BFM
 

Rédaction
18 septembre 2002

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) penche en faveur du projet de reprise de BFM présenté par Alain Weill, patron de RMC Info, sous réserve d'un maintien du réseau de fréquences et de l'intégrité de la radio économique. L'avis des "neuf sages" du CSA, qui s'est dessiné mardi en formation plénière, doit encore être confirmé et formalisé aujourd'hui mercredi lors d'une nouvelle assemblée plénière de l'instance avant d'être transmis au tribunal de commerce de Nanterre, a-t-on précisé de mêmes sources. Celui-ci doit décider le 26 septembre de retenir l'une ou l'autre des deux offres de reprises présentées par Nextradio, société-mère de RMC Info, et par Denys Didelon, ancien directeur de l'antenne et du développement de la radio économique. Dans un premier temps, Alain Weill avait envisagé de récupérer six des 17 fréquences exploitées par BFM au profit de RMC Info. "Nous y avons renoncé depuis plusieurs jours et je l'ai confirmé par écrit au CSA et au personnel de BFM", a-t-il déclaré à l'AFP. L'instance compte cependant stipuler dans son avis au tribunal - nouvelle procédure voulue par la loi sur la communication d'août 2000 - que le maintien du réseau et de l'intégrité de BFM seront des conditions sine qua non à sa reprise. En faveur du projet de Nextradio, les membres du CSA ont relevé l'expérience professionnelle d'Alain Weill, qui fut aussi l'un des dirigeants du groupe NRJ, la solidité du capital de l'acquéreur et son projet éditorial. La principale pierre d'achoppement de l'offre concurrente réside dans son tour de table capitalistique qui n'a toujours pas été dévoilé au CSA, a-t-on indiqué de mêmes sources. Les deux offres prévoient de préserver une quarantaine d'emplois sur les 110 que compte la radio (dont 70 journalistes). Le repreneur de BFM devrait bénéficier d'un contrat de location-gérance de deux ans maximum à l'issue duquel le CSA pourra décider de renouveler ou non son autorisation.

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