Arrêt du MPEG 2, intégration du DVB-T2 et introduction du HEVC : le nouveau credo des industriels du Simavelec
Rédaction
25 octobre 2011 à 10h26
Sous le titre "Réussir le DVB-T2", le Simavelec (Syndicat des industriels de l'électronique grand public), publie ce matin mardi 25 octobre, un communiqué dans lequel il expose sa stratégie de développement de la nouvelle norme.
Nous publions, ci-dessous, ce communiqué in-extenso.
"Alors que le Gouvernement vient de confirmer que la modernisation technologique de la TNT passera par la généralisation de la haute définition et l'utilisation du DVB-T2, il importe dès aujourd'hui de préparer le marché à l'utiliser de manière optimale. Le DVB-T2 est une « bonne » technologie, car respectueuse de l'efficacité du spectre de fréquences - denrée particulièrement rare et utile. La norme de compression de l'image, le HEVC, est porteuse des mêmes promesses. Il faut profiter du délai offert par le Gouvernement pour trouver un chemin permettant de satisfaire à la fois les téléspectateurs, les éditeurs et les industriels, ce que le Gouvernement appelle « la transition naturelle ».
Ce chemin devra mêler aspects techniques et amélioration du contenu et des services qui seront alors proposés. Du point de vu des technologies, il pourrait se révéler pertinent de rendre concomitantes les trois évolutions nécessaires: arrêt du MPEG 2, intégration du DVB-T2, introduction du HEVC. Cette approche, qui pourrait être portée par la loi, aurait un grand nombre d'avantages, au premier rang desquels un basculement technologique non contraignant pour les consommateurs, puisque s'inscrivant dans le cycle du renouvellement des produits tout en permettant de continuer à recevoir les contenus de la TNT.
Cette évolution nécessitant auparavant d'avoir défini au mieux les caractéristiques du DVB-T2 et celles de l'HEVC (encore à stabiliser), il semble que le calendrier le plus pertinent conduirait à une introduction de ces « nouvelles » technologies en 2015 (ce qui laisserait ouverte la possibilité d'un second dividende numérique en 2020).
En complément à ces réflexions technologiques, il est nécessaire de s'interroger sur les nouveaux contenus que cette amélioration spectrale permettrait de porter ; sans aucunement interférer avec les compétences du CSA, l'on ne pourra faire l'économie d'une réflexion sur les contenus de rupture que sont la 3D et la mobilité (hertzienne gratuite). Les industriels membres du SIMAVELEC appellent donc à une concertation rapide entre tous les partenaires afin de faire en sorte que les années à venir soient des années utiles de préparation."