Jean-Yves Le Gall, président du CNES, a dévoilé le successeur d'Ariane 5 dont les premiers lancements auront lieu dans quelques années.
L'une des principales missions du futur lanceur européen Ariane 6 est de pouvoir répondre à la concurrence croissante des lanceurs « low cost » chinois, indiens et même américains. Malgré ces 55 lancements d’affilés sans failles, Ariane 5 accuse un déficit de 120 millions d’euros.
Ariane 6 pourra placer un satellite en orbite géostationnaire de 6 tonnes pour 70 millions d’euros, soit 30% de moins qu’aujourd’hui avec Ariane 5 dont le coût d’un lancement avoisine les 100 millions d’euros. Le prix de la fiabilité.
Avec des satellites de plus en plus légers, la capacité d’Ariane 5 d’en lancer deux à la fois perd de son intérêt. Ariane 6 permettrait d’en lancer trois fois plus par an tout en étant plus économique. C’est en tout cas l’objectif annoncé par Jean-Yves Le Gall.
Les premiers lancements d’Ariane 6 sont prévus dans 8 ans, en 2021.