi déférée ne prévoit aucune clause de « must offer » « intégrale », mais sont ébauchées des obligations de ce type :
à l’article 66, pour les chaînes privées hertziennes gratuites, sur les seuls réseaux internes à un immeuble ou une propriété collective raccordés à un réseau câblé ;
à l’article 67, pour les chaînes privées hertziennes gratuites, sur les réseaux câblés, pour une durée limitée a 5 ans seulement a compter de la promulgation de la loi.

NRO

NRO (Noeud de Raccordement Optique) : Il s’agit du premier point d’accès d’équipements actifs.

NAB

National Association of Broadcasters. Association américaine, regroupant plus d'un millier de chaînes de télévision diffusant sur le territoire américain. Désigne également la convention annuelle, qui propose la plus importante exposition mondiale de matériel de télévision professionnel.

Nagravision

Mode de cryptage utilisé pour la diffusion analogique notamment par Canal+ et toutes les chaînes développées dans son giron en France et à l'étranger. En numérique, le système a été retenu par Vía Digital en Espagne.

NHK

La NHK, l’unique organisme de radio-télédiffusion public du Japon, a commencé à émettre sur les ondes radio en 1925. La NHK est financée par la redevance sur la télévision afin d’assurer son indépendance des influences politiques ou privées et de refléter fidèlement l’opinion de son public.

Aujourd’hui, la NHK diffuse ses émissions sur 5 chaînes télévisées nationales et 3 stations de radio nationales. La chaîne de télévision générale et la chaîne éducative, au coeur de la diffusion hertzienne, et les 3 stations de radio nationales offrent des programmes d’information, d’éducation et de divertissement. Les programmes variés proposés sur les 3 chaînes de télévision par satellite s’adressent à un public diversifié. La diffusion internationale est assurée par NHK WORLD qui regroupe les services de diffusion de la NHK pour l’étranger. Ses bulletins d’information et émissions sont diffusées dans le monde entier à la télévision et à la radio, ainsi que sur internet.

Nicam

Near Instantaneous Compression And Modulation. Système de diffusion d'une sous-porteuse son numérique en Pal ou en Sécam. La sous-porteuse Nicam, qui peut être mono ou stéréo, permet de doubler la sous-porteuse analogique avec un son numérique. Le Nicam a été adapté par TDF au Sécam en voie hertzienne et la plupart des postes de télévision sur le marché sont aujourd'hui Sécam-Nicam.

Nilesat

Satellites exploités par le gouvernement égyptien, à 7° Ouest. Deux satellites sont opérationnels 101 et 102 à la même position orbitale. Pour les zones de couverture voir : http://www.nilesat.com.eg/satfootprint.htm

NIT

Abréviation anglaise de Network information table. Tableau contenant les données techniques relatives (SR et PID) à la réception et à la reconnaissance par les récepteurs des programmes transmis. On parle aussi de Program map table (PMT). Le DVB-SI spécifie le système numérique d'informations nécessaire à l'identification des diffusions. Les obligatoires comprennent les Network information table (NIT), pour identifier le diffuseur, les Service description table (SDT), pour obtenir le nom des chaînes diffusées, les Event information table (EIT), qui permettent de donner des informations sur les programmes (résumés, etc.) et les Time and Data Table (TDT), pour obtenir la date et l'heure. Certaines sont facultatives, telles les Bouquet association table (BAT), les Running Association Table (RST) et Stuffing tables (ST).

NLS 256

Abréviation de Nokia Line Shuffling, le nombre associé se référant à celui des lignes présentes dans l'image. Elle était en fait un mode de cryptage utilisé pour la diffusion analogique par de rares chaînes en Europe et développé par Nokia.

Nominal

Concerne notamment le lancement des satellites. Ce terme indique que les phases de mise à feu, décollage ou mise en orbite… s'effectuent normalement, de manière conforme aux prévisions.

Norme

En télévision, une norme d'émission, à ne pas confondre avec le standard couleur, est symbolisée par une lettre, B, G, I, K, L, etc. Elle permet d'identifier les caractéristiques d'un émetteur terrestre : gamme de fréquences, largeur de bande vidéo et audio, polarité des signaux, spécification des fréquences sous-porteuses et du type de modulation, AM ou FM. En France métropolitaine, le Sécam est modulé en norme L.

NRA

Le NRA est l'acronyme de "Noeud de Raccordement d'Abonnés". Il s'agit d'un local stratégique au coeur duquel transitent la paire de cuivre des lignes téléphoniques des abonnés ADSL, et les câbles de fibre optique des différents réseaux des fournisseurs d'accès. Près de 13000 NRA composent le réseau téléphonique et ADSL français. Peu visibles et sécurisés, ces locaux sont bien souvent situés dans les sous-sols des bâtiments de l'opérateur historique France Télécom. Maillon essentiel du réseau ADSL, le NRA est d'autant plus important qu'il sert d'interface entre la boucle locale (réseau de cuivre de France Télécom) et les installations des opérateurs alternatifs qui proposent le dégroupage partiel ou total.

NTSC

National Television System Committee. À l'origine, organisme américain qui, en 1954, a établi les spécifications du système de télévision en couleurs connu aujourd'hui sous le nom de NTSC, exploité principalement aux États-Unis, au Canada et au Japon. Le NTSC emploie un signal de luminance et deux signaux de chrominance, représentant deux des trois couleurs primaires, rouge-vert-bleu, qui modulent en amplitude deux sous-porteuses de même fréquence, 3,5 MHz environ, et en quadrature de phase. Le signal représentant la troisième couleur primaire est obtenu, en retranchant de la valeur du signal de luminance les valeurs pondérées des deux signaux de chrominance, effectivement transmis. Le NTSC est un système à 525 lignes. Cousin du Pal européen, sa conversion dans ce format nécessite une numérisation des signaux, en raison des différences relatives au balayage et au nombre d'images par seconde.

numérique

Mode de codage en système binaire (base 2) de toute information destinée à un traitement informatisé. Avec l’avènement de la télévision numérique, l’environnement technologique a gagné encomplexité par rapport à l’ère analogique, à commencer par le traitement des images en flux de données numériques. Ces flux contenant un énorme volume de données demandent,avant d’être envoyés, à être compressés. C’est cette compression qui permet, en relationavec le fractionnement en échantillons des informations sonores et visuelles, de former desmultiplexes composés de différents programmes et services. Une transmission “multiplex”passe par un canal. Il faut savoir que, si un canal ne peut transmettre qu’un seul programme en mode analogique, désormais il pourra loger 6 à 12 programmes, en fonction du debit utilisé. Des services et une multiplicité d’informations supplémentaires sur les programmes, qui échappaient àl’analogique, peuvent y être adjoints. Du côté du récepteur, si l’ancien poste analogique de télévision peut certes être conservé, le boîtier récepteur numérique (Terminal ou Set-Top-Box) s’impose cependant, pour décrypter les données numériques, reconvertir le multiplex en programmesindividuels et accueillir d’éventuelles nouveautés techniques. A titre d’illustration, onévoquera le guide électronique des programmes (EPG), mais aussi des services interactifs à des degrés divers, comme la banque à domicile, le téléachat, etc.. Pour qu’il y aitinteractivité, il faut que la possibilité de communiquer existe avec celui qui propose unprogramme ou un service, grâce à un canal retour.

Numéris

Nom commercial donné par France Télécom au Réseau numérique à intégration de service (RNIS). Ligne téléphonique numérique à haut débit (64 kbit/s). Expérimenté en 1988, le réseau numérique à intégration de services permet de transmettre d'un ordinateur à l'autre par le réseau de télécommunications du texte, des images, du son, y compris des documents élaborés sur informatique.

O L

voir : oscillateur local

OFDM

Abréviation de Orthogonal Frequency Division Multiplexing. Codage employé pour protéger la modulation QAM utilisée telle quelle sur le câble. Voir DVB.

Offset

Terme anglais. Littéralement, décalé, de côté. Utilisé pour définir un type de parabole particulier, dotée d'une source décentrée vers le bas. La source d'une antenne offset ne fait pas d'ombre sur la surface réfléchissant le signal, ce qui procure aux paraboles ne dépassant pas 1,20 m un meilleur gain.

OGG Vorbis

L'OGG Vorbis est au format de compression audio "ouvert" dont les codes source sont publics et peuvent être adaptés et modifiés par tout un chacun. Il n'en reste pas moins un format assez efficace. À 128 kbps, on atteint le niveau de qualité d'un CD Audio (1 Mo pour 1 minute). La structure de compression du format OGG est par ailleurs sensiblement différentes des MP3, WMA et autres AAC. Il segmente les sources audio en paquets successifs, l'algorithme de compression agissant dans un premier temps sur chaque paquet indépendamment des autres. Cela lui permet de ne pas avoir vraiment de faiblesse sur certaines fréquences et de conserver la même qualité quel que soit le type de musique. À cela s'ajoute des fonctions de polyphonie permettant de restituer jusqu'à 255 canaux son! La structure en paquet le rend en plus bien adapté à une utilisation en diffusion continue (streaming) sur l'internet, notamment pour les radios en ligne. Ouvert, le OGG Vorbis devrait rapidement évoluer et peut-être se rapprocher de l'AAC en termes de débit. Signalons par ailleurs que la compatibilité descendante est assurée, un fichier OGG Vorbis quelle que soit la version de son encodeur peut être lu par un lecteur plus ancien. De nombreux encodeurs et lecteurs sont compatibles avec l'OGG. Vous pouvez les retrouver sur le site www.vorbis.com.

OLT

OLT (Optical Link Terminal, Terminaison de ligne optique) : Equipement actif (alimenté électriquement) se situant au niveau du central et qui envoie et reçoit les signaux lumineux porteurs des données. Une fibre unique relie chaque porte de l’OLT avec le coupleur optique.

On Screen Display (OSD)

En français, affichage sur écran. Expression anglaise se référant à un appareil qui utilise l'écran de télévision pour afficher ses différents menus, afin de faciliter les réglages ou son utilisation courante.

Open TV

Système d'exploitation (applications interactives) du terminal numérique de TPS. Développé par Thomson, il a d'abord été utilisé à l'étranger pour d'autres bouquets numériques, en association avec le contrôle d'accès Irdeto.

Orbite héliosynchrone

Désigne une orbite géocentrique (autour de la Terre) dont on choisit l'altitude et l'inclinaison de façon à ce que l'angle entre le plan d'orbite et la direction du soleil demeure à peu près constant.

Un satellite placé sur une telle orbite repasse au-dessus d'un point donné de la surface terrestre à la même heure solaire locale.

Cette orbite est utilisée par tous les satellites qui effectuent des observations photographiques en lumière visible, car l'éclairement solaire du lieu observé sera peu variable d'un cliché à l'autre : satellites météorologiques, satellite de reconnaissance, satellite de télédétection, etc..

Il s'agit d'une orbite polaire (qui passe près du pôle), basse (entre 600 et 1000 km) et de périodicité courte (décrite toutes les 96 à 110 minutes).

Le satellite coupe environ 12 fois par jour le plan de l'équateur terrestre et survole les lieux vers 15h locale.

Orion

Nom d'un opérateur satellite. Orion 1, qui transmet ses signaux en Europe occidentale, est positionné à 37,5° Ouest.

Orthomode

Ou OMT. Le coupleur orthomode est un système de guide d'ondes en forme de T, permettant de raccorder sur la même source deux convertisseurs, pour distribuer simultanément, à partir d'une seule parabole, deux bandes d'émission ou deux polarisations différentes, émises sur un même satellite.

Oscillateur local (OL)

Dispositif électronique destiné à produire des courants alternatifs périodiques à une fréquence déterminée. En satellite, dans un LNB, l'oscillateur local permet de convertir la haute fréquence reçue du satellite, exprimée en GHz, en une fréquence intermédiaire exploitable par le démodulateur, en MHz. Les différentes fréquences de l'oscillateur local permettent d'exploiter les différentes bandes satellites. Les valeurs de l'OL des LNB sont généralement de 9,75 GHz en bande basse et 10,6 GHz en bande haute (parfois 10,75 GHz).

OTA

Over The Air (OTA), en français « par les airs » se dit d'un mode de transmission sans fil pour la diffusion de la télévision ou de la radio, mais également des données informatiques.

On parle également de mises à jour OTA quand la mise à jour d'un équipement (téléphone, tablette, récepteur satellite ou TNT, téléviseur, etc) est effectué par réseau téléphonique, hertzien ou par satellite.

OTT (Over The Top)

Se dit d'un diffuseur qui utilise l'infrastructure de l'opérateur pour fournir son service. Par exemple, les services de vidéo à la demande tels que Netflix ou Hulu sont des OTT car ils utilisent le réseau internet pour fournir leur service à leurs abonnés.

Package

Voir Bouquet.

Paiement à la carte

Ou à la séance. Pay per view en anglais. Consommation payante à l'unité de programmes audiovisuels.

Paire de cuivre

Paire de cuivre : Il s'agit du dernier tronçon de réseau téléphonique raccordant le téléphone de l'abonné au réseau. Ce réseau local est formé de deux fils de cuivre gainés et torsadés l'un avec l'autre. La paire de cuivre est utilisée lors des raccordements de type FTTB : la fibre arrive jusqu’à l’immeuble et ensuite c’est la paire de cuivre qui prend le relai jusqu’au domicile de l’abonné.

PAL

Phase Alternation Line. Standard de télévision d'origine allemande, adopté à partir de 1966 dans de nombreux pays (notamment en Europe). Le système Pal emploie un signal de luminance et deux signaux de chrominance, représentant deux des trois couleurs primaires, la troisième étant obtenue en soustrayant du signal de luminance les valeurs pondérées des deux signaux transmis. Ces signaux modulent en amplitude, avec suppression de porteuse, deux sous-porteuses de même fréquence et en quadrature de phase. Mais, à chaque ligne, la phase d'une des sous-porteuses change d'une demi-période. La démodulation utilise une ligne à retard, de la durée d'une ligne, ce qui permet de comparer les signaux de chrominance d'une ligne à l'autre de l'image et de réduire certains défauts. Ce procédé est proche du NTSC américain pour la partie C et Y, mais assez éloigné concernant son balayage et le nombre d'images par seconde (25 images et 625 lignes).

Panamsat

Nom d'un opérateur satellite basé aux États-Unis. Deux de ses satellites diffusent actuellement en partie à destination de l'Europe, Panamsat 1 à 45° Ouest et Panamsat 3R à 43° Ouest, un troisième couvrant l'Afrique, Panamsat 4 à 68,5° Est.

Panda

Mis au point par la société Wegener, vise à améliorer le rapport signal/bruit des sous-porteuses audio en analogique, en complément de l'accentuation/désaccentuation.

PAR

P.A.R ou puissance apparente rayonnée ; elle correspond à la puissance du bloc émetteur amplifié par le gain d'antenne d'émission.

Parabole

Ou antenne parabolique. Collecteur d'ondes radioélectriques. Cette antenne utilise un réflecteur circulaire ou elliptique, de 35 cm à plusieurs mètres de diamètre. Elle concentre les signaux reçus en un seul point, que l'on appelle point focal. C'est l'endroit où doit venir se fixer la source et le convertisseur.

Patcher

Télécharger dans un terminal un logiciel pirate.

Pay per view

PCMCIA

Personal Computer Memory Card International Association. 1/ Format de carte d'extension ultra-plat, dédié aux portables. Utilisable en plug-and-play. Il en existe deux sorte, numérotées 1 et 2. La deuxième comporte trois sous-type, I, II et III, différenciés par leur épaisseur (respectivement 3.3, 5, 10.5 mm). 2/ Module qui s'introduit dans les terminaux numériques disposant d'une interface commune. Il faut bien sûr disposer de la carte comprenant le contrôle d'accès correspondant pour décrypter les programmes. Voir multicrypt.

PCR

Abréviation de l'expression anglaise "Programm Clock Reference ". Données envoyées dans le signal numérique en référence à la régénération de l'horloge à 27 MHz transmises environ toutes les 0,1s. En règle générale la valeur du PCR est identique à celle du PID Vidéo du programme concerné.

PDC

Programme Delivery Control. Système permettant l'envoi d'informations dans un signal audiovisuel pour déclencher automatiquement son enregistrement par le magnétoscope à l'heure réelle de début et de fin de l'émission souhaitée, après sa programmation. En fait, la chaîne envoie une impulsion pour déclencher puis arrêter l'enregistrement du programme par les magnétoscopes.

Péage

Se réfère à la télévision payante, pay TV en anglais. Programme de télévision utilisant un signal embrouillé, afin d'en limiter la réception à des personnes autorisées ou abonnées. Le paiement peut se faire préalablement, pour des périodes mensuelles par exemple, ou bien à la carte, de manière spontanée, pour un événement ponctuel. Le décryptage des signaux s'effectue avec un décodeur.

Peer to peer (P2P)

Peer to Peer (P2P en abrégé, Egal à Egal) : Technique d’échange de fichiers entre internautes fonctionnant grâce la mise en relation d’ordinateurs qui communiquent directement entre eux, sans passer par un serveur central.

Péritel

Prise Péritel ou Scart : Scart Prise à 21 broches laissant transiter à la fois le son analogique, et la vidéo sous trois formes : composite, S-Vidéo et RVB. La péritel se révêle pratique pour chaîner les éléments tels décodeur, magétoscope, lecteur DVD et téléviseur. Attention, elle est cependant trompeuse sur la nature des signaux véhiculés dépendant directement de son câblage interne et de la configuration des appareils qu'elle relie.
Schéma câblage Péritel

PID

Vidéo ( PID V ) et audio ( PID A) . Abréviation de l'expression anglaise "Packet Identifiaction". Données envoyées dans le signal numérique permettant aux terminaux d'identifier un programme dans le flux numérique (Transport Stream). Les valeurs des PID V et PÏD A sont indiquées précisement pour chaque programme dans nos tableaux des chaînes satellite publiés chaque mois dans Télé Satellite

PIP et POP

Procédés d'incrustation d'image sur certains modèles de téléviseurs ou écrans vidéo. Le PIP (Picture In Picture) incruste une image (petite) dans une autre image (grande), sous forme d'une fenêtre de dimension variable. Le POP (Picture Out Picture) est réservé aux écrans 16/9 et permet d'incruster d'autres images sur la droite ou la gauche d'une image 4/3 principale, en utilisant la partie disponible de l'écran 16/9. Les sources d'images peuvent par exemple être externes (caméscope, magnétoscope…). Les téléviseurs possédant un double tuner permettent d'incruster l'image d'une autre chaîne que la principale.

Pire

Puissance isotrope rayonnée effective. EIRP en anglais (Effective Isotropic Radiated Power). Valeur relative à la puissance de l'émission satellite reçue au sol. Elle résulte à la fois de la puissance de l'émetteur et du gain de l'antenne d'émission. La Pire s'exprime en dBW (décibel/watts). Plus la valeur en dBW est élevée, plus la réception est simplifiée. On peut ainsi calculer la taille idéale des antennes de réception, en fonction de la Pire et de la localisation géographique de l'antenne de réception (voir chapitre des zones de couverture à ce sujet).

Pixel

Pixel (de l'anglais picture element ) : Point image élémentaire. Sur un téléviseur, il résulte de la juxtaposition de 3 pastilles de couleur rouge, vert et bleu. Sur les panneaux LCD, il est signifié par une diode à lumière dont est composée par milliers une matrice LCD. Plus le nombre total de ces pixels est important, meilleure sera la définition de l'image d'un vidéoprojecteur LCD. La TVHD requiert entre un et deux millions de pixels à l'écran pour afficher une résolution complète de l'image.Les écrans de télévision HD à tube présentent un "pas de pixel" variant généralement entre 0.25 et 0.3 mm. L'œil (pouvoir séparateur : environ 1 minute d'arc) peut distinguer 280 000 points d'image de format 4/3 en télévision. En portant ce nombre à 480 000, l'image paraît plus fine. Utilisé pour définir le pouvoir de résolution des capteurs d'image à CCD, des Caméscopes, des téléviseurs à cristaux liquides. [Pour les téléviseurs à tube cathodique depuis que les canons sont disposés en ligne (Pil) et non plus en triangle, le pouvoir de résolution se définit en nombre de lignes (horizontales et verticales).] Les luminophores étant déposés en bandes verticales, la pureté de couleur est indépendante des impacts dans la direction verticale.

Pixelisation

Ce terme provient du mot d'origine anglaise pixel, contraction de picture element, qui est le plus petit élément composant une image vidéo numérique. Plus le nombre est élevé, meilleure est la définition. Pixelisation signifie dénaturation d'une image restituée par un récepteur numérique. Le résultat se traduit par un effet « puzzle » à l'écran ou mosaïque, avant le traditionnel gel d'image voire disparition totale. Ce phénomène peut être dû à des problèmes de réception (signal, câble, boîtiers perturbateurs…).

Plasma (écran)

Écran plat qui utilise une technique d'affichage dans laquelle un mélange gazeux, composé de néon, d'hélium et de xénon, émet de la lumière par ionisation, aux points d'intersection d'une grille de fils métalliques, lorsqu'un champ magnétique est créé par le courant électrique. cette technologie développée pour les écrans plats permet d'obtenir une image très lumineuse et très contrastée sur des surfaces importantes. Concrètement, la dalle plasma fonctionne à l'aide de deux gaz enfermés dans des petites cellules qui s'apparentent aux pixels d'un vidéoprojecteur. Le premier, le phosphore, est chargé d'illuminer la dalle en produisant de la lumière. Le deuxième, le plasma, fonctionne comme un masque et se charge de transmettre l'impulsion électrique qui va déterminer la couleur et le contraste de chaque pixel.

PLL

Phase-Locked Loop. Expression anglaise qui peut être traduite par boucle à verrouillage de phase. Circuit électronique utilisé dans certains récepteurs satellite, pour bloquer la fréquence reçue et obtenir une meilleure stabilité de réception. Voir CAF.

Podcasting

Contraction des mots iPod et broadcast (diffusion) le « Podcasting », ou comme le disent les canadiens la « Baladodiffusion » est l’utilisation des fichiers audio MP3 par les radios afin de mettre à disposition des auditeurs un moyen souple et de qualité pour écouter la radio en différé sur un ordinateur fixe ou portable ainsi que sur tous les baladeurs informatiques que sont les Ipod ou autres , capables de stocker des fichiers MP3.

Point focal

C'est le point où le réflecteur parabolique concentre les signaux reçus du satellite. C'est à cet endroit que vient se fixer la source.

Poissons

Voir clics.

Polaire

Ou équatoriale. En satellite, concerne les montures. Système de monture sur un axe, qui permet de parcourir l'arc des satellites géostationnaires avec une parabole motorisée.

Polarisation

Technique utilisée en radiodiffusion ou télédiffusion pour accroître la capacité de transmission sur une gamme. En polarisant les signaux, on peut rapprocher les fréquences d'émission les unes par rapport aux autres, en évitant la majorité des interférences, d'où une capacité doublée pour un encombrement identique en fréquence. Il existe deux types de polarisation, les orthogonales (horizontal et vertical) et les circulaires (droite et gauche). Chacune nécessite un type de polariseur spécifique. Voir contre-polarisation.

Polariseur

Dans le jargon du satellite, dispositif adapté à la réception de signaux HF polarisés. Se trouve entre la source et le convertisseur. Magnétique ou mécanique, la différence réside dans un changement électronique ou mécanique (déplacement en rotation d'un élément, à l'intérieur de la tête). Certains modèles de sources intègrent le polariseur, on parle alors de source polarisée. En bande C, on utilise plutôt des polariseurs mécaniques dits polarotor.

Polarité vidéo

A ne pas confondre avec la polarisation. Connaître la polarité d'un signal vidéo est indispensable pour son traitement correct par le démodulateur satellite. Un signal vidéo peut être positif ou négatif. En règle générale, tous les signaux en bande KU sont négatifs et positifs en bande C. Certains démodulateurs en bande C doivent être compatibles avec les deux polarités vidéo.

Polarotor

Porteuse

Onde principale véhiculant une information, dont l'amplitude, ou la fréquence, est astreinte par une modulation à suivre les variations d'un signal audio ou vidéo ou d'une autre oscillation. Le signal, véhiculé par la porteuse depuis le satellite, est reçu par le récepteur, via la parabole. Cette porteuse principale, utilisée pour la vidéo, est accompagnée de sous-porteuses, qui transportent notamment l'audio. En diffusion numérique, la porteuse et les sous-porteuses véhiculent uniquement des données informatiques.

Positionneur

Élément de commande d'un moteur d'antenne motorisée par vérin ou monture horizon/horizon. À noter que sur certains modèles, le positionneur peut intégrer une commande de polariseur. Sur d'autres, le positionneur peut être intégré au démodulateur.

Préaccentuation audio/vidéo

Lors d'une transmission satellite, préparation du signal par filtrage avant son transport, en vue de le protéger au mieux contre les perturbations occasionnées lors de ce dernier et rendre le meilleur rapport signal/bruit. À la réception, seuls des circuits inverses, intégrés dans le démodulateur, peuvent rétablir le signal dans ses caractéristiques originales.

Préamplificateur

En satellite, système d'amplification permettant de rehausser le niveau du signal reçu par la parabole et de compenser les pertes, notamment en cas de distribution collective ou de longueur de câble coaxial excessive. Un préamplificateur doit être placé le plus près possible de la tête. Il ne s'agit que d'une solution de confort et ne résout pas les problèmes de qualité de réception.

Prime focus

Terme anglais dont la traduction littérale est foyer primaire. Il concerne les paraboles de forme circulaire, dont la source est fixée au foyer, précisément dans l'axe de la réception. Elles conviennent particulièrement bien aux grands diamètres. Par opposition, il existe des paraboles offset, où la source est décentrée.

Pro-Logic

Programmateur

Timer en anglais. Système permettant la mise en fonction d'un récepteur, en vue d'enregistrer un programme, par un magnétoscope par exemple. Désigne également un professionnel qui, dans une unité de programme, une chaîne, détermine le choix et les heures de diffusion des programmes.

Progressive Scan

Sortie vidéo progressive ou Progressive scan signal vidéo dont toutes les lignes composant l'image sont affichées les unes à la suite des autres, de haut en bas et en un seul balayage. Ce signal vidéo, où les 480 lignes sont par conséquent affichées de façon non entrelacée* - autrement dit de façon progressive - est appelé "signal 480p" (p pour progressive). Il résulte de ce procédé une image dont la définition est purement et simplement doublée : la fréquence du signal vidéo passe alors de 15,5Khz à 31Khz, nécessitant l'utilisation, soit d'un téléviseur compatible Haute définition disposant d'entrées vidéo composante HD, soit un projecteur acceptant un doubleur de ligne. Pour sortir un tel signal vidéo progressif d'un lecteur de DVD, il est nécessaire d'utiliser sa sortie vidéo composante, autrement appelée Y/U/V. Aux Etats-Unis, les deux systèmes 720 p et 1080i de vidéo haute définition ont été retenus, ce dernier étant plutôt destiné à la réception satellite. En Europe avec la chaîne Euro 1080 c'est le balayage 1080 i qui a été retenu. Le balayage progressif accroît la précision de la vidéo puisque chaque image s'affiche d'un coup avec toutes ses lignes. On obtient une image plus précise mais qui occasionne de légères saccades lors de mouvements de caméras trop brusques. En progressif, l'image est donc moins fluide. Pour signaler le mode progressif, les techniciens ajoutent la lettre "p" après le nombre de lignes. Pour la haute définition, on utilise aujourd'hui deux standards :
  • 720p : désigne 1280x720 pixels en balayage progressif
  • 1080i : désigne 1920x1080 pixels en balayage entrelacé

Balayage progressif

Balayage entrelacé

PUSH

Envoyer des données a un ordinateur sans que celui-ci n'en fasse la demande.

PVR

PVR = Personal Video Recorder. Enregistreur numérique à disque dur .

QAM

Abréviation de l'expression anglaise Quadrature Amplitude Modulation. Modulations d'amplitude en quadrature, utilisées en télévision numérique câble et hertzienne. Deux porteuses sont en quadrature. Voir DVB.

QPSK

Abréviation de l'expression anglaise Quadrature Phase Shift Keying. Modulation de phase à quatre états, utilisée pour les transmissions par satellite en numérique. Voir DVB.

Quadruple play

Quadruple Play : solution Triple Play auquel on a rajouté le service de téléphonie mobile. Au final, l’abonné dispose de 4 services grâce à un opérateur unique : télévision et radio numérique, internet haut débit, téléphonie numérique et téléphonie mobile.

Radio libre

Une radio libre est le nom donné aux stations de radio FM indépendantes. Elles apparaissent dans les années 70 en Europe (France, Belgique, Italie...), au Canada... En France, elles étaient très exactement 1 610 à s’être lancées, en 1981, à l’assaut du territoire vierge de la FM, dans une joyeuse cacophonie. Elles fêtent cette année leurs 25 ans.La loi du 29 juillet 1982, qui autorise les radios libres à émettre, brise définitivement le monopole. Les radios libres changent alors de nom et deviennent des radios locales privées (R.L.P.). L’histoire de la bande FM connaît un autre tournant décisif en 1984 avec la légalisation de la publicité par la loi n°84-742. Les R.L.P peuvent désormais choisir entre deux statuts : garder une structure associative sans avoir recours à la publicité ou devenir commerciales. Celles qui conservent le statut associatif reçoivent une subvention d’Etat prélevée sur les recettes publicitaires. D’autres peuvent devenir des sociétés commerciales et former un maillon de l’économie. La possibilité de transformer les auditeurs en consommateurs attire les financiers de tous bords. Ces radios cherchent à plaire à leur public, mais surtout aux éventuels annonceurs. L’audience devient une marchandise. La plupart des stations FM indépendantes historiques disparaissent. Par exemple, Carbone 14, station parisienne des premières heures, refuse de se doter d’un agencement de programmes structuré et se saborde. Le public change, il veut des émissions plus régulières, plus de professionnalisme dans l’animation. A cause de leurs difficultés financières, de nombreuses R.L.P meurent ou se réunissent sous une bannière, devenant ainsi une maille d’un réseau. NRJ adapte le concept de franchise, connu dans la grande distribution, au monde de la FM. En 1986, la loi Léotard autorise la constitution de réseaux commerciaux, qui auront le droit (en 1994) de couvrir jusqu’à 150 millions d’auditeurs potentiels avec leurs différentes stations. Aujourd’hui, trois grands groupes privés se partagent les bénéfices de la FM, avec Radio France. Il reste 25% aux radios associatives.

RAM

De l'anglais, Random access memory. Capacité de mémoire exploitée par l'ordinateur, lui permettant de faire travailler son propre système et de faire fonctionner les logiciels. Plus l'ordinateur a de la Ram, plus il est capable d'exécuter des tâches.

RAM

(Random Access Memory) Composant électronique capable de mémoriser des données informatique ou des données. La puce ne garde pas les données quand l'alimentation est coupé, donc elle sert pour stocker des informations provisoires. Actuellement, beaucoup d'appareil hifi ou home cinéma fonctionnent comme un ordinateur. La RAM sert pour des opérations de traitement numérique du son et de l'image.

Rapport Signal/Bruit (S/B)

En anglais, Carrier to Noise ratio (C/N). S'exprime en décibels. On divise la valeur relative au signal d'origine par le bruit, qui est le signal non utile, composé de parasites provoqués par des perturbations externes ou les circuits électroniques. On obtient une valeur relative à l'élimination des résidus indésirables, généralement exprimée en dB. Plus la valeur du S/B ou C/N est élevée, plus le bruit est faible comparé au signal et meilleure est la qualité de restitution. En réception, il dépend de la puissance d'émission du satellite, mais aussi des caractéristiques de la réception : facteur de bruit du LNB, gain de l'antenne, seuil de sensibilité du tuner…

Rascom

RASCOM (Regional African Satellite Communication Organization), organisation intergouvernemental pan-Africaine composée de 44 pays chargée de définir les services de télécommunications à bas coûts basée sur la technologie spatiale en liaison avec les opérateurs en télécommunications de ces pays. Rascom charge RascomStar-QAF, Compagnie privée siègeant aux Iles Maurice, de la mise en place du système de télécommunications par satellite offrant un éventail de services en télécommunication à toute la communauté africaine, opérateurs publics et privés, radiodiffuseurs TV, services Internet.

RCA

RCA (encore appelée Cinch) est une prise mono-canal à 2 contacts de type coaxiale,.La phase en pointe au centre et la masse circulaire autour.. Cette prise est utilisée dans l'audio-vidéo grand public pour transporter tous types de signaux : l'audio analogique, l'audio numérique au format S/PDIF et la vidéo Composite. RCA est le nom d'une marque commerciale (reprise par Thomson pour ses activités aux USA): Radio Corporation of America.

RDS

Radio Data System. Système de données par radio. Permet d'envoyer des informations, transportées en plus du signal audio normal en modulation de fréquence, telles que le nom de la radio, la sélection de l'émetteur le plus puissant, etc.

Récepteur

Réflecteur

En satellite, partie d'une antenne de réception, dont la fonction est de réfléchir les signaux reçus du satellite et de les concentrer en un point focal. Généralement de forme parabolique ou elliptique.

Répartiteur

Boîtier permettant la repartition d'un signal d'entrée BIS sur deux ou plusieurs sorties. Il provoque des pertes, car il ne dispose pas d'amplificateur.

Répéteur

Transpondeur en anglais. C'est l'appellation donnée au réémetteur embarqué à bord des satellites, dont la fonction est de retransmettre les signaux reçus de la station de montée vers une partie précise du globe.

Le répéteur est associé à une ou plusieurs antennes d'émission, qui déterminent, par leur forme et leur orientation, la puissance et la zone de couverture du faisceau émis.

Résolution

Valeur caractérisant la capacité d'un système imageur à reproduire les plus fins détails. En optique, on l'exprime habituellement par le nombre de paires de traits résolus par millimètres. En vidéo : en points par ligne.

Rétroprojecteur

En télévision, cet appareil est présenté sous la forme d'un seul élément, constitué à la fois d'un écran et de sa base, à laquelle on peut relier un démodulateur satellite, un magnétoscope… Deux techniques sont utilisées : la plus ancienne, basée sur trois tubes cathodiques, et la plus récente, utilisant les écrans à cristaux liquides (LCD). L'image est bien sûr de qualité, cependant inférieure à celle d'un téléviseur ou d'un vidéoprojecteur.

RNIS

Réseau numérique à intégration de services. Voir Numéris.

RS-232

Norme de transmission de données série non différentielle qui régit le raccordement aux ordinateurs.

RSS

Les fils (ou flux) RSS (pour Rich Site Summary ou Really Simple Syndication) sont des flux de données mis à disposition par les sites. Ils incluent les titres des derniers articles publiés, leurs résumés (voire pour certains les articles complets) et des liens vers les versions intégrales de ceux-ci, sur le site d'origine. Ces flux sont remis à jour à chaque fois qu'une nouvelle donnée est publiée sur le site.

Les dernières informations publiées sur les sites de France Télévisions peuvent ainsi venir automatiquement compléter vos sources d'informations déjà agrégées via un logiciel de lecture de flux RSS.

Un flux RSS est un fichier texte au format XML. Pour pouvoir lire un flux, il faut utiliser un logiciel appelé « agrégateur ». Ce logiciel travaille généralement en tâche de fond, et vous avertit dès qu'un nouvel article à été ajouté sur un de vos sites favoris.
les agrégateurs intégrés à votre navigateur
les agrégateurs « en ligne » (Netvibes, iGoogle Reader, MyYahoo, myAOL, Pageflakes...)
les agrégateurs sous forme de logiciel dédié (FeedReader, Feed Demon, RSS Bandit, AlerteInfo...)

Une fois votre choix effectué, voici la marche à suivre pour récupérer un flux.
Si vous utilisez votre navigateur, cliquez simplement sur le titre du flux ou sur son icône.
Si vous utilisez un agrégateur logiciel, procédez de la même façon pour ouvrir le flux, copiez son adresse puis ajoutez-la dans votre agrégateur, par exemple http://www.telesatellite.com/actu/rss.xml

Si vous utilisez un agrégateur en ligne, cliquez sur le bouton associé si celui-ci est présent dans la colonne de droite, sinon récupérez l'adresse du flux et rendez-vous sur votre agrégateur pour l'y ajouter.
Pour l'utilisation de ces agrégateurs, veuillez vous référer à la documentation et à l'aide en ligne de ces logiciels.

RVB

Abréviation pour rouge-vert-bleu, représentant les trois couleurs primaires nécessaires à la transmission de la couleur dans un signal vidéo. Nom donné aux trois signaux qui transitent par les différents éléments de liaison (prises, câbles, etc.).

Satellite

Se dit d'un objet en orbite autours d'une planète. Dans le domaine des télécommunication, un satellite est un engin lancé dans l'espace avec l'aide d'une fusée. Les satellites géostationnaires évoluent autours de la Terre, au dessus de l'équateur (0 degré d'inclinaison) à la même vitesse et dans le même sens de rotation que la Terre. Ainsi, les satellites géostationnaires semblent fixes par rapport à la Terre.

SBTVD

SBTVD, diminutif de Sistema Brasileiro de Televisão Digital (anglais : Brazilian Digital Television System) est une norme technique pour la télévision numérique diffusé utilisés au Brésil, en Argentine et au Pérou, basé sur la norme ISDB-T japonais, lancé en exploitation commerciale le 2 Décembre, 2007. ISDB SBTVD est aussi appelé-TB (ISDB-T norme japonaise, version brésilienne) et diffère fondamentalement de l'ISDB-T d'origine en utilisant MPEG-4 comme norme de compression vidéo (ISDB-T utilise la compression MPEG-2), présentation de taux de 30 images par seconde, même dans les appareils portables (ISDB-T utilise 15 images par seconde pour les appareils portables) et l'interaction puissante utilisant le middleware Ginga, composée par Ginga-NCL et Ginga-modules J (ISDB-T utilise BML). En janvier 2009, le groupe brésilien a publié un document de spécification afin de faire un systéme commun entre le japonais ISDB-T et le brésilien SBTVD, aboutissant en une spécification désormais appelé "ISDB-T International". ISDB-T International est le système qui est proposé par le Japon et le Brésil pour les autres pays en Amérique latine et dans le monde .

Scan

Voir balayage.

SCPC

Abréviation anglaise de Single Channel Per Carrier. Signifie une seule chaîne par porteuse. En diffusion numérique, s'oppose à MCPC. À la différence de ce dernier, où plusieurs chaînes à la fois sont transmises sur une même fréquence ou porteuse, en SCPC, un seul signal est envoyé pour chaque valeur déterminée, sur une largeur de bande plus étroite, correspondant au débit numérique d'une seule chaîne. Généralement, le Symbol rate avoisine 5000, ce qui ne permet pas à tous les terminaux numériques de capter ces signaux. C'est le but recherché, car ces liaisons sont professionnelles. La réception de ces feeds numériques est assez aléatoire, car ils peuvent disparaître ou crypter à tout moment.

scrambling

Scrambling signifie que le flux des données d’un programme ou service est réorganisé parune loi mathématique. C’est la norme DVB (Common Scrambling Algorithm - CSA) quinormalise le procédé en Europe. Le cryptage est précédé par le scrambling au sens propredu terme, ce qui explique la combinaison fréquente de leur emploi

Seca

Société européenne de contrôle d'accès. Créée à l'origine par Canal+ et l'allemand Bertelsmann, pour développer en commun la télévision numérique sous tous ses aspects. Elle commercialise la licence du contrôle d'accès Mediaguard.

Sécam

Abréviation de Séquentiel Couleur À Mémoire. Standard de télévision créé par Henri de France. Un signal de luminance et deux signaux de chrominance représentent chacun une combinaison des trois signaux de couleurs primaires Rouge-Vert-Bleu. Les signaux de chrominance, représentant deux couleurs primaires, sont transmis alternativement sur deux sous-porteuses voisines en modulation de fréquence, l'un pendant les lignes paires, l'autre pendant les lignes impaires. A la démodulation, dans le récepteur, un circuit dit de ligne à retard, d'une durée d'une ligne, permet d'afficher le signal de chrominance qui a été transmis lors de la ligne précédente. Le signal correspondant à la troisième couleur primaire est obtenu en soustrayant du signal de luminance les valeurs pondérées des deux signaux de chrominance effectivement transmis (Y-R) et (Y-B). Le Sécam n'est pratiquement plus utilisé que pour les diffusions de chaînes françaises analogiques.

SES

Société européenne des satellites. Voir Astra.

Set-top box

Expression anglaise. Voir terminal.

Seuil de sensibilité

Seuil en deçà duquel la réception sera plus ou moins défectueuse, caractérisée par l'apparition de points noirs ou blancs sur l'image, du fading, du bruit vidéo et audio et l'appauvrissement du rapport signal/bruit. Ce seuil de réception minimum est fonction des composants électroniques du démodulateur. Il est exprimé en décibels (dB). Si la valeur en dB est peu élevée, le seuil de sensibilité du démodulateur est satisfaisant. Le seuil idéal pour une transmission analogique est de 6 dB.

SHF

SID

Service Identification : l'identifiant de service est utilisé dans le flux numérique pour identifier un service particulier permettant au recepteur de le reconnaitre.

Signal/Bruit

Simulcast

Terme anglais signifiant diffusion simultanée, analogique et numérique ou 4/3 et 16/9.

Simulcrypt

Terme anglais. Simulcrypt signifie que l’on peut diffuser simultanément plusieurs variantes de cryptage, ou encore les indicatifs d’accès conditionnel de plusieurs systèmes d’accès conditionnel, de manière à permettre à celui qui reçoit les signaux et qui ne dispose que d’un seul des systèmes de cryptage, de décrypter quand même et de ne pas avoir besoin d’un second terminal. La méthode a pour avantage d’être très peu onéreuse pour le client ; du côté émetteur, le coût est cependantplus élevé. En terme de sécurité, Simulcrypt a l’inconvénient de se contenter de franchir le système de cryptage le plus faible. La sécurité est donc déterminée par le maillon le plus faible

Sirius

Satellite exploité par la Suède pour les pays scandinaves, à 5° Est.

Site

Skew

Terme anglais utilisé pour désigner le réglage précis du polariseur. Le réglage du skew est électronique. Il est indispensable pour ajuster avec le maximum de précision la polarisation de chaque canal reçu. Ce réglage s'obtient par la variation de la tension appliquée aux bornes du polariseur.

SMATV

Satellite Master Antenna Television. Cette expression anglaise est utilisée pour qualifier la réception collective des signaux de télévision par satellite.

SMPTE

"Society of Motion Picture and Television Engineers". Organisation professionnelle qui est responsable des normes de production de cinéma et de télévision.

Source

Feed ou guide d'onde. Appellation professionnelle de l'accessoire servant à collecter et à acheminer les ondes vers le convertisseur. En audiovisuel, la source désigne aussi simplement une nouvelle origine de signaux, extérieure à l'appareil principal.

sous titrage DVB

La plupart des adaptateurs et des televiseurs exploitent le télétexte et les sous-titres via télétexte. Mais il existe deux standards pour l'affichage des sous-titres en TNT : le sous titrage télétexte et le sous titrage "DVB subtitling", plus performant et basé sur un principe complètement différent. C'est ce dernier standard qui est retenu en France, et seules deux chaines diffusent un sous-titrage télétexte : TF1 et M6. Par conséquent, lorsque vous choisissez un adaptateur TNT, vérifiez bien qu'il est compatible avec le sous-titrage "DVB subtitling" et ne vous contentez surtout pas des affirmations du vendeurs ! L'arrêté technique du 24 décembre 2001 relatif à la télévision numérique terrestre et fixant les caractéristiques des signaux émis stipule que le codage des sous-titres doit être conforme à la norme européenne « ETS 300 743 », dite « DVB subtitling ». Ce format, plus riche que le télétexte, notamment en termes de caractères disponibles et de nombre maximal de lignes autorisé, est parfaitement adapté au codage des sous-titres à destination des sourds et malentendants. Les adaptateurs permettant la réception de la TNT commercialisés en France devront, en l'absence d'information contraire lors de l'achat, permettre de sélectionner et d'afficher ces sous-titres lorsqu'ils seront présents dans le signal reçu, ainsi que le prévoit l'arrêté du 27 décembre 2001 relatif aux caractéristiques des équipements de réception de la TNT. En revanche, l'enregistrement des sous-titrages par les magnétoscopes analogiques équipant aujourd'hui la plupart des foyers ne peut pas être garanti en raison de leur fonctionnement propre et des caractéristiques des signaux numériques. Toutefois, le passage de la diffusion analogique à la diffusion numérique devrait s'accompagner de nouvelles solutions techniques d'enregistrement permettant le sous-titrage à destination des sourds et malentendants.

Sous-porteuse audio

En analogique, fréquence secondaire associée à une onde principale dite porteuse. La largeur totale de la bande principale, qui transporte surtout le signal vidéo, permet de transmettre simultanément un certain nombre de sous-porteuses, exprimées en MHz et modulées en FM. La principale sous-porteuse est dédiée au son mono TV, les sous-porteuses secondaires, au nombre de huit maximum, transportent les sons stéréo associés à l'image, les langues secondaires ou les signaux radios, indépendants de l'image.

Splitter

Spot

Voir globale.

SR

Station au sol

Le terme équivalent en anglais est earth station. Il est utilisé pour désigner les stations d'émission et de réception des signaux satellites, situées au sol. Elles sont classées en catégories, correspondant à des possibilités techniques précises.

Statistique

Stéréo et Joint Stéréo

"Le mode Stereo encode le canal gauche et celui de droite séparément et alloue s’il le faut + d’informations audios (+ de qualité) au canal qui le demande. Mais à partir du moment où l’information audio est complètement identique sur les 2 canaux, le mode « Joint stereo » s’occupera d’encoder ces 2 mêmes informations en une seule. = plutôt que d’avoir une info audio pour le canal gauche et une autre pour celui de droite (comme c’est le cas pour le mode stereo), la « nouvelle » info sera employée pour représenter les 2. => gain de place. (même principe que pour la compression data qui donne une seule valeur pour toutes les valeurs identiques). L’avantage est aussi le fait que l’encodage de cette « nouvelle » et seule information pourra bénéficier de la qualité optimale et non d’une qualité « divisée en 2 » comme c’est le cas pour le mode stereo qui devait s’occuper des deux canaux. (Grossièrement, pour un encodage en 320kbps : cela reviendrait à dire que le mode Stereo = qualité gauche 160kbps + qualité droite 160kbps et le mode Joint Stereo = qualité 320kbps pour l’info qui représente les deux) Tous s’accordent à dire qu’il est indispensable d’encoder en Joint Stereo pour tous les bitrates en dessous de 224kbps car pour obtenir la meilleure qualité possible de l'utilisation d’un « vrai » mode Stereo … le bitrate doit être assez haut, donc, + de 224, voir 256kbps. (pour ne pas subir trop de perte de kbps du à la division de la « qualité » pour les deux canaux => comme dans l’exemple grossier).Dans le cas d’un encodage en 128, 160 et 192 ; le bitrate est trop bas et, en utilisant un « vrai » mode stereo, n’importe quel encodeur reproduira un son très médiocre (audible). Par contre, en utilisant le mode Joint Stereo, au détriment de la perte d’une toute petite quantité d’information Stereo (presque inaudible), le son/encodage rendu pourra être de meilleure qualité comme expliqué au début. Maintenant, il est vrai que, en ce qui concerne l’encodage en « Joint Stereo » : nous sommes à la merci de la façon dont il alloue telle ou telle quantité d’information audio … c'est-à-dire : ses considérations pour dire que telle information peut être « jointe » pour les deux canaux ou non. A certains bitrates, l’efficacité du Joint Stereo provoque parfois quelques altérations (presque inaudibles) mais vous êtes obligé de passer pas là pour ne pas subir de pires altérations de qualité avec un mode stereo pour les bitrates inférieurs à 224-256kbps !"

Streaming

Technique pour transferer des données (de l'internet) en continu pour permettre la lecture de gros fichiers sans que ceux-ci n'est besoin d'être entièrement téléchargés sur l'ordinateur client. Ces dernières sont transmises en flux continu dès que l'internaute sollicite le fichier plutôt qu'après le téléchargement complet de la vidéo et de l'extrait sonore. Des logiciels de lecture audio et vidéo tels que Realone de Realnetworks, Quicktime Player d'Apple et Windows Media Player de Microsoft donne accès à du contenu audio et vidéo diffusée sous le mode du streaming.

Surround

Symbol rate (SR)

Débit, généralement exprimé en bauds par seconde (bps), des multiplexes transmis par satellite en télévision numérique. Il est généralement de 27 500 bps.

Synchronisation

Commande produite par un circuit ou un signal, qui permet de diriger le canon électronique d'une caméra ou d'un tube cathodique de façon à stabiliser l'image à l'écran. Cette commande sert également à synchroniser les dispositifs électroniques d'autres appareils vidéo.

Synchronisation vidéo

Élément du signal vidéocomposite qui stabilise l'image. Il se compose de la synchronisation ligne et de la synchronisation trame. Certains appareils, parmi lesquels les produits numériques, exploitent une synchronisation « verrouillée » (TBC), qui stabilise l'image.

T Mac

Issu de la famille Mac, ce procédé n'est utilisé que pour certaines liaisons professionnelles, surtout par câble. Numérisés, les signaux sont véhiculés sur de longues distances, tout en conservant leur haute qualité. Ces liaisons ne sont pas accessibles au public.

TCP-IP

Transmission Control Protocol/Internet Protocol. Protocole utilisé sur le réseau Internet pour transmettre des données entre deux machines. Protocole de transport, TCP prend à sa charge l'ouverture et le contrôle de la liaison entre deux ordinateurs. Procole d'adressage, IP assure le routage des paquets de données. A voir comme un langage universel permettant à deux machines de communiquer entre elles peu importe leur système d'exploitation.

TDF

Télédiffusion de France. Filiale de France Télécom, désigne aussi les satellites du groupe TDF, dont l'insuccès n'est plus à démontrer. TDF 2, le dernier de la série, a été récupéré par Eutelsat, mais est en fin de vie.

TDMS

TDMS acronyme signigfiant "Time-shared Data Management System" Logiciel de systèmes hiérarchiques développé par la firme System Development Corporation (Burroughs).

Télécom

Voir bande. Nom désignant aussi la filière satellite de l'opérateur de télécommunications français, France Télécom. Actuellement, tous les satellites de la deuxième série sont dans le ciel (2A, 2B, 2C et 2D, ce dernier ayant été lancé en août 96).

Télétexte

Système de transmission de données informatiques, principalement du texte, utilisant un codage numérique. En Pal, Sécam, NTSC et Mac, certaines lignes vidéo hors image utile (non visibles à l'écran), proches des signaux de synchronisation, permettent de transporter ces données. La restitution de ces pages d'informations ou de sous-titrage ne peut se faire qu'à l'aide d'un décodeur spécial, dit décodeur Télétexte. Le standard européen a pour nom Ceefax. Ce décodeur peut être inclus dans le téléviseur ou le magnétoscope. L'accès aux informations est gratuit. En D2 Mac, le décodage du télétexte s'effectue directement par le décodeur D2 Mac. En numérique comme en analogique, normalement, les signaux continuent d'être transmis, les récepteurs étant transparents.

Température de bruit

Elle permet principalement d'évaluer la performance des convertisseurs. En bande C, cette valeur est exprimée en Kelvin. Un convertisseur efficace ne doit pas avoir une température supérieure à 30 K. En bande KU, elle s’exprime en dB. Un bon convertisseur possède une température inférieure à 1 dB.

Température de couleur

Le réalisme d'une image dépend intimement de la température de la source lumineuse utilisée pour l'éclairer. Elle se mesure en degrés Kelvin et doit être aussi proche que possible de la lumière du jour, qui correspond à 5500 K. Plus un diffuseur (vidéoprojecteur, écran plasma...) se rapproche de cette mesure, plus l'image paraît neutre et naturelle. Une dérive de cette mesure entraîne l'apparition d'une dominante rouge, si la température est trop basse, ou bleue si elle est trop élevée.

Terminal

En télévision, c'est le nom aujourd'hui utilisé pour désigner en diffusion numérique un récepteur-décodeur satellite grand public. Le terminal ou récepteur numérique est l’équipement qui permet de capter la télévision en numérique. En anglais, il tire son nom de l’endroit où il est habituellement placé : sur le poste de télévision. Egalement appelé integrated receiverdecoder (IRD), sa tâche principale est de décompresser et décrypter le flux de données demanière à transmettre au téléviseur un signal audiovisuel normal. Le récepteur numériquehéberge cependant aussi le matériel utile à toutes les autres possibilités offertes par latélévision numérique. Il convient de mentionner que les fonctions du récepteur numériquepeuvent également être intégrées dans le téléviseur et l’on parle alors de integrated (digital) television set (i(D)TV). Pour produire un signal AV que le téléviseur puisse comprendre (unsignal audio-vidéo analogique), il faut pouvoir parcourir dans le récepteur numérique, ensens inverse, toute la chaîne du processus : numérisation, compression et cryptage. Acommencer par la démodulation du signal haute fréquence en flux de données numériques.Ensuite, dans un démultiplexeur, le multiplex de flux transport doit à nouveau être fractionné en composants. En règle générale, l’en-tête n’est pas codé et fournit les donnéesnécessaires à l’affectation des différents échantillons. Les signaux audio et vidéo sont alorsdécompressés à l’aide du récepteur numérique MPEG 2, si nécessaire les servicescomplémentaires sont mis à disposition. En cas d’accès conditionnel au contenu, le flux dedonnées doit être décrypté. Pour répondre à cette nécessité, le récepteur numérique devraêtre équipé d’un module CA intégré ou interchangeable et c’est un descrambler quipermettra le décryptage. Une API intervient en tant qu’intergiciel (middleware), c’est-à-dire intermédiaire entre le matériel et les logiciels pour l’exécution des applications. Elle sertégalement aux applications interactives qui passent par le récepteur numérique

TFT

Initiales de l’anglais Thin Film Transistor (traduction : fine couche de transistors) . Technologie utilisée entre autres pour la fabrication des écrans couleurs à matrice active afin de leur permettre d'atteindre des résolutions élevées. Plus coûteuse à mettre en oeuvre, elle consiste à insérer, sous la surface de l'écran, de minuscules transistors qui commandent l'allumage de chaque pixel (trois par pixel, un par couleur). Le rendu et le confort d'utilisation est largement supérieur aux résultats d'un écran à matrice passive.

Thor

Satellites, au nombre de trois, exploités par la Norvège pour toute la Scandinavie.

THX

Le THX est une certification de restitution sonore de haute qualité, basée sur une série de normes et de recommandations techniques. Elle concerne la production de films, mais labélise également le matériel d'écoute vendu et utilisé par le grand public (amplificateurs, enceintes, décodeurs Dolby…).

Timer

Timeshifting

Technologie logicielle (sur PC) ou matérielle (dans un terminal TNT ou satellite) qui sert à mettre en pause une émission de télévision visionnée en direct, afin de reprendre la lecture plus tard. Le flux vidéo, à partir de la mise en pause, est enregistré sur un disque dur. A la reprise de la lecture, la suite du programme est diffusée à partir du moment de la pause, tandis que l'enregistrement du reste de l'émission continue en tâche de fond. Il s'agit donc d'un semi-différé.

TNT

TNT : télévision numérique terrestre . Systéme de diffusion par voie hertzienne terrestre d'un signal de télévision numérique. Ce signal à travers le monde est à des normes différentes. En Europe, la norme courante est le MPEG-2 DVB-T , basé sur la modulation COFDM. Une nouvelle norme basée sur la compression MPEG-2 DVB H264 sera utilisée à l'automne 2005 en France pour diffuser les chaînes cryptées de la TNT. Cette nouvelle norme permet de diffuser aussi bien des chaînes en définition standard qu'en haute-définition.

Transpondeur

Terme anglais. Voir Répéteur.

Triple play

Triple Play : Service offert par certains opérateurs combinant télévision numérique, téléphonie et internet haut débit. La fibre optique facilite grandement l’utilisation de services Triple Play (et même Quadruple Play) grâce à des débits élevés permettant un usage simultané de ses différents services.

Tuner

Dispositif électronique à caractéristique non linéaire, suivi en général d'un filtre destiné à séparer deux grandeurs préalablement combinées par une modulation. En réception satellite, il permet un accord en fréquence et l'extraction des signaux audio/vidéo véhiculés par une onde porteuse, afin de les restituer via les circuits du téléviseur. Par extension, démodulateur.

Turksat

Nom des satellites turcs, dont l'exploitant est l'opérateur de télécommunications turc. Turksat 1C, lancé en juillet 96, se trouve à 42° Est.

TVHD

TVHD ou HDTV est un signal vidéo numérique(DTV, Digital Television) haute résolution, combiné avec un son numérique ambiophonique(Dolby Digital Surround Sound, AC-3). Il représente le standard de résolution vidéo numérique le plus élevé présentement sur le marché. Cette combinaison crée une expérience audio-visuelle extrêmement enrichissante. Cependant, le HDTV requière de la part des stations de télévision qu'ils s'équipent de tout nouveaux équipements de production et de diffusion, et les consommateurs devront faire de même pour recevoir le signal. Il s'agit d'ailleurs là d'une des principale raisons pour laquelle l'implantation de ce standard est plus lente que prévue initialement. HDTV offre une résolution d'image beaucoup plus élevée que ce qui se fait pour le moment, c'est d'ailleurs son principal avantage par rapport aux signaux numériques standard. On parle ici de 720 ou 1080 lignes de résolution, comparé aux 525 lignes auxquels les gens sont habitués en format NTSC ou 625 en Pal/Sécam, la différence est énorme. Des 18 formats DTV, 6 sont des formats HDTV et 5 de ceux-ci sont basés sur une "analyse"(scanning) progressive et 1 autre sur une analyse "entrelacée"(Interlaced). Les 12 formats restants comprennent 1 format SDTV(Standard Digital Television) et les 11 autres sont des formats EDTV(Enhance Digital Television(4 avec un ration de 16:9 et 7 formats conventionnels avec un ratio de 4:3). Les réseaux et stations de télévision ont le choix d'utiliser l'un ou l'autre de ces formats. Les principaux formats susceptibles d'êtres utilisés en HDTV sont: 720p – 1280 X 720 pixels progressifs 1080i – 1920 X 1080 pixels entrelacés(Interlaced) 1080p – 1920 X 1080 pixels progressifs

TVRO

Television Receive Only. Cette abréviation anglaise désigne le matériel nécessaire à la réception de signaux satellites. Par extension, elle qualifie également les foyers qui en sont équipés. Elle s'oppose aux stations d'émission.

UCAS

"universal control access system" ... "systéme de controle d'accés universel" commercialisé par certains fabriquants dans des terminaux numériques ou des modules indépendants. L'UCAS est considéré généralement par les détenteurs de licences de contrôle d'accés comme un produit pirate favorisant l'usage de logiciels illégaux permettant de décrypter les chaînes et les bouquets cryptés et à péage.

UER

Union européenne de radiodiffusion. European Broadcasting Union (EBU) en anglais. Organisme réunissant les principaux diffuseurs européens, dont le siège est à Genève. Il est chargé de gérer les échanges de programmes de télévision et de radio entre les États d’Europe occidentale. Pour cela, il utilise des liaisons permanentes ou ponctuelles, disponibles sur les satellites (notamment Eutelsat 2-F4) ou en faisceaux hertziens.

UHF

Abréviation de l'anglais Ultra High Frequencies, utilisée pour désigner la bande de fréquences pour la télévision comprises entre 300 et 3000 MHz. Elles correspondent aux canaux de télévision européens n° 21 à 69.

UIT

Union internationale des télécommunications. Son siège est à Genève, mais elle dépend de l'ONU. Son rôle est de régler les problèmes de télécommunications sur le plan international et notamment la répartition et l'utilisation des fréquences.

UMTS

L'Universal Mobile Telecommunications System (UMTS) est l'une des technologies de téléphonie mobile de troisième génération (3G) européenne. Elle est elle-même basée sur la technologie W-CDMA, standardisée par le 3GPP et constitue l'implémentation européenne des spécifications IMT-2000 de l'UIT pour les systèmes radio cellulaires 3G. L'UMTS est parfois aussi appelé 3GSM, soulignant l'interopérabilité qui a été assurée entre l'UMTS et le standard GSM auquel il succède. On l'appelle également et plus simplement 3G, pour troisième génération. L'UMTS permet théoriquement des débits de transfert de 1,920 Mbit/s, mais les débits offerts par les opérateurs dépassent rarement 384 kbit/s. Néanmoins, cette vitesse est nettement supérieure au débit de base GSM qui est de 9,6 kbit/seconde. Le débit est différent suivant le lieu d'utilisation : * en zone rurale : 144 kbit/s jusqu'à 500 km/h ; * en zone urbaine : 384 kbit/s jusqu'à 120 km/h; * dans un bâtiment : 2000 kbit/s.

Universel

Uplink

USALS

"Universal Satellite Automatic Location System" (ou "USALS") est une marque déposée par la société italienne "STAB". Il s'agit en fait d'une autre dénomination pour la technique consistant à positionner un moteur d'antenne grâce à la fonction "Goto to X", qui consiste à envoyer le moteur sur une position angulaire donnée. Il suffit alors d'indiquer au terminal pilotant l'antenne parabolique les coordonnées locales du site de réception (longitude/latitude), l'antenne, lors de l'appel des chaînes, allant se positionner automatiquement sur le satellite désiré.

USB

Sigle signifiant Universal Serial Bus pour bus série universel. Norme de bus pour la connexion à chaud de périphériques externes compatibles. Elle permet de raccorder jusqu'à 127 périphériques à la fois (en théorie). L'USB offre des débits théoriques de 12 Mbps dans sa version 1.1 et de 480 Mbps dans sa version 2.0.

Ushiden

Prise à quatre broches utilisé en vidéo pour les liaisons Y/C

V O D

VOD = Video on demand (Vidéo à la demande) Capacité à fournir un film numérisé à un poste client, en particulier à un navigateur Web, quand son utilisateur le réclame. Ce type de diffusion s'appuie soit sur sur des infrastructures de communication à très haut débit (des fibres optiques par exemple), soit sur des techniques de streaming. Ce service interactif qui permet à un abonné de recevoir, au moment où il le souhaite, un film ou un autre programme vidéo grâce à internet notamment.

VDSL

VDSL (Very High Bit Rate DSL, Très Haut Débit DSL) : Technologie DSL très rapide qui peut atteindre des débits de 10 à 50Mb/s sur une paire de cuivre.

VF-VM-VO

Abréviations de version française, multilingue et originale.

VFD

abréviation pour Vacuum Fluorescent Display

VGA

Video Graphics Array. Norme d'affichage qu'on retrouve souvent dans l'univers des PC, assistants personnels et téléphones mobiles. Les normes avec le suffixe VGA se déclinent selon la résolution d'affichage (la taille de l'image affichée). La résolution VGA atteint 480 x 640 pixels, en 16 ou 256 couleurs, voire plus, selon la mémoire disponible. Plus sophistiquée, la norme S-VGA (Super-VGA) atteint la résolution de 800 x 600 pixels, la XVGA 1024 x 768 pixels, en 256 couleurs. Il existe aussi la norme QVGA, qui est de 240 x 320 pixels.

VHF

Abréviation de l'anglais Very High Frequencies, utilisée pour désigner la bande de fréquences comprises entre 30 et 300 MHz. En Europe, elle concernent les bandes I et III, pour la télévision, et II, pour la FM.

Viaccess

Mode de cryptage, développé par France Télécom et utilisé entre autres par AB Sat et TPS pour la diffusion numérique. C'est le nom commercial de l'Eurocrypt en numérique.

Vidéocomposite

Signal électronique véhiculant des données image. Un signal vidéocomposite comprend la luminance (Y), la chrominance (C) et la synchronisation (S).

Videocrypt

Mode de cryptage utilisé pour la diffusion analogique par les chaînes britanniques du bouquet Sky. Il existe deux versions de ce contrôle d'accès, la 1 et la 2 (cette dernière étant abandonnée), qui sont incompatibles entre elles.

Vidéoprojecteur

En télévision, ce dispositif permet d'envoyer sur un mur trois faisceaux lumineux rouge-vert-bleu, qui reconstituent les images en couleur. Certains appareils concentrent ces couleurs en un seul faisceau. On peut leur relier un démodulateur satellite, un magnétoscope… Sur certains modèles, l'image est de grande qualité, notamment sur ceux qui utilisent la technologie à cristaux liquides (LCD), mais il doit être situé à une distance précise du mur de projection pour être pleinement efficace.

Viterbi

Nom tiré de l'inventeur d'une méthode de décodage du code « convolutif » de « précorrection » d'erreurs (débit). Voir FEC.L'algorithme de Viterbi, d'Andrew Viterbi, permet de corriger les erreurs survenues lors d'une transmission à travers un canal bruité (dans une certaine mesure).Son utilisation s'appuie sur la connaissance du canal bruité (la probabilité qu'une information ait été modifiée en une autre) et permet de simplifier radicalement la complexité de la recherche du plus probable message d'origine (d'exponentielle, cette complexité devient linéaire). Cet algorithme a pour but de trouver la séquence d'états la plus probable ayant produit la séquence mesurée.

VoIP

VoIP (Voice over IP, Voix par IP) : technologie permettant de communiquer par la voix et donc de téléphoner via Internet. Le principe est simple : la voix est d’abord numérisée, puis acheminée jusqu’au correspondant par « paquets de données » grâce au protocole IP ; en fin de parcours, la voix est décompressée et restituée avec une qualité comparable à la téléphonie classique.

VSAT

VSAT signifie "terminal à très petite ouverture" (en anglais Very Small Aperture Terminal).

Il s'agit d'une technique de communication par satellite. L'antenne VSAT est une antenne parabolique de relativement petit diamètre (1 à 3 mètres) et qui nécessite peu de moyens au sol. Le VSAT peut donc être utile pour relier un petit site aux réseaux de communication, que ce soit pour la téléphonie ou pour Internet.

La plupart des réseaux VSAT sont généralement configurés selon une des ces topologies :

  • Une topologie en étoile (star topology), utilise un point central, tel qu'un HUB ou NOC (Networks Operations Center), pour relier les VSAT entre eux à travers le satellite.
  • Une topologie en "mesh" (mesh topology), où chaque VSAT est directement connecté à un autre VSAT en passant par le satellite mais pas par le HUB/NOC. Il n'existe pas, dans ce cas, de point central.
  • et une combinaison de l'étoile et du Mesh. Quelques réseaux VSAT sont configurés pour avoir plusieurs points centraux, c'est ainsi que nous pouvons avoir un réseau de VSAT en étoile qui peut se connecter en mesh à une autre réseau de VSAT en mesh.

WCG

Gamme de couleurs large

Wi-Fi

Le Wi-Fi est une technologie de réseau sans-fil, qui permet de s'affranchir des câbles. Certains fournisseurs d'accès vous proposent, moyennant finances, de vous fournir un modem compatible Wi-Fi. Il vous suffit alors d'équiper votre ordinateur d'une carte réseau Wi-Fi, et votre modem pourra communiquer avec votre ordinateur par ondes radio. Derrière ces quatre lettres se cachent plusieurs normes de réseau sans fil définie par l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), les plus connus et utilisées sont 802.11b et 802.11g.WiFi (Wireless Fidelity) . Cette technologie de réseau informatique sans fil permet d’obtenir des débits pouvant atteindre 2 Mb/s.

Widget

Incrustation d’une interface graphique sur l’écran, afin d’afficher des informations (actualité, météo, horoscope...) ou des vidéos via internet. Le téléviseur doit être relié au réseau par l’intermédiaire d’une prise Ethernet ou d’une liaison Wi-Fi.

Wimax

WiMAX est un acronyme pour World Interoperability for Microwave Access. WiMAX est avant tout une famille de normes, certaines encore en chantier, définissant les connexions à haut-débit par voie hertzienne. C'est également un nom commercial pour ces normes, comme l'est Wi-Fi pour 802.11 (la Wi-Fi Alliance est en cela comparable au WiMAX Forum). WiMAX décrit des technologies hertziennes destinées principalement à des architectures point-multipoint : à partir d'une antenne centrale on cherche à toucher de multiples terminaux. WiMAX promet des débits de plusieurs dizaines de megabits/seconde sur des rayons de couverture de quelques dizaines de kilomètres. WiMAX adresse notamment le marché des réseaux métropolitains, le MAN (metropolitan area network) de HiperMAN. À l'instar du Wi-Fi (802.11 a, b et g), cette technologie a été standardisée avec les normes IEEE 802.16a, d et e et exploite des bandes de fréquences radio situées entre 2 à 11 GHz. Théoriquement, le Wimax permettrait d'obtenir un débit de transmission de données de 70 Mbits/s sur une portée de 50 km. Dans la pratique, la portée maximum atteint 15 à 20 km pour un débit de 10 Mbits/s. Cette solution permettrait de développer des réseaux urbains autour d'un seul point d'accès et de fournir des connexions haut débit dans des zones rurales non équipées en réseaux DSL ou câble. Les acteurs et les commentateurs ont fini par rendre WiMAX et 802.16 synonymes, donnant l'impression -fausse- que WiMAX est une histoire entièrement américaine, mais les travaux sur Hiperman font toujours bien partie intégrante de WiMAX. Plusieurs standards relèvent du terme WiMAX : les plus avancés concernent les usages en situation fixe (le client ne bouge pas), mais une version mobile (connexion à haut-débit en situation de mobilité) est également prévue un peu plus tard.

WMA

Lancé en 1999 par Microsoft, le WMA (Windows Media Audio) est un algorithme de compression audio destiné à contrer l'essor du MP3. Exploitant plus efficacement les caractéristiques de l'oreille humaine au niveau du spectre audible, le WMA parvient à supprimer les fréquences réellement inutiles tout en conservant certaines hautes fréquences qui ont une influence sur la qualité sonore. L'algorithme de compression, relativement efficace, permet de conserver une qualité équivalente à un CD audio avec un débit de 128 kbps, soit 1 Mo pour une minute de chanson. Totalement gratuit, le WMA a en plus l'avantage de disposer d'un encodeur intégré au lecteur Windows Media Player. Une façon efficace d'assurer la diffusion de ce support. D'autant que ce format est lié à une gestion pointue des droits d'auteur (DRM ou Digital Right Management) qui permet de définir par exemple une durée de vie limitée pour les fichiers ou d'interdire les possibilités de gravure. C'est pourquoi il est utilisé par certains sites de musique en téléchargement. De nombreux baladeurs audionumériques supportent également le WMA et des sharewares réputés tels WinAmp permettent d'encoder dans ce format.

Y/C

Y/C

Terme généralement utilisé pour parler d'un standard vidéo dans lequel la luminance, Y et la chrominance, C sont séparées.

YUV

YUV = Luminance (Y) - Chrominance et Saturation (U-V).
C'est format d'interfaçage pour la vidéo utilisant 3 conducteurs. Le signal est encodé pour transporter les signaux RVB et la synchro avec le maximum de résolution. Ce format est surtout répandu aux USA et sur les machines professionnelles.