Sacem : pas concernée par les critiques des coiffeurs alsaciens

Rédaction
6 juillet 2010 à 14h00

"La Sacem n'est aucunement concernée par les critiques émises par des coiffeurs alsaciens". C'est, ce qu'affirme la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique dans un communiqué diffusé en fin de matinée.

"La Sacem s'étonne d'être directement et injustement mise en cause par certains coiffeurs alsaciens alors que les redevances de droits d'auteurs de son répertoire n'ont pas été modifiées. // La critique faite par M. Stalter, Vice-Président de l'Union nationale des salons de coiffure, vise en réalité l'augmentation de la rémunération équitable gérée par la SPRE en vertu des articles L 214-1 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. // La récente revalorisation significative des barèmes de la rémunération équitable résulte d'une décision règlementaire du 5 janvier 2010 votée par la Commission de l'article L 214-4 du Code de la Propriété Intellectuelle et publiée au Journal Officiel du 23 janvier 2010. Aucun représentant de la SACEM ne siège au sein de cette Commission, présidée par un représentant de l'Etat, Monsieur Gilles Andréani, et composée à part égale de représentants des bénéficiaires du droit à rémunération (artistes et producteurs phonographiques) et de représentants des organisations d'utilisateurs de phonogrammes dont la liste a été déterminée par voie ministérielle. // N'ayant à aucun moment été associée aux travaux de ladite Commission, ni consultée sur l'économie des nouveaux tarifs, la SACEM s'estime par conséquent totalement étrangère à cette polémique." // Cette mise au point de la SACEM, répond aux nombreux coiffeurs alsaciens qui ont organisé, hier, une grève pour le moins originale : ils ont coupé la radio dans leurs salons. Le but étant de protester contre la volonté de la Sacem - la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique - d'augmenter la redevance sur la musique. // "Si ce n'est toi, c'est donc ton frère..." pourrait en conclure les coiffeurs... Pour eux, la menace est toujours d'actualité. Jusqu'ici, ils devaient payer entre 24 et 35 euros par an pour diffuser une radio dans leur salon. Mais le prix risque de connaître une hausse de 200% voire plus... Et pour eux, c'est inacceptable. Ils réclament à minima "une limitation" des hausses envisagées, et ce même si les tarifs des droits de diffusion musicale n'ont pas augmenté depuis près de trente ans.

4 commentaires

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tartiflette - Il y a 15 ans
Ah,s'il pouvaient payer les droits d'auteur,à la GEMA(SACEM d'outre Rhin),qui perçoit des tarifs moins élevés,en diffusant de la musique"choucroute"!!!!!!!!!Ou du Deutsch Schlager(appréciés par les Alsaciens),et des tyroliennes!
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lc_lol - Il y a 15 ans
Amis coiffeurs, amis commerçants, etc... La solution existe, mettez fin à ce racket qui arrose plutôt les dirigeants que les artistes (voir à ce sujet le dernier rapport de la Cour des Comptes sur la SACEM, c'est édifiant) :
http://pro.jamendo.com/fr
http://www.aimsalibre.com/
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tetu29 - Il y a 15 ans
90€/an, ça fait combien de coupes/brushings et autres choucroutes ?
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m6 - Il y a 15 ans
Depuis quand la Sacem et autre société de droits d'auteurs se sent préocupée par quelque chose d'autre que son nombril??
Le but de ces sociétés est de racketer toutes les classes, tranches, et parties du "peuple" et des sociétés pour enrichir les majors qui voyagent en first et les gens qui ne bossent qu'un mois par an vivant de leurs rentes le reste du temps.
Allez expliquer à un taxi qui bosse 12h / jour pour survivre qu'il doit payer la sacem pour que les artistes puissent claquer 20 000 $ dans un resto de new york apres un voyage en first.
Amies coiffeuses, rebellez vous ! ;) ach !
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