La radio BFM, reprise en octobre par Nextradio, la maison-mère de RMC Info, a opéré une refonte totale de sa grille et table sur des bénéfices pour 2004, a annoncé Alain Weill, pdg de Nextradio. M. Weill, qui fait aujourd'hui tourner BFM avec 45 personnes (dont 35 journalistes), contre 120 "équivalents temps plein" avant la reprise (210 personnes au total), prévoit "une situation bénéficiaire" en 2004. Mise à l'antenne le 6 janvier, la nouvelle grille de "la radio de l'économie" est rythmée par un point sur la bourse tous les quarts d'heure, un journal de l'économie de cinq minutes toutes les demi-heures et un point d'actualité générale toutes les demi-heures (et même tous les quarts d'heure entre 5H30 et 9H00, 12H00 et 14H00, 17H00 et 20H00). De 5H30 à 9H00, "Good Morning business", présentée par Fabrice Lundy (venu de RMC Info), balaie l'ensemble de l'actualité économique avec notamment neuf invités quotidiens (patrons, hommes politiques...) et des chroniques. De 9H00 à 10H00, "Langue de p..." (p pour politique) est la tranche politique quotidienne de BFM. Elle est présentée par Ghislaine Ottenheimer, déjà présente sur BFM avant sa reprise par Nextradio. De 10H00 à 12H00, Pierre Briançon alimente "la controverse et la polémique" autour de deux débats auxquels peuvent participer les auditeurs. La tranche 12H00-14H00 sera animée par Valérie Lecasble, transfuge de Radio Classique, qui assurera chaque jour cinq interviews, principalement de personnalités du monde de l'économie ou de la politique. De 14H00 à 16H00, "La Bourse en clair", présentée par Jérôme Liebeskind, se veut "un forum interactif sur la bourse", ouvert aux auditeurs. Après la rediffusion de "Langue de p..." (16H00-17H00), Bruno Dranesas, directeur de la rédaction de BFM, propose de 17H00 à 20H00 "Le grand round-up de l'économie", qui est un peu le pendant de la tranche matinale, avec rendez-vous et analyses. Enfin, de 20H00 à 23H00, "USA Today" veut mettre BFM à l'heure des Etats-Unis, en suivant "en temps réel et en exclusivité l'actualité chaude de l'économie américaine".