taux de mortalité de 0,05 %, cherchez l'erreur !
C'est par la voix d'un porte-parole d'Euronews que la chaîne a souhaité réagir à notre article paru hier.
« Beaucoup de médias ont dû faire face à une situation difficile depuis le début de la crise liée à la COVID. Les chaînes d'information internationales privées, comme Euronews, ont subi une perte de revenus publicitaires liée à la crise de la COVID, compte tenu des difficultés auxquelles sont confrontés nombre de leurs clients (en particulier dans le secteur des voyages et du tourisme qui représente une source importante de revenus publicitaires pour les médias internationaux).
Par conséquent, comme beaucoup de ses concurrents, Euronews a dû procéder à toute une série de réductions de ses dépenses, qui incluent un PSE (dont la première étape est un plan de départs volontaires).
Euronews a tout mis en œuvre pour limiter les suppressions d'emplois : il est prévu qu'environ 30 à 40 personnes quitteront l'entreprise, une fois le processus du PSE terminé. Euronews emploie actuellement environ 500 collaborateurs permanents. De nouveaux emplois sont par ailleurs créés pour accompagner le développement de nouvelles verticales digitales et ces emplois sont proposés en priorité aux membres du personnel dont les postes actuels sont concernés par le plan de départs.
Nous respectons pleinement le droit de grève et nous continuerons d'entretenir un dialogue soutenu avec les représentants du personnel, comme nous n'avons jamais cessé de le faire depuis l'annonce du plan en novembre dernier, afin que toutes leurs préoccupations soient entendues. »
À l'appel de plusieurs syndicats, SNJ, CFE-CGC, SNRT-CGT et SNJ-CGT, des salariés d'Euronews se sont mis en grève hier, mardi 9 février, pour protester contre un plan de licenciement.
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