Le président du conseil régional de Guyane, Antoine Karam, refuse d'utiliser le contrat de plan Etat-région pour participer au financement des infrastructures prévues pour accueillir en Guyane le lanceur russe Soyouz "Les retards en équipement scolaire et en infrastructres routières sont tels en Guyane qu'il n'est pas raisonnable de consacrer un cinquième de la dotation du contrat de plan pour financer Soyouz", a déclaré le président de région, à l'issue d'une rencontre cet après-midi à Cayenne avec le président du centre national d'études spatiales, Alain Benssoussan. Ce dernier l'a rencontré pour discuter des modalités de financement des infrastructures de Soyouz estimées à 300 millions d'euros. Pour M. Karam, "le contrat de plan Etat-région de 1,14 miliard d'euros pour les années 2000-2006 suffit à peine à répondre aux besoins de la Guyane estimés à l'époque à 3,2 milliards d'euros". Ce refus ne l'empêche pas de soutenir l'implantation de Soyouz en Guyane, "qui devrait avoir des retombées économiques positives sur tout le département". Le 15 novembre dernier, le directeur général d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall, avait également rencontré M. Karam avec des représentants du spatial européen pour discuter de l'arrivée du lanceur russe Soyouz en Guyane. Ils avaient demandé à la Région de participer à hauteur de 60 millions d'euros à la réalisation des infrastructures de Soyouz.
Rédaction
29 novembre 2002
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