Canal+, qui a décidé de "réinvestir fortement" le secteur du documentaire, selon le directeur général adjoint Rodolphe Belmer, frappe un grand coup en diffusant la série "Le temps des pharaons". Mêlant très habilement images de synthèse et images réelles avec un grand souci du détail historique, cette série en quatre épisodes est une coproduction internationale disposant d'un budget total de quelque 8,6 M EUR. Le réalisateur Tony Mitchell, qui a déjà à son actif "Neanderthal" (prix du meilleur programme éducatif de la Royal Television Society), parle de "vraie gageure" pour ce programme basé sur des documents de divers musées européens, relatant des histoires réelles. Il a attiré quelque 3,3 millions de télespectateurs en moyenne en Grande-Bretagne. Ces chroniques qui s'enchaînent sur 1500 ans se veulent au plus près de la vie quotidienne des Egyptiens au temps des pharaons et a bénéficié des conseils d'une équipe d'égyptologues de l'université de Liverpool. Ils ont recréé les dialogues tels qu'ils étaient parlés à cette époque dans une langue aujourd'hui disparue, un commentaire off relatant l'histoire. "Le temps des pharaons" a nécessité une longue période de recherche en amont et un très important travail de post-production. La série a été tournée au Maroc et en Egypte, avec des comédiens marocains, tunisiens et égyptiens qui parlaient arabe ou français, et qui s'expriment en égyptien ancien. Diffusion en crypté, les deux premiers épisodes le 16 avril à partir de 21H00, les suivants 18 et 25 avril à 17H00
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