Il a une gueule de comédien ou mannequin, BG.
Mediaset ne voit pas les services de streaming comme concurrents.
Dans un entretien au journal italien Il Corriere della Sera, le PDG du groupe, Piersilvio Berlusconi, indique considérer Netflix et les services similaires comme complémentaires : « Ils ne collectent pas de publicité, ils ont un modèle commercial différent. Le gros problème, ce sont les ‘monstres du Web' : Facebook, Google et autres réseaux sociaux qui échappent à tout contrôle fiscal et de transparence, qui ne rendent pas leurs comptes publics et qui nuisent à tous les médias », accuse-t-il.
Néanmoins, et malgré une année compliquée, le responsable se réjouit des résultats obtenus : « Nous avons amélioré les prévisions budgétaires du Groupe de plus de 260 millions d'euros et la situation financière nette consolidée s'améliorera d'environ 200 millions d'euros malgré de nouveaux investissements importants comme celui que nous avons réalisé dans la télévision allemande Prosiebensat ».
Enfin, Berlusconi rêve toujours d'expansion à l'échelle du Vieux Continent, sans oublier d'égratigner Vivendi au passage : « Nous continuerons de toute façon, nous voulons construire le pôle paneuropéen de la télévision gratuite. Étant donné que Vivendi a causé d'énormes dégâts à Mediaset et à tous ses actionnaires, si nous trouvons un accord avec eux, tant mieux, sinon nous suivrons un autre chemin », a conclu le fils du fondateur du groupe et ancien Premier Ministre italien, Silvio Berlusconi.