Le magazine de France 3 "Faut pas rêver" présenté par Laurent Bignolas inaugure une nouvelle formule ce samedi 26 octobre en deuxième partie de soirée avec des "destinations" lointaines, dont la première sera l'Afrique du Sud. "Le passage du vendredi au samedi a été difficile", a reconnu le directeur des programmes Bertrand Mosca à propos du changement de case et d'horaire intervenu à la rentrée 2001. "On travaille sur le contenu et le format, mais l'audience n'est pas uniquement ce qui nous guide", a t-il ajouté. Le magazine (qui dépend de l'unité Thalassa) est présenté depuis septembre 1999 par Laurent Bignolas qui a succédé à Sylvain Augier. Alors qu'il attirait entre 14 et 15% d'audience lorsqu'il était diffusé le vendredi en deuxième partie de soirée dans la foulée de "Thalassa", il n'en réunit plus que 11% en moyenne le samedi au même horaire, selon la chaîne. L'émission, créée il y a douze ans, constitue une des meilleures ventes de magazines à l'étranger, devançant même "Thalassa", le magazine de la mer. Elle est rediffusée sur la chaîne francophone internationale TV5. "Faut pas rêver" propose un tour du monde en six étapes de fin octobre à mi-décembre qui mèneront le téléspectateur de l'Afrique du Sud à Madagascar (2 novembre), puis Cuba (9 novembre), le Rajasthan (16 novembre), la Californie (23 novembre) jusqu'à la Nouvelle Calédonie (30 novembre). Dans cette nouvelle formule, il n'y a plus d'invité et l'on suit Laurent Bignolas dans ses pérégrinations et ses rencontres, parfois inattendues, comme celle des élèves noirs d'une école de danse classique à Kaleyitcha, township d'Afrique du Sud, ou d'une école de magie. Cette nouvelle saison doit marquer "la maturité et le renouveau" du magazine, selon Georges Pernoud, directeur de l'unité Thalassa, qui souligne la nécessité pour l'émission d'"évoluer". Ensuite, au début de l'année 2003, alterneront des formules variables: Soit l'ancienne formule avec trois reportages différents et un invité, soit une "destination", soit des reportages sans invité allant de 12 à 52 minutes. "Quand on a le potentiel de +Faut pas rêver+, on peut tester des formules", souligne le rédacteur en chef, François Jacquel. Pour les responsables de l'émission, il ne s'agit pas de voyager comme "des consommateurs de tourisme" mais de prendre le temps de s'arrêter en route, de s'intéresser aux gens et de témoigner, pour faire ressortir une universalité dans le monde.
Rédaction
26 octobre 2002
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