L'Union syndicale de la production audiovisuelle (USPA) s'est dite favorable à l'abolition des secteurs interdits de publicité télévisée (édition, presse, cinéma et grande distribution), s'appuyant sur une procédure engagée par la Commission européenne contre la France. Rappelant que cette interdiction avait été prononcée par un décret de 1992, l'USPA considère, dans un communiqué, que sa "levée progressive" en particulier pour la grande distribution était "une nécessité pour aider au développement de la télévision numérique terrestre". D'une manière générale, le syndicat se dit "favorable à tout ce qui pourra pallier le sous-financement chronique de la télévision en France, aussi bien publique que privée" afin de favoriser "la création et l'innovation dans les programmes". Il évoque "l'augmentation de la redevance et l'amélioration de sa collecte, l'instauration d'une taxe sur l'usage de l'espace hertzien, des financement régionaux ou locaux et des mesures fiscales telles que le crédit d'impôt". La Commission européenne a récemment engagé une procédure d'infraction contre la France, enjoignant à Paris de s'expliquer sur son interdiction de toute publicité télévisée pour la distribution et les médias. Elle était saisie d'une plainte déposée à Bruxelles contre le décret de 1992.
Rédaction
25 mai 2002
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