Bon il est vrai qu'il y a tout de même pas mal de gènes français qui circulent là-bas. 😜
Le gouvernement australien a décidé de mettre une nouvelle taxe sur le dos des géants du numérique, officiellement pour « soutenir les médias locaux ». Mais grattons un peu cette façade de bonnes intentions, et l'on découvre une manœuvre bien plus cynique.
La taxe vise les plateformes mondiales de médias sociaux et de recherche, qu'elles diffusent des informations ou non. En clair, on force ces entreprises à payer si elles ne concluent pas d'accords commerciaux avec les éditeurs locaux. Mais soyons sérieux : est-ce vraiment une volonté de sauver la presse ou juste une stratégie pour garder sous perfusion un secteur médiatique devenu un outil de propagande d'État ?
Car oui, le véritable but ici semble clair : maintenir en vie des médias agonisants pour continuer à diffuser une parole bien calibrée, bien encadrée, bref, tout sauf indépendante. Ce n'est pas un hasard si les subventions publiques à la presse explosent ces dernières années un peu partout dans le monde. Les gouvernements veulent garder la mainmise sur l'information, et cette taxe en est une autre déclinaison. Les géants du numérique serviront de tirelire, tandis que les médias locaux resteront dépendants, soumis à un financement étatique ou indirect via ces accords forcés.
Et qui paiera au final ? Ce ne seront ni les géants du numérique, ni les dirigeants politiques. Ces plateformes répercuteront le coût sur les utilisateurs et les annonceurs. Résultat : vous financerez sans le savoir une presse « locale » incapable d'innover, accrochée au gouvernement comme un mollusque sur un rocher. Une presse qui n'a de local que le nom, et qui sert surtout de haut-parleur pour des discours soigneusement orientés.
Loin d'être un coup de génie économique, cette taxe ressemble à une tentative désespérée de maintenir en vie un cadavre en décomposition. Si les médias locaux sont incapables de s'adapter à l'ère numérique, ce n'est pas en les dopant artificiellement avec l'argent des GAFA - ou indirectement celui des citoyens - qu'ils retrouveront leur pertinence. Mais tant que ce « mort-vivant » médiatique pourra encore répéter les éléments de langage du gouvernement, on continuera à le faire marcher, même s'il faut pour ça plumer le contribuable au passage.
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Bon il est vrai qu'il y a tout de même pas mal de gènes français qui circulent là-bas. 😜
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