La ministre de la Culture et de la Communication Catherine Tasca s'est félicitée dans la nuit de mardi à mercredi de présenter devant l'Assemblée nationale un "bon budget" 2001 de la communication et des aides à la presse écrite. Ce budget est la "traduction directe des engagements forts" du gouvernement exprimés dans la loi sur l'audiovisuel du 1er août 2000, a-t-elle lancé devant les députés. Son "premier axe", a poursuivi Mme Tasca, est de "renforcer les moyens du secteur public de l'audiovisuel au service de la priorité des programmes". Pour l'audiovisuel public, le budget 2001 s'élève à 20,604 milliards de francs, en hausse de 6,1% par rapport à un exercice budgétaire 2000 qui marquait lui-même une progression de 4,8%. La holding France Télévision, qui réunit France 2, France 3 et La Cinquième se taille la part du lion avec 13,533 milliards de francs, un chiffre en croissance de 6,1% également. Quant aux crédits consacrés aux aides directes à la presse, ils baissent de 2% en 2001 par rapport à 2000 pour être ramenés à 255,7 millions de francs. Cette baisse intervient toutefois alors que le plan social de la presse parisienne prendra fin au 31 août 2001. A périmètre constant, a souligné Mme Tasca, les aides directes à la presse affichent ainsi une croissance de 1,8%. Ces crédits doivent être adoptés lundi par les députés à l'issue de l'examen de ceux des services généraux du Premier ministre.
Rédaction
15 novembre 2000
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