Mediaset, le premier groupe de télévision privé italien contrôlé par la famille de Silvio Berlusconi, s'est dit prêt mercredi à enterrer une querelle de longue date avec Vivendi , mais "sans renoncer à une compensation".
Mediaset et Vivendi, son deuxième actionnaire, sont brouillés depuis que le français a fait capoter en 2016 le projet censé le conduire à racheter les activités de télévision payante de l'italien.
Cette brouille s'est aggravée l'an dernier lorsque Mediaset a voulu fusionner ses activités italiennes et espagnoles au sein d'une holding de droit néerlandais dans le but de conclure de nouvelles alliances à l'échelle européenne.
Le projet a suscité l'opposition de Vivendi, selon lequel sa structure aurait pour conséquence de renforcer le contrôle des Berlusconi, et la justice espagnole a obligé le groupe italien à le suspendre.