Le directeur général de RTL Robin Leproux défend le rôle des radios généralistes, demandant qu'elles puissent être reçues sur tout le territoire et que les stations soient classées exclusivement en fonction de la part de marché, dans un point de vue dans Le Monde daté de jeudi. Cette déclaration intervient alors que l'institut d'audience Médiamétrie s'apprête à publier à la mi-novembre l'audience des radios mesurée à partir de l'âge de 13 ans, contre 15 ans auparavant, une réforme qui risque de bouleverser le classement des radios au profit des stations musicales dont une partie de l'audience, plus jeune, n'était pas jusque là prise en compte. "Le temps est venu de rétablir la vérité : comment peut-on s'autoproclamer le premier, alors que l'on est presque deux fois moins écouté que RTL ?", écrit M. Leproux dans une tribune intitulée "Quelles sont les radios essentielles ?". Sans le nommer, il vise son concurrent NRJ qui pourrait passer en tête du classement. M. Leproux fustige ainsi l'indicateur "d'audience cumulée", jusqu'ici le plus utilisé pour classer les radios françaises, et fait l'apologie d'un autre indicateur, la "part de marché", car "l'audience cumulée (...) recense le nombre de personnes ayant écouté une station dans la journée, il ne renseigne pas sur le temps qu'elles ont consacré à l'écoute de telle ou telle radio", poursuit M. Leproux. "Seule la +part de marché+ - critère appliqué à la télévision - livre une hiérarchie sans équivoque, compréhensible par tous car elle est la synthèse de l'audience cumulée et de la durée d'écoute de chaque station", estime-t-il. Par ailleurs, l'audience cumulée "ne mesure pas non plus l'intensité de cette écoute", souligne-t-il. Or "le fidèle d'une radio généraliste ne se contente pas de l'entendre, il l'écoute".
Rédaction
31 octobre 2002
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