Le groupe radiophonique NRJ s'est félicité de la décision de la Commission européenne de poursuivre l'Allemagne devant la Cour européenne de justice (CEJ) pour des aspects "discriminatoires" d'une loi sur les médias du Land de Rhénanie-Palatinat (ouest). Sur la base de cette loi, les autorités régionales accordent une "préférence aux radiodiffuseurs terrestres locaux lors de l'attribution de licences", ce qui constitue une "discrimination à l'encontre des radiodiffuseurs" d'autres pays de l'Union européenne, a expliqué la Commission jeudi dans un communiqué. "NRJ avait fait les frais de ces pratiques discriminatoires en 1997, en perdant cinq fréquences qu'elle avait rachetées dans le Land de Rhénanie-Palatinat. NRJ avait introduit un recours devant la Commission Européenne pour dénoncer la violation des principes de libre établissement et libre prestation de service", rappelle le groupe dans un communiqué. La décision de la Commission européenne "couronne notre opiniâtreté devant des décisions qui étaient discriminatoires", a estimé Marc Pallain, vice-président du directoire de NRJ Group. Si le système d'attribution des fréquences évoluait en Allemagne, NRJ espère "pouvoir bénéficier enfin de fréquences gratuites dans le cadre d'appels à candidatures, ce qu'en France les groupes allemands ont toujours pu avoir", a-t-il ajouté. "Nous avons prouvé que nous étions un opérateur reconnu et de qualité sur un certain nombre d'Etats régionaux en Allemagne. Jusqu'à maintenant, nous avons dû acheter toutes nos participations", a-t-il précisé. Actuellement, NRJ dispose d'une dizaine de fréquences en Allemagne notamment à Berlin, Munich, Stuttgart, Hambourg et Nuremberg, ce qui représente une zone de couverture 12 millions d'habitants, a-t-il expliqué.
Rédaction
27 juillet 2003
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