Le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) Hervé Bourges a discerné trois "défis" pour 2001, le numérique hertzien, la régulation de l'internet et la transparence et la confiance en l'autorité de régulation, qu'il quittera le 23 janvier. Présentant pour la dernière fois ses voeux au gotha de l'audiovisuel, Hervé Bourges a rappelé que le CSA ouvrira les appels aux candidatures pour la télévision numérique terrestre à la fin du premier semestre 2001. Pour Hervé Bourges, le deuxième défi et chantier auquel contribuera le CSA en 2001 est la "mise en place d'une régulation d'internet dans le cadre de la loi sur la société de l'information". Notant que les services de radio et de télévision sur le net "atteindront très vite, avec la généralisation du haut débit, des audiences de masses", il a estimé que leur régulation deviendra alors "indispensable". Evoquant le troisième défi, la "transparence et la confiance" dont peut se prévaloir selon lui le CSA, Hervé Bourges a rappelé les trois principes de sa présidence: "dialogue permanent avec les opérateurs, recherche du consensus au sein du conseil et indépendance à l'égard de tous les pouvoirs, politiques, culturels et économiques". A l'adresse du parterre fourni de responsables de l'audiovisuel, le président du CSA a souligné qu'il leur "incombait de montrer comment notre société multi-culturelle et ouverte peut former un même corps, tourné vers l'avenir, capable d'affirmer son identité et son originalité dans le monde d'aujourd'hui".