La société TV Nantes Atlantique, projet de la Socpresse associée au Télégramme, et l'association Télé Nantes, réunissant des professionnels de la communication, ont été présélectionnées pour exploiter une télévision locale à Nantes, a-t-on appris auprès du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Réunis le 15 juillet en séance plénière, le CSA a présélectionné les deux projets qui devront exploiter la fréquence en temps partagé, l'association Télé Nantes étant autorisée pour une durée maximum de 5 heures par jour. L'appel aux candidatures pour l'attribution de l'un des rares canaux hertziens disponibles en France avait été lancé le 23 avril 2002. Les candidatures devaient inclure la diffusion de douze heures hebdomadaires de programmes locaux nouveaux, et la moitié du temps d'antenne devait être consacrée à "l'expression locale", y compris au travers de rediffusions. Le projet de la Socpresse, ancré sur la ville, s'appuyait sur le quotidien régional Presse-Océan et la propriété du Football-Club Nantes-Atlantique, principal fleuron du sport régional. L'association Télé-Nantes réunit de son côté des professionnels de la communication qui souhaitaient développer "une alternative à la télé des marchands", selon les termes de Patrick Ardois, l'un de ses promoteurs. La mairie de Nantes et le Conseil général de Loire-Atlantique ont promis leur soutien financier au projet. La signature des conventions entre le CSA et les opérateurs devra intervenir avant le 15 novembre 2003. Un projet de la chaîne TV Breizh (TF1) adossée à Ouest-France, et un autre présenté par Guy Barrié, promoteur de Télé 102, une petite chaîne émettant dans la région des Sables d'Olonne (Vendée), n'ont pas été retenus.