France Télécom a annoncé le lancement "dans les semaines à venir" de ses offres internet sans fil à haut débit, utilisant la technologie WiFi, à destination des particuliers, des entreprises et des communautés (universités). Ces offres seront disponibles pour les particuliers via la filiale internet Wanadoo, dans les entreprises avec Oléane, Transpac et Equant, et en complémentarité avec le réseau de téléphonie mobile GSM/GPRS d'Orange. Le groupe n'a donné aucun tarif ni prévision de déploiement des bornes d'accès dans les zones appelées "hot spot" (lieux de passage de type aéroports, gares, cafés...). Tout au plus a-t-il indiqué qu'il y aurait un pack Wanadoo incluant une offre WiFi, et qu'Orange avait passé des accords pour installer des bornes dans des lieux de type cafés et hôtels. "Plus d'éléments seront donnés à l'occasion du forum GSM de Cannes", qui se déroule du 18 au 21 février, a indiqué le directeur général d'Orange France Didier Quillot, en conférence de presse. Le WiFi permet de se connecter sans fil à l'internet haut débit avec son ordinateur portable ou de poche (PDA) grâce à une borne d'accès, active dans un rayon de 100 à 150 mètres. La technologie WiFi utilise les ondes radio (les mêmes que le micro-ondes), comme la technologie Bluetooth. Le WiFi (actuellement la norme 802.11 b) utilise la bande de fréquence de 2,4 gigahertz, pour une capacité de 5 megabit par seconde. Le développement du WiFi entre dans la stratégie de France Télécom de se positionner comme un opérateur "intégré" ou "global", présent sur les segments de la téléphonie fixe, de l'internet, de la téléphonie mobile, des services aux entreprises, et désormais sur celui de cette technologie "complémentaire". "France Télécom est un opérateur global. Le métier de France Télécom, c'est d'intégrer les différents réseaux pour ses clients", a déclaré le Pdg du groupe Thierry Breton, en assurant que le WiFi ne concurrencera pas ses futures offres de téléphonie mobile de troisième génération (UMTS). "On n'est pas dans un mode de substitution mais dans un mode d'accumulation" des usages, a-t-il ponctué. L'UMTS, qui a coûté des milliards d'euros d'investissements aux opérateurs, en licence comme en réseaux, devrait permettre, lorsqu'il sera déployé, un accès à internet à haut débit sur un téléphone portable.