ARTE a réuni six téléfilms originaux et très différents sur le Proche-Orient qu'elle diffusera du 11 janvier au 8 février en un cycle intitulé "Un si Proche-Orient", en partenariat avec le journal Libération et Radio France. Ce cycle de téléfilms dus à des réalisateurs libanais, syrien, palestinien et israéliens sont liés "par la problématique du natal et de la terre" selon Pierre Chevalier, directeur de l'unité de programmes fictions d'ARTE France, qui a déjà consacré un cycle à l'Afrique subsaharienne avec "Regards noirs", ainsi que la collection "Aux quatre coins du monde". "Un si Proche-Orient" débute par "Terra incognita" du Libanais Ghassan Salhab, diffusé le 11 janvier à 22h30 et qui sortira en salles le 12 février. Ce réalisateur vit entre Beyrouth et Paris et ce film fouille inlassablement Beyrouth, en grande partie détruite pendant la guerre civile de 1975 à 1991. Il livre des fragments de cette ville anarchique, "sept fois détruite et ressuscitée", qui tente de revivre dans cet après-guerre, mais est minée par la crise économique. A travers le mal-être de Soraya, jeune guide touristique interprétée par Carole Abboud, ou de Tarek (Rabih Mroueh) qui se demande pourquoi il est rentré au pays, se dessine l'amnésie de toute une génération, tiraillée entre la volonté de reconstruire sur place et la tentation de revivre ailleurs.ARTE a réuni six téléfilms originaux et très différents sur le Proche-Orient qu'elle diffusera du 11 janvier au 8 février en un cycle intitulé "Un si Proche-Orient", en partenariat avec le journal Libération et Radio France. Ce cycle de téléfilms dus à des réalisateurs libanais, syrien, palestinien et israéliens sont liés "par la problématique du natal et de la terre" selon Pierre Chevalier, directeur de l'unité de programmes fictions d'ARTE France, qui a déjà consacré un cycle à l'Afrique subsaharienne avec "Regards noirs", ainsi que la collection "Aux quatre coins du monde". "Un si Proche-Orient" débute par "Terra incognita" du Libanais Ghassan Salhab, diffusé le 11 janvier à 22h30 et qui sortira en salles le 12 février. Ce réalisateur vit entre Beyrouth et Paris et ce film fouille inlassablement Beyrouth, en grande partie détruite pendant la guerre civile de 1975 à 1991. Il livre des fragments de cette ville anarchique, "sept fois détruite et ressuscitée", qui tente de revivre dans cet après-guerre, mais est minée par la crise économique. A travers le mal-être de Soraya, jeune guide touristique interprétée par Carole Abboud, ou de Tarek (Rabih Mroueh) qui se demande pourquoi il est rentré au pays, se dessine l'amnésie de toute une génération, tiraillée entre la volonté de reconstruire sur place et la tentation de revivre ailleurs.
Rédaction
11 janvier 2003
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