Hervé Bourges, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), a indiqué à propos de l'émission de France 3 "C'est mon choix" que "l'affaire est close et ne mérite pas qu'on y revienne". Le CSA avait envoyé une lettre à France Télévision en début de semaine pour dénoncer les "dérapages" et les "dérives" de cette émission de France 3, évoquant "le voyeurisme" et le "sensationnalisme" de certains sujets. La direction de la chaîne publique a reconnu qu'il "y a eu des dérives". Elle a ensuite indiqué qu'elle allait "suivre encore plus en amont les choix de sujets et invités" de "C'est mon choix", et qu'elle pourrait saisir "sa commission de signalétique" en cas de thèmes "sensibles". Pour Hervé Bourges, qui s'exprimait jeudi devant la presse à propos de l'accord du CSA donné à la fusion Canal+-Vivendi-Seagram, "la polémique sur l'émission de France 3 s'est propagée comme un incendie". L'émission, a-t-il dit, "ne mérite ni cet excès d'honneur ni cette indignité. Il faut raison garder". "Le CSA avait décidé d'alerter la chaîne sur certains sujets", a-t-il encore indiqué à propos de "C'est mon choix" diffusée quotidiennement à 13H55