Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
12 décembre 2003

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), saisi par Lucette Michaux-Chevry (UMP) sur "certains commentaires journalistiques" lors de la campagne référendaire aux Antilles, a jugé qu'ils "relevaient d'un exercice approprié de la liberté éditoriale". La décision du CSA, qui s'est prononcé en assemblée plénière le 25 novembre, a été rendue publique . Elle doit faire l'objet, précise-t-il, d'une lettre adressée à l'élue guadeloupéenne, présidente du Conseil régional et sénateur UMP. Chef de file du "oui", Mme Michaux-Chevry avait, au soir du scrutin dimanche, mis en cause la radio-télévision publique d'outre-mer RFO et un de ses journalistes, qu'elle avait nommément cité, comme ayant, selon elle, contribué à la victoire du "non" (72,93 % des suffrages exprimés). Mme Michaux-Chevry avait saisi le CSA "à propos de certains commentaires journalistiques", mais le Conseil "lui a répondu que les exemples soumis à son appréciation n'apparaissaient pas de nature à justifier une intervention du CSA et relevaient d'un exercice approprié de la liberté éditoriale". Parallèlement, a-t-on appris jeudi, le CSA a décidé, lors de la même assemblée plénière, d'adresser un courrier à la chaîne locale Canal 10, émettant en Guadeloupe, "au sujet de la façon dont elle rendait compte de l'actualité liée à la consultation électorale" de dimanche. La chaîne privée a, tout au long de la campagne électorale, assuré la retransmission intégrale de toutes les réunions publiques tenues par Mme Michaux-Chevry. Le CSA lui a "rappelé l'impératif d'équité qui lui incombait" et qui avait été défini par une "Recommandation" qu'il avait publiée le 4 novembre.

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