3 documentaires à voir absolument sur la scène électronique en Europe
Frédéric SCHMITT
29 avril 2019 à 22h15
1
La scène électro underground européenne a le vent en poupe. Des noms bien connus de la scène électro internationale défilent et se succèdent chaque année dans les grands festivals du continent. Avec des éditions vertigineuses comme Ultra Europe en Belgique, Creamfields au Royaume-Uni ou encore Mysteryland aux Pays-Bas, le genre ne donne pas encore de signe d’essoufflement. Nous avons décidé de dévoiler un petit guide des meilleurs documentaires pour comprendre l’engouement derrière cette scène unique en son genre.
Berlin, le mur des sons
Ce documentaire, produit par Arte, est un « must see » qui explique les prémisses de la techno à l'allemande, un pays jadis ébranlé par les changements politiques. Historique, ce documentaire part à la rencontre des Berlinois et décrit l’engouement de la ville pour une musique sans parole. Réalisé essentiellement à partir d'interviews et d'images d'archives, ce documentaire décrit de manière passionnante les cinq années qui ont changé pour toujours la face de la techno en Allemagne.
« 30 ans après la chute du mur, Berlin attire artistes, musiciens et designers du monde entier. L’extrême vivacité de sa scène musicale, notamment de sa scène électro, se traduit également par l’achat excessif d’instruments de musique. D’ailleurs, beaucoup des demandes que nous réalisons pour des accessoires de musiques ou des gadgets révolutionnaires nous viennent de Berlin », explique Florian Felsing, cofondateur du site espacehommes.fr, spécialiste des tests de produits.
Regardez le documentaire :
A Spring in Lisbon
Ce documentaire, réalisé par le collectif The DARE night, fait la part belle à la musique actuelle, et dresse le portrait de la scène électronique de Lisbonne, une ville qui fait beaucoup parler d’elle auprès des mélomanes européens. « Lisbonne devient une destination d’avant-garde pour le Techno Tourism. Des adresses alternatives comme le Warface, le Rabbit Hole ou l’Adao ont su développer une identité propre et une culture presque décalée encore jamais vue en Europe. Des expériences auditives qui plaisent aussi bien aux amateurs d’électro expérimentale qu’aux passionnés de tech-house élégante », explique Thibaut Pakiry, spécialiste de la ville et fondateur du site BonjourLisbonne.
Justement, A Spring in Lisbon, vous plonge le temps de 24 minutes dans la lisboète, Comme son nom l’indique, A Spring in Lisbon, et dépeint un printemps de la ville à travers les interviews d’artistes et promoteurs de musique.
Regarder le documentaire :
DIG IT!
Toujours sur Arte, Dig It est une web série documentaire qui part à la recherche du son de demain. Réalisée par Fabien Benoît, cette série parle de l’arrivée d’internet et de son impact sur le monde musical.
« Grâce aux diggers, qui se sont donnés pour mission de fouiller les bacs à vinyles ou les moindres recoins d’Internet pour dénicher des sons à diffuser ou à sampler, la musique circule plus vite qu’elle ne l’a jamais fait, provoquant des brassages parfois inattendus. De la ghetto bass lisboète à l’électro-chaabi des banlieues du Caire, de la cumbia digitale au baile funk brésilien : tout s’écoute et tout se mélange. » explique sur son site la maison de production LaClairière.
Mais les platines d' aujourd' hui sont toutes faites en Chine, donc, de la daube !
Il vaut mieux chiner et retrouver de bonnes platines THORENS ou LENCO, purement "made in Switzerland ", elles tournent encore très bien si elles sont bien entretenues !
C'est à BIENNE, en Suisse, que j' ai vu, en 2003, une machine à graver des disques microsillon Vinyle.
Rappellons, également, aux fans de Vinyles, que c' est la firme DECCA qui a produit le premier microsillon, ainsi que le premier microsillon stéreo compatible lecteurs mono, dans les années 1950/1960
!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.