Inauguré le 2 juin 2014 par le CNES, la Région Midi-Pyrénées et Toulouse Métropole, le Centre d'expertise et de support pour les usages en télécommunications par satellite (CESARS) est mis à disposition des entreprises et acteurs institutionnels, pour favoriser le développement de nouveaux services par l'utilisation des technologies spatiales.
« Qu'il s'agisse des domaines industriels, agricoles ou de santé, nous voulons mettre l'outil spatial à disposition de tous, en apportant aux non-spécialistes notre expertise et nos conseils », a déclaré Marc Pircher, Directeur du Centre Spatial de Toulouse (CST) du CNES.
De la visioconférence à la téléconsultation en passant par les systèmes de reconnaissance au sol, CESARS a pour but de démontrer aux entreprises les capacités du satellite à compléter ou palier les systèmes de télécommunications terrestres.
Venu saluer la nouvelle plateforme, Jean-Luc Moudenc, Maire UMP et Président de Toulouse Métropole a évoqué « L'atout considérable qu'elle représentait pour le tissu des PME, qui assurent la création de richesses et de services ». Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées, autre partenaire de l'opération, a insisté sur la « nécessité d'un accès égal pour tous aux technologies des télécommunications », alors même que des secteurs éloignés de Midi-Pyrénées n'ont pas encore la même qualité de services. « L'avenir c'est le développement de la fibre optique et le satellite », a-t-il expliqué.
Doté d'un budget d'investissement de 3 millions d'euros cofinancés par le CNES, la Région Midi-Pyrénées et Toulouse Métropole, CESARS s'inscrit dans la stratégie du CNES visant à soutenir le développement des usages et services que procurent les satellites au plus grand nombre. CESARS met à disposition des industriels, des laboratoires et des acteurs institutionnels ses moyens et compétences en matière de télécommunications par satellite. En 2013, une dizaine d'entreprises et d'institutionnels a déjà pu profiter des services du centre dans des domaines aussi variés que la défense, la téléconsultation médicale et la mobilité.
L'accès au centre est très simple et gratuit dans la limite de 10 jours à toute entité française. Néanmoins, du fait du cofinancement du projet, une priorité d’accès est donnée aux entités localisées en Midi-Pyrénées.