Gérard Depardieu, l'ami de Rafik Khalifa, homme d'affaires algérien controversé à la tête d'un empire industriel, déclare dans une interview à L'Expansion que ce que l'on reproche au jeune milliardaire, "c'est du délit de sale gueule". "A la longue, y'en marre! Ce que je connais de Khalifa et de sa famille ne me dérange pas", affirme Gérard Depardieu à propos des accusations de blanchissement d'argent et de liens avec les généraux lancées contre la famille Khalifa. L'acteur précise qu'il a fait sa connaissance en mars à Alger où le milliardaire l'a invité pour un match de foot entre l'Algérie et l'Olympique de Marseille: "j'ai été fasciné par cet homme qui a su s'entourer d'une équipe de jeunes-gens (...) Grâce à lui, j'ai fait la connaissance d'Abdelaziz Bouteflika (le président algérien). Nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre, c'est très culturel, comme avec Fidel Castro, le Pape ou François Mitterrand". "Avec Khalifa, poursuit Gérard Depardieu, on se rend des services. Je l'ai aidé quand il a voulu ouvrir sa chaîne de télévision". L'acteur a d'ailleurs publié récemmment une pleine page pub dans un quotidien parisien pour se féliciter de l'autorisation d'émettre accordée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) à la chaîne de Khalifa KTV. L'Expansion publie une enquête sur "les sulfureux business" de Gérard Depardieu (53 ans) dont il évalue les revenus entre quatre et cinq millions d'euros par an, provenant uniquement de son métier d'acteur. Il évoque ses investissements dans le pétrole à Cuba et son association avec le négociant en vins Bernard Magrez au sein de la société La clé du terroir. Les deux hommes ont acheté des vignobles dans le Bordelais et l'Hérault, en Algérie (Tlemcen), en Espagne, en Argentine et au Maroc (Meknès), précise l'hebdomadaire.
Rédaction
18 décembre 2002
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