Le ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Jacques Aillagon, et les professionnels de l'affichage publicitaire se sont entendus pour prôner l'autodiscipline de façon à éviter la diffusion de campagnes pouvant choquer une partie de la société. Le ministre a reçu jeudi dernier les publicitaires, accompagnés de leur syndicat professionnel, l'Union de la publicité extérieure (UPE), à la suite des "réactions d'une partie du corps social provoquées par quelques campagnes d'affichage récentes" (ndlr : notamment sur les strings et autres sous-vêtements), selon un communiqué du ministère. A l'occasion de cette rencontre, M. Aillagon, tout en rappelant "son attachement à la liberté de création et à la liberté d'expression", a souligné que "l'exercice de ces libertés fondamentales dans le cadre de l'affichage publicitaire impose cependant que tous, annonceurs, agences et supports, affirment et exercent leurs propres responsabilités". Le ministre a indiqué qu'il souhaitait privilégier "l'autodiscipline de l'ensemble des acteurs de la publicité, de préférence à la voie législative ou réglementaire ou à la création d'un organisme de régulation", selon le communiqué. De leur côté, les sociétés de publicité extérieure ont rappelé "leur engagement en matière d'autodiscipline et le rôle important joué par le Bureau de vérification de la publicité (BVP)". "Cette autodiscipline doit traiter tous les aspects par lesquels l'affichage publicitaire pourrait heurter certaines sensibilités", selon le ministère. Le BVP émet des recommandations sur des questions telles que le respect de la personne humaine, la représentation des enfants dans la publicité, le comportement alimentaire des enfants, les allégations santé, la sécurité routière, le crédit et, prochainement, le développement durable.
Rédaction
25 novembre 2003
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