Philippe Gildas, membre du conseil de surveillance de Groupe Canal+ comme représentant de l'Association des salariés actionnaires de Canal+ (ASAC), "regrette" vendredi que Gilles Jacob, président du Festival de Cannes, ait renoncé à prendre la vice-présidence du conseil. "Je regrette le procès d'intention qui lui a été fait, sans doute la conséquence de la mauvaise perception actuelle du groupe (Vivendi Universal, maison-mère de Groupe Canal+, ndlr)", a déclaré M. Gildas à l'AFP. "Je le regrette d'autant plus que Gilles Jacob était la personne idéale pour ce poste. Il avait le profil-type, en étant au-dessus des factions du septième art hexagonal, pour défendre les intérêts du cinéma français en général", ajoute l'ancien présentateur de Nulle part ailleurs. "De surcroît, ses détracteurs se méprennent sur le pouvoir du conseil de surveillance", affirme encore M. Gildas. "Les membres indépendants (le vice-président - issu du monde des arts - et M. Gildas, ndlr) sont une autorité morale plus qu'autre chose".
Rédaction
15 juin 2002
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