Télé Satellite & Numérique vous en dit plus sur ce nouveau service qui, en quelques années, a rallié tous les suffrages et qui, progressivement, devrait être accessible sur la quasi totalité des moyens d'accès aux images.
l fut un temps où le brave magnétoscope était là pour éviter les disputes et résoudre le dilemme : ce soir, c'est la Une ou la Deux. Cette vaillante machine avait su s'imposer pour mémoriser l'émission désignée comme deuxième choix de la soirée, malgré les crises de nerfs provoquées par la complexité de la programmation et le dérapage systématique des grilles horaires des chaînes. Les réseaux distribuant plusieurs centaines de canaux, les multiplex de la TNT et surtout les technologies numériques ont balayé la cassette VHS et modifié les usages.
Certes, la fonction « magnétoscope » existe toujours sur les nouveaux matériels incorporant un disque dur et un deuxième tuner (terminaux d'opérateur, récepteurs TNT ou satellite, enregistreurs/graveurs de DVD) ce qui perpétue encore le casse-tête de la programmation. Mais une nouvelle fonction est arrivée au secours du téléspectateur submergé par l'offre apparemment pléthorique de programmes : la télévision de rattrapage dite encore catch up TV. Mais ici, ce n'est plus le particulier qui a l'initiative mais le diffuseur. Celui-ci impose ses choix et son tempo, ce qui veut dire une palette de propositions plus large mais sélective (les films sont majoritairement exclus) et une mise à disposition réduite à sept jours.
Au final, un mode de consommation des images totalement délinéarisé, semblable à la vidéo à la demande mais gratuit, est un formidable facteur de liberté pour le téléspectateur.
Ce dossier complet réalisé par Pierre Lagrange et Philippe Pélaprat est à lire dans Télé Satellite & Numérique du mois de mars 2012 (n° 266) disponible chez les marchands de journaux (5 euros) ou en cliquant ici