BFM
 

Rédaction
13 juin 2002

"Les difficultés de BFM sont largement liées à l'effondrement du chiffre (d'affaires) publicitaire en 2001" et non aux salaires des "grandes signatures de la station", déclare dans un communiqué, Ghislaine Ottenheimer, directrice de la rédaction et des programmes de BFM. Mme Ottenheimer répond ainsi un message de salariés de la radio transmis la semaine dernière à l'AFP, qui s'opposaient à un possible retour de la station à un format tout économie dans un souci de rationalisation des coûts. "L'acquisition de notoriété (...) n'est pas proportionnelle au nombre de +signatures+ ou de +stars+ du petit écran présents à l'antenne", estimaient ces salariés, évoquant "le recours trop fréquent (et forcément coûteux) aux collaborations extérieures". "L'ensemble des salaires versés à ces +signatures+, appelés à relancer l'offre éditoriale de la station en septembre 2001, représente moins de 6% du budget 2002" de BFM, indique mercredi Mme Ottenheimer. "D'autre part, le coût de ces signatures a été largement compensé par le départ d'autres signatures", poursuit-elle. "Les difficultés de BFM sont essentiellement liées à l'effondrement du chiffre (d'affaires) publicitaire en 2001", qui a reculé de 40% par rapport à 2000, indique-t-elle. BFM doit prochainement changer d'actionnariat puisque trois actionnaires totalisant 40% du capital (Dassault Multimédia, le fonds d'investissement Apax et la Compagnie financière de Rotschild) veulent se retirer. Une réunion des actionnaires de BFM, qui s'est déroulée mercredi matin, n'a abouti pour le moment à aucune décision, a indiqué une porte-parole de BFM. "Il y a un ou deux groupes qui ont demandé quelques jours pour examiner les dossiers, tout le monde a jugé utile de se voir la semaine prochaine", a indiqué une source proche du groupe. La seule offre connue officiellement est celle de du patron du groupe de presse Coprosa (Le Journal de l'Automobile, La Tribune Juive...), Jacob Abbou, qui vient de racheter Le Nouvel Economiste.

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