Ils mettent le feu à une antenne-relais de Free pour protester contre les Jeux Olympiques

Un collectif connu sous le nom de IAATA, qui lutte contre un peu tout et n'importe quoi, a revendiqué la destruction par le feu d'une antenne-relais et un nœud de raccordement Fibre Optique de l'opérateur Free pour protester contre les Jeux Olympiques et une bonne demi-douzaine d'autres choses.

Alors que les Jeux Olympiques ne s'arrêteront pas pour une antenne brûlée, des milliers d'habitants et de vacanciers du sud de la France sont, eux, désormais privés de télévision, connexion Internet et de réseau mobile. Une action on ne peut plus ridicule de ce collectif qui s'attaque aux infrastructures utiles au public (et souvent vitales) au lieu de s'en prendre à leurs ennemis que sont, pêle-mêle, les caméras de surveillances vidéo, les prisons, les tunnels, les Israéliens, les personnalités politiques de droite, les médias, les religions, les féministes, etc.

L'incendie allumé à Saint-Orens-de-Gameville dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet par « Information anti-autoritaire Toulouse et alentours » (IAATA) a touché plusieurs milliers d'abonnés Free fixe et mobile. Dimanche, plus de 2000 d'entre eux étaient toujours sans connexion Internet fixe selon l'opérateur. Le groupe IAATA entendait ainsi agir contre « le bombardement militaire de par le monde et la guerre contre les populations » en incendiant ce relais en Occitanie. Un tag « No J.O. » a d'ailleurs était fait sur le relais pour signer l'action menée.

IAATA n'en est pas à son premier incendie de relais, ni d'autres équipements divers (poids lourds, matériels de chantier, etc).