Arnaud Lagardère indique à propos d'éventuelles acquisitions dans la télévision "qu'il faut être pragmatique en saisissant les opportunités" tout en minimisant l'existence de ces opportunités, dans un entretien au Figaro à paraître jeudi. "Je n'aime pas qu'un calendrier me soit dicté. Mais il faut aussi savoir être pragmatique en saisissant les opportunités, d'autant que nous sommes actuellement dans le bas du cycle économique. C'est ce que nous faisons avec la télévision numérique terrestre et les chaînes thématiques", explique-t-il. "Mais le groupe n'a pas l'habitude de jeter l'argent par les fenêtres. Nous venons de consacrer 1,2 milliard d'euros au projet de rachat de Vivendi Universal Publishing. De plus, nous n'investirons qu'en fonction d'un modèle économique éprouvé", ajoute-t-il. "Enfin, il faut que des occasions se présentent. Une co-gestion de M6 (dont Suez veut se dégager, ndlr) avec Bertelsmann est exclue. La privatisation de France 2 n'est pas à l'ordre du jour. Canal+ n'est pas à vendre", précise-t-il.