La télévision publique espagnole a décidé qu'elle ne participerait pas à l'appel d'offre pour les droits de la Supercoupe d'Espagne.
La fédération espagnole a en effet passé un accord avec l’Arabie Saoudite pour l’organisation de la compétition pour les trois prochaines saisons. Une décision qui a entraîné de vives critiques liées notamment à la situation des femmes dans le pays.
La télévision publique espagnole (TVE) ne participera pas à l’appel d’offre pour les droits de la Supercoupe d’Espagne qui se jouera en Arabie saoudite car ce pays « ne respecte pas les droits de l’homme », a-t-on appris auprès de TVE. « Nous pensons que nous ne devons pas lutter pour les droits d’une Supercoupe qui va se jouer dans un endroit où les droits de l’homme ne sont pas respectés », et en particulier ceux des femmes, a indiqué un porte-parole de la télévision publique.
La Supercoupe d’Espagne se jouera en Arabie Saoudite pour les trois prochaines saisons (2020, 2021 et 2022), au stade du Roi-Abdallah (62.000 places) de Djeddah, avait annoncé la Fédération espagnole de football (RFEF). La compétition sera disputée pour la première fois selon le format d’un « final four ». Valence CF, le Real Madrid, le FC Barcelone et l’Atlético Madrid sont les équipes en lice lors de la prochaine édition qui se tiendra du 8 au 12 janvier.
Les droits de cette compétition, doivent rapporter environ 30 millions d’euros à la fédération espagnole. Consciente de la polémique pouvant découler de sa décision, la fédération a souligné que son accord avec son homologue saoudienne prévoyait « l’accès sans restrictions des femmes aux rencontres et le lancement d’une compétition de football féminin en Arabie saoudite.